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  • « Macron est parvenu à réduire le spectre électoral à la bande des 2, LREM et RN »

    Publié par Guy Jovelin le 27 mai 2019

     

    Carl Lang, Président du Parti de la France, constate que le chef de l'État est parvenu à ses fins lors de ces élections européennes.

    Carl LANG@carllang2022
  • Avec Bannon, préservons la liberté de s’endetter !

    Publié par Guy Jovelin le 21 mai 2019

     

    Depuis la diffusion du reportage d’Envoyé spécial sur France 2 à propos de Steve Bannon et des talents que Madame Le Pen lui prête « à lever des fonds » pour aider le RN, des Sénateurs et des députés de formations diverses ont hurlé à la collusion, aux risques d’ingérence étrangère et ont réclamé la saisine d’une Commission d’enquête parlementaire.

    Psychodrame qui devrait permettre au Sénat de s’incarner à nouveau comme Haute Cour protectrice des Institutions, et donner à BFMITélé, et autres consœurs l’occasion de préparer une série journalière comme elles en ont la recette, où directs, débats, analyses se succéderaient en boucle !

    Plusieurs choses me choquent :

    D’abord les parlementaires ont dégainé beaucoup trop vite mais sans doute ont-ils la consigne de le faire avec le RN, ce qui bipolarise encore un peu plus la campagne ?

    Ensuite, madame Le Pen, a beaucoup noyé le poisson dans ses réponses, ce qui renforce généralement la suspicion. Au sujet de la rencontre avec Steve Bannon, on apprend qu’elle n’a pas eu lieu, puis qu’une autre a bien eu lieu mais à Londres, avec Aliot. Pourquoi Londres, les banques anglaises sont-elles encore considérées comme « européennes » dans le contexte des Lois électorales ?

    Qui en a pris l’initiative ? Là aussi, on élude. Le reportage laisse entendre que le RN était demandeur de conseils, puis Madame Le Pen assure que Bannon a proposé les siens. Patate chaude et cafouillages. Auprès de qui chercher des fonds ? Là aussi, ce n’est pas clair. Face aux accusations d’intelligence avec l’Étranger, Madame assure qu’elle sait bien que solliciter des banques extra-européennes est désormais interdit et prétend ensuite que Bannon s’est proposé de chercher une Banque européenne. Un échec, dit-elle encore, pour des recherches effectuées semble-t-il en un délai record ! Il ne s’est donc pas contenté de se proposer, il aurait donc aussi cherché, et depuis quand ? Cet échec obligerait les deux à se recentrer sur la France et la contribution citoyenne. Un nouveau chef-d’œuvre en péril. Retour à la case départ sans toucher 20 000 euros. Amateurisme et monopoly.

    Steve Bannon n’a pas, semble-t-il, toutes les informations nécessaires pour constituer un dossier sur son « client ». Je le renvoie donc à l’excellent article du Conseiller régional André MURAWSKI du 26 juillet 2018, et paru un temps sur le site de Polémia avant d’en disparaître opportunément, puis développé par Challenges le 28 janvier 2019.

    Il devrait donc se pencher au préalable, en tant que Conseil, sur la solvabilité du client et la chronicité de ses déficits. La comptabilité des partis politiques étant publique, il en trouvera l’historique détaillé auprès des publications au JO de la CNCCFP (voir site). C’est édifiant.

    Il pourra aussi se renseigner auprès des derniers préteurs connus : la fameuse banque russe située à Chypre avant sa faillite, et l’illustre parti politique bancaire Cotelec qui attend toujours de pouvoir rembourser ses souscripteurs avant de fermer boutique. Les partis ne peuvent plus prêter mais la Loi semble leur accorder un sursis pour se faire rembourser, ouf ! Encore faudrait-il qu’ils ne jouent pas la montre au détriment des prêteurs, allez savoir ?!! 

