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prison - Page 2

  • Prison de l’Île de Ré (17) : lors d’une évaluation pour suspicion de radicalisation, un détenu étrangle et frappe la directrice du quartier de la caserne, il avait également dissimulé sur lui une lame de quinze centimètres

    Publié par Guy de Laferrière le 27 avril 2023

    Âgé de 35 ans, l’homme avait été condamné à trois ans d’emprisonnement en 2020. L’individu, détenu depuis 2022 à Saint-Martin-en-Ré et jusqu’alors libérable en 2024, s’opposait à cette évaluation.

    L’homme a d’abord assené un coup de poing à son interlocutrice avant de se jeter à son cou pour l’étrangler, de la projeter par terre, et de continuer à la frapper à plusieurs reprises au visage.

    Interrompu à temps par le personnel, l’individu n’a pas pu, s’il en avait l’intention, utiliser l’arme artisanale “très pointue” d’une quinzaine de centimètres dissimulée dans ses vêtements.

    “On a une explosion des violences physiques sur les personnels, l’année dernière, on en a comptabilisé trente, depuis le 1er janvier, on est déjà à dix, ça commence à faire beaucoup”, décompte un surveillant syndiqué. “Les violences verbales explosent aussi contre le personnel. La situation se dégrade et ça n’a malheureusement pas l’air d’aller en s’arranger”, analyse-t-il.

    Le détenu accusé d’avoir agressé la directrice, lui, a été transféré dans le quartier disciplinaire de la prison de Saint-Martin. Il devrait être jugé rapidement.

    […] France 3 Régions via fdesouche

  • La Ravoire (73) : accusé du vol et du viol de la chienne Flicka, Nour El Islam Benostmane condamné à 4 ans de prison (MàJ : 1 an de plus réclamé en appel. « Sur le Coran, j’en ai pris soin du chien ! »)

    Publié par Guy de Laferrière le 23 mars 2023

    23/03/23

    Une aggravation d’un an de prison ferme a été requise, mercredi 22 mars, par l’avocat général, Richard Pallain, contre Nour Benostmane, accusé du vol et du viol de la chienne samoyède de 12 ans, Flicka, commis entre le 15 et le 19 septembre 2022. Le Chambérien de 43 ans avait été condamné par le tribunal correctionnel à cinq ans de prison dont quatre ferme, le 9 janvier 2023. Une décision dont il avait fait appel.

    « C’était un nounours, je suis tombé amoureux ! »

    Il a comparu devant la cour pour un second procès, ce mercredi, en réaffirmant qu’il n’avait ni volé, ni violé la chienne, qu’il ne l’avait pas maltraitée et qu’il n’avait pas menacé de mort un policier une fois interpellé. « Le chien, je l’ai trouvé. J’ai entendu des voix qui me disaient : le chien, c’est pour toi, prends le chien ! » L’animal avait été retrouvé dans la cave de la maison de l’Opac que squattait Nour Benostmane, sans lumière, avec une couverture, un morceau de pain sec et un bol vide. « Sur le Coran, sur le bon Dieu, j’en ai pris soin du chien ! Je l’ai mis au sous-sol parce qu’il perdait des poils. Je n’ai pas commis d’acte sexuel sur cette chienne. C’était un nounours, je suis tombé amoureux. J’étais possédé ce jour-là ! »

    (…) Le Dauphiné

    (Merci à René)


    09/01/23

    Le viol d’animaux n’existe pas, en tant que tel, dans le Code pénal. Mais ce sont bien des signes possibles de pénétration que le vétérinaire a constatés sur la chienne Flicka, volée à Chambéry et retrouvée maltraitée à La Ravoire, en septembre. L’homme poursuivi pour “atteinte sexuelle sur un animal domestique” et “mauvais traitements” a été condamné, lundi 9 janvier, à quatre ans de prison ferme.

    En arrivant à la maison squattée de La Ravoire, où leur avait été signalé un individu pouvant correspondre au ravisseur de Flicka, le 20 septembre 2022, les policiers ont entendu un homme crier et insulter, des bruits ressemblant à des coups et un chien hurler. Ils ont enfoncé la porte au bélier et ils ont embarqué Nour El Islam Benostmane, 43 ans maintenant, seul occupant des lieux, résidant à l’étage. (…)

    www.ledauphine.com

  • Bayonne : un Camerounais, déjà condamné pour des faits similaires, écope de 3 ans de prison pour avoir fait passer 250 migrants à la frontière

    Publié par Guy de Laferrière le 13 mars 2023

    Un Camerounais de 31 ans a été condamné la semaine dernière à Bayonne à trois ans d’emprisonnement pour avoir organisé le passage d’environ 250 migrants à la frontière franco-espagnole et s’être enrichi de près de 40 000 euros.

    Arrêté en décembre 2021 à Renteria, à quelques kilomètres de Saint-Sébastien, par la police espagnole, le suspect faisait l’objet d’une enquête depuis mars 2020, à la suite des arrestations successives de plusieurs chauffeurs en France, en flagrant délit de transport de migrants.

    « Son nom est apparu comme l’intermédiaire mettant en relation les chauffeurs et les migrants », indique le tribunal, et les enquêteurs le voient comme l’un des « trafiquants les plus importants à la frontière depuis ces dernières années ».

    150 euros payés par trajet

    Les investigations de la Police aux frontières, en collaboration avec la police nationale espagnole, lui attribuent l’organisation de 35 passages entre Irun et Bayonne, soit environ 250 migrants, moyennant 150 euros pour chaque trajet.