    Les Français, eux aussi, devraient davantage se pencher, par la même occasion, sur la capacité du RN à gérer les comptes publics, à assainir les finances de l’État et à résorber la dette du Pays, puisque la formation politique de Dame Le Pen affiche ses ambitions et fait la leçon à l’Europe entière. Au cas où le débat du 2etour de 2017 n’aurait pas été assez éclairant…

    Le Parti qui entend réduire les dépenses de la Fonction publique, doit donner l’exemple et ne doit pas lui-même être écrasé par ses dépenses de fonctionnement dues à des embauches inconsidérées. Ça la fiche mal !

    La « France française » c’est beau aussi, encore faut-il prouver son autonomie et ses compétences propres sans recourir précisément à un Conseil d’outre atlantique.

    Tête haute et mains propres, c’est magnifique mais la lessive est un peu vieille et rincée.

    Un expert en la matière disait jadis qu’en politique il fallait avoir la culotte propre pour monter au cocotier. C’est si vrai !

    En expert qu’il est, Steve Bannon nous dira donc si la Banque russe a été remboursée, et, a contrario si elle n’a jamais eu besoin de l’être et, dans ce cas, d’où venait l’argent ? Il pourra se renseigner sur les accusations de comptes off-shore de la famille puisque la Dame est de droit couchée sur le testament paternel ; également sur l’état des procès engagés contre le FN et ses dirigeants à propos des micro-partis, des assistants parlementaires européens et autres broutilles.

    Accessoirement, Steve Bannon élucidera-t-il au passage les mystères de la Justice française ?

    Expéditive avec les Fillon pour des histoires de garde-robe, très lente avec les dossiers Chirac, Tapie et Balkany, embourbée avec Sarkozy, et très, très, très à la traine avec d’autres.

    C’est sans doute une question de manque de personnel et de moyens.

    Franck Timmermans - Membre du Bureau Politique du Parti de la France

  • Affaire Bardella : ce qu’on lui reproche est pire que pour Fillon !

    Publié par Guy Jovelin le 19 avril 2019

    Une bombe. Tout simplement une bombe. Dans un article paru ce jeudi 18 avril, Challenges révèle que Jordan Bardella — tête de liste du Rassemblement national pour les élections européennes — aurait été l’assistant à mi-temps de Jean-François Jalkh, eurodéputé FN et par ailleurs adorateur du maréchal Pétain, du 16 février au 30 juin 2015. Une expérience dont il n’a jamais fait référence oralement, dans son CV, sa page Wikipedia ou ses tweets.

    Et pour cause : le Parlement européen le soupçonne d’avoir été un emploi fictif ! Le magazine Challenges révèle que son nom apparaît dans un listing daté du 25 avril 2017 où l’institution recense les assistants des eurodéputés RN pour lesquels il craint « un usage irrégulier de l’indemnité ». Comment en effet, à 19 ans, M. Bardella aurait-il pu être tout à la fois assistant parlementaire de M. Jalkh, secrétaire départemental du FN en Seine-Saint-Denis et « chargé de mission » au pôle veille et prospective du Front national pour la rondelette somme de 2 600€ par mois ?

    Aymeric Chauprade, ancien eurodéputé mis en cause dans cette affaire déclarait aux enquêteurs que M. Bardella occupait ni plus ni moins qu’un emploi fictif. « Concernant Jean-François Jalkh, M. Jordan Bardella a-t-il réellement exercé des fonctions d’assistant parlementaire local ? » demandait le 28 mars 2017 l’officier de police judiciaire à M. Chauprade. « Pour moi, non, répondait-il alors. Il s’agit d’une personne s’occupant de la communication de M. Philippot, il n’est pas dans l’environnement de M. Jalkh et n’est pas sur des activités parlementaires mais plutôt dans les réseaux sociaux ».

    Challenges révèle également que le supérieur hiérarchique direct de Jordan Bardella sur l’organigramme du parti en 2015 était Loup Viallet, lui-même suspecté d’avoir été un emploi fictif au Parlement européen alors qu’il s’occupait dans le même temps de la prospective du FN, ce qu’il avait reconnu devant les enquêteurs, admettant une « ambiguïté » entre ses deux fonctions.

    Il doit renoncer à être tête de liste

    Entre l’émotion nationale autour de Notre-Dame et le weekend pascal à venir, ce soupçon d’emploi fictif concernant Jordan Bardella risque de passer quelque peu inaperçu. Ce qu’on lui reproche est pourtant pire que les accusations portées à l’encontre de François Fillon début 2017 ! François Fillon, c’était sa femme qui était soupçonnée d’emploi fictif, pas le candidat lui-même. Là, l’accusé numéro un, c’est la tête de liste RN pour les européennes et personne d’autre !

    M. Bardella n’est à l’heure actuelle coupable de rien ni même inquiété par la justice et nous sommes attachés à la présomption d’innocence. Mais les révélations du magazine Challenges doivent conduire les juges à interroger M. Bardella dans le cadre de l’enquête sur les emplois fictifs du FN au Parlement européen, comme ils ont interrogé Mme Le Pen hier.

    Mais sans même attendre la justice, Jordan Bardella doit renoncer à conduire la liste RN pour les européennes. Au nom de la transparence et de l’exemplarité en politique. Au nom du respect des électeurs. Les faits dont il se serait rendu coupable sont gravissimes et portent directement atteinte à notre démocratie en entachant la confiance des citoyens envers ses représentants élus. La tolérance 0 que le RN revendique à tout bout de champ, il doit d’abord se l’appliquer lui-même !

    Car oui, petite parenthèse, vous les trouverez toujours pour dénoncer chez les autres des agissements bien moins répréhensibles que ceux pour lesquels on les accuse. Mais c’est qu’avec eux, aucune responsabilité ne saurait être engagée de leur part : ils se posent sans cesse en position de « victimes » d’un « système » qui ne chercherait qu’à les détruire, souvenez-vous du cirque permanent des 500 signatures à l’élection présidentielle ou du financement de leurs différentes campagnes. Mais revenons au sujet qui nous intéresse.

    Bardella complice d’un système de fraude généralisé ?

    Les révélations de Challenges viennent encore apporter une lumière supplémentaire sur un véritable système mafieux mis en place par le FN vis-à-vis du Parlement européen et dont Marine Le Pen aurait été une des principales instigatrices selon Sophie Montel. Ce système, c’était celui visant à détourner les fonds européens pour permettre de payer des salariés qui travaillaient en réalité pour le parti d’extrême droite et non pour le Parlement européen, ce qui est totalement interdit comme vous pouvez l’imaginer.

    Toutes les personnalités de premier plan du RN, ancien FN, sont mêlées de près ou de loin à ce système de fraude, qui vient s’ajouter par ailleurs à d’autres magouilles comme l’affaire des packs de communication surfacturés à destination des candidats du parti frontiste aux diverses élections locales. Depuis l’arrivée de Marine Le Pen, la dette du FN/RN a explosé de 787% ! Cette gestion catastrophique a obligé les cadres frontistes à trouver divers dispositifs pour tenter de renflouer les caisses, de l’emprunt populaire à la mise en place de fraudes.

    Bardella est donc sans aucun doute mouillé, comme toutes les autres personnalités qui ont fait partie de l’équipe RN depuis 10 ans. Un exemple : parmi les candidats du Rassemblement national pour les élections européennes à venir, on trouve Dominique Bilde, Catherine Griset ou Nicolas Bay, tous mis en examen dans cette affaire des emplois fictifs du Parlement européen. Et on ne parle pas de faits mineurs : Nicolas Bay a vu son accusation requalifiée en juin dernier « d’abus de confiance » à « détournements de fonds publics », excusez du peu.

    Et hier, mercredi 17 avril, c’était carrément Marine Le Pen qui était entendue par les juges chargés de cette même enquête. Elle aussi mise en examen pour « détournements de fonds publics », elle est soupçonnée d’avoir rémunéré sa cheffe de cabinet au FN et son garde du corps entre 2009 et 2016 en utilisant son enveloppe d’ancienne eurodéputée. Elle est aussi accusée d’avoir « donné des instructions » afin de mettre en place « de manière concertée et délibérée » ce que ces juges d’instruction appellent un « système de détournement »

     

    Source : medium.com