    « Les autorités espagnoles indiquent que c’est un homme connu autour des lieux de regroupements des migrants à la frontière, à Irun », précise le parquet. L’intéressé, extradé en France, nie son implication depuis son arrestation en 2021.

    (…)

    La République des Pyrénées via fdesouche

  • Nantes : 5 ans de prison pour trois faux policiers au lourd casier judiciaire qui volaient des personnes âgées

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023

    Le tribunal correctionnel de Nantes a condamné mercredi 1er mars au soir à cinq ans de prison trois hommes, issus de la communauté des gens du voyage, qui se déguisaient en policiers pour tromper leurs victimes, le plus souvent des personnes âgées. Les trois prévenus, un père de 55 ans, son fils de 31 ans et un troisième homme de 34 ans, marié à la nièce du premier, ont été reconnus coupables de vols aggravés et de transport d’arme. Les voleurs, munis d’une fausse carte professionnelle de police, d’un brassard ou d’une casquette se présentaient au domicile de leurs victimes en faisant croire qu’ils voulaient prévenir des cambriolages. Les trois accusés affichaient respectivement 19, 9 et 20 condamnations sur leur casier judiciaire.

    Ces vols ont été commis entre juillet et octobre 2022 dans diverses communes de Loire-Atlantique (La Baule, Pornichet, Vertou, Saint-Herblain, etc.) et du Maine-et-Loire, principalement au préjudice de personnes âgées. Le mode opératoire était toujours le même: les voleurs, munis d’une fausse carte professionnelle de police, d’un brassard ou d’une casquette se présentaient au domicile de leurs victimes en faisant croire qu’ils voulaient prévenir des cambriolages. Ils s’emparaient ensuite de leurs biens (bijoux, argent liquide, fusil…) par ruse mais aussi parfois par la force.

    Tout au long de l’audience, les trois accusés, issus de la communauté des gens du voyage et en détention provisoire depuis le fin novembre 2022, ont fermement nié les faits. Leurs avocats ont pointé les «nombreuses incohérences» de l’enquête et plaidé la relaxe pour la plupart des faits reprochés. «On a voulu faire un dossier d’envergure d’une enquête qui ne concerne qu’un petit nombre de faits», a affirmé à l’AFP Me Gwendoline Tenier, avocate du père et du fils, se disant «extrêmement choquée par la sévérité des réquisitions».

    Le ministère public avait requis des peines de 8 à 10 ans de prison contre les trois auteurs, dénonçant leur caractère «dangereux» en raison de leur ancrage «ancien» dans la délinquance et «sans aucun égard pour les personnes les plus vulnérables de notre société».

    L’une des victimes, une femme âgée de 83 ans, assistait à l’audience. En août 2022, les faux policiers lui avaient arraché du doigt une bague en diamant, l’avaient aspergée d’eau de Cologne et lui avaient dérobé un collier en or. «C’était un choc mais j’ai beaucoup de tristesse pour les personnes dans ce box, dont certaines ne savent ni lire ni écrire. Pourquoi tant de différence entre leur vie et la mienne?», a-t-elle déclaré à l’AFP.

    Le Figaro via fdesouche

  • Lavardac (47) : « J’ai vu mon conjoint se faire massacrer dans la cuisine ». Quatre ans de prison pour Jawad Yahia, 18 mentions au casier, qui ne sait pas pourquoi il a agressé une famille chez elle

    Publié par Guy de Laferrière le 21 février 2023

    Le prévenu de 40 ans avait fracassé la porte d’une maison à Lavardac le 23 décembre dernier, avant de s’en prendre violemment à son propriétaire

    Les aboiements du chien à cette heure tardive ont stoppé ce père de famille au moment où il allait rejoindre son lit. Dans cette maison de Lavardac, ce 23 décembre 2022, d’autres éclats se font entendre, « semblables à des coups de fusil. Sept ou huit impacts, un homme essayait de briser la porte vitrée de l’entrée. Le chien hurlait, ma fille s’est réveillée. Et je l’ai vu entrer : encapuchonné, avec un cache-nez. Une silhouette, dans l’encadrement, avec une pierre au-dessus de la tête ».

    Deux mois après son agression, le propriétaire déroule son récit, soutenu par les gestes tendres de sa compagne. À son tour, il lui pose la main sur la jambe lorsqu’elle prend la parole : « Je faisais des allers-retours avec ma fille dans les bras, j’appelais les gendarmes et je voyais mon conjoint se faire massacrer dans la cuisine. » Coups de poing, de genoux, nez fracturé, pommette enfoncée, dents déplacées, la victime se fait délivrer 18 jours d’ITT. Le retentissement psychologique reste aussi prégnant chez la mère et l’enfant.

    « Pourquoi cette maison ? Vous cherchiez à voler des choses ? », s’enquiert le président du tribunal correctionnel d’Agen. Le prévenu hausse les épaules. « Je ne sais pas. Sûrement. Je n’ai pas la mémoire de ce que j’ai fait, mais c’est bien moi. Je me souviens juste de m’être réveillé dans l’ambulance ». À la veille de ses 41 ans, Jawad Yahia totalise 18 mentions à son casier judiciaire, « une montée en puissance très inquiétante », relève Me Stéphanie Gouzes, conseil des parties civiles.

    (…) Sud Ouest via fdesouche