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dette

  • La France se finance désormais plus cher que la Grèce

    Publié par Guy de Laferrière le 27 septembre 2024

    La dette de Paris est jugée plus risquée que celle de Madrid et Lisbonne. 

    C’est un nouveau signe inquiétant pour l’économie française et pour le nouveau Premier ministre, Michel Barnier. Jeudi 26 septembre, le taux d’intérêt sur les obligations françaises à cinq ans a dépassé celui de la Grèce, un pays en quasi-faillite il y a 15 ans. Alors que Paris emprunte désormais à 2,48 %, Athènes se finance à 2,40 %.

    « La France est clairement en queue de peloton avec la Grèce et l’Italie à 3,46 % alors qu’elle appartenait encore en 2012 au peloton de tête avec l’Allemagne et les pays du Nord, tandis que l’Espagne figurait chez les mauvais élèves surnommés les PIIGS (« cochons », en anglais, pour Portugal, Italie, Irlande, Grèce et Espagne) », remarque Alexandre Baradez.

    Le Point via fdesouche

  • Banque de France, la mise en garde à propos de la dette

    Publié par Guy Jovelin le 12 mai 2022

    Fin de partie du monde bisounours que les médias ont vendu aux Français avant les présidentielles. Le banquier Macron, marionnette du système Davos, réélu, le réel s’invite, au propre et au figuré, à nouveau à la table de nos compatriotes. La dette de la France s’alourdit et l’inflation est là, et bien là, et avec elle son cortège de hausse des prix. La question de l’endettement public « a été loin de dominer » la campagne présidentielle française en avril dernier, a déclaré François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France.

    François Villeroy de Galhau, a émis une mise en garde concernant la hausse des taux lors d’une conférence du Haut conseil des finances publiques. Trop de Français, estime-t-il, considéraient que la dette « serait devenue sans limites et sans coût » après l’augmentation massive des dépenses pendant la pandémie, et avec la perspective de plus en plus nette de hausses de taux de la Banque centrale européenne (BCE) face à l’envolée de l’inflation. « Notre Conseil des gouverneurs agira autant que nécessaire pour remplir notre mandat prioritaire de stabilité des prix ; n’ayez aucun doute là-dessus », a déclaré François Villeroy de Galhau, également membre de la BCE. « Il est donc d’autant plus important pour les autorités budgétaires d’assurer la soutenabilité de la dette en contexte de hausse de taux », a-t-il ajouté. La Banque de France estime que chaque hausse de 1% des taux d’intérêt représente au bout de dix ans un coût supplémentaire de près de 40 milliards d’euros par an, soit quasiment le budget actuel de la Défense. Pour contribuer à ramener la dette publique sous 100% du PIB d’ici dix ans, François Villeroy de Galhau préconise une moindre augmentation des dépenses en volumes, à 0,5% par an contre plus de 1% observé au cours de la décennie précédente.

    La dette sous Macron a explosé sous la fallacieuse excuse de la pandémie Covid et de la guerre en Ukraine alors que la politique économique de ces dernières décennies de la zone Euro et « l’ultralibéralisme qui progresse depuis 40 ans dans les pays occidentaux » sont les véritables responsables du désastre économique actuel. Et de la dette abyssale que les jeunes générations devront régler.

    Conclusion : il va falloir se serrer la ceinture, tout au moins les pauvres, les sans-dents les gilets jaunes. La caste au pouvoir ne sera pas concernée…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Comment l’État camoufle une partie de sa dette et paye bien plus d’intérêts pour pouvoir le faire

    Publié par Guy Jovelin le 03 décembre 2021

  • L’Etat veut mettre la main sur les 200 milliards d’euros épargnés par les Français

    Publié par Guy Jovelin le 24 février 2021

    L’Etat veut mettre la main sur les 200 milliards d’euros épargnés par les Français

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    Faudra-t-il rembourser la dette contractée durant le Covid ? D’Esther Duflot (prix nobel d’économie) à Marine Le Pen, en passant par Bruno Le Maire, quasiment tout le monde pense qu’il faudra bien rembourser. Reste à savoir comment…

    Le gouvernement avance qu’il n’y aura pas de hausse des impôts et « en même temps » un endettement illimité (« quoi qu’il en coûte »). On se demande par quelle baguette magique, l’Etat va régler le sujet… Depuis quelques jours, l’Etat a sorti cette baguette magique : c’est l’épargne des Français.

    L’OFCE avaient déclaré en avril 2020 :

    « Il faudra que les Français consomment leur épargne ».

    L’épargne des Français vient d’atteindre les 200 milliards d’euros. Et cela attire l’Etat. D’après une information du journal Les Echos, une véritable bataille politique est en cours pour voir comment utiliser cet argent dormant sur les livrets des réglementés ou des comptes courants.

    Depuis le 1er janvier 2016, selon une directive européenne transposée en France, les comptes clients dotés de plus de 100.000 euros de dépôts peuvent en effet être prélevés pour contribuer au sauvetage de leur banque.

    Le risque de spoliation est donc réel. Ceux qui ont préféré choisir Macron en espérant garantir leurs économies risquent d’en avoir pour leur argent.

     

    source : lesalonbeige

  • Rechute de l’économie : toujours plus de dettes et de fausse monnaie

    Publié par Guy Jovelin le 26 octobre 2020

     

    Marc-Rousset-2.jpgMarc Rousset

    Nouveaux confinements, pandémie en progression, création monétaire et endettement sans fin des États, incertitudes sur les vaccins à venir, tensions politiques grandissantes aux États-Unis et en Europe : les Bourses, les économies continuent de voguer partout dans le monde, telles des bateaux ivres. Selon le FMI, l’endettement des pays avancés pourrait avoisiner 125 %, fin 2021.

    En Europe, la deuxième vague de Covid-19 fait rechuter les économies au cours du quatrième trimestre 2020, contrairement aux prévisions, et la vraie reprise ne commencera au mieux que dans la deuxième moitié de 2021. On s’orienterait donc vers une reprise en W, la quatrième branche du W étant, au mieux, en « aile d’oiseau » pour 2021, voire complètement horizontale si la croissance est nulle. Le rebond, en France, du troisième trimestre 2020 a été artificiel. L’INSEE prévoit même, pour le quatrième trimestre, une croissance légèrement négative qui a été évaluée, par Euler Hermès pour la France, les Pays-Bas et l’Espagne, à respectivement -1,1 %, -1 % et -1,3 % au lieu de +1 %, +0,5 % et +1,4 %.

    La France fait donc face à la plus forte récession depuis la Seconde Guerre mondiale, tandis que la confiance des chefs d’entreprise replonge. Tous secteurs confondus, 800.000 emplois devraient être détruits en 2020, avec un chômage supérieur à 10 %. Seule une réforme des retraites, une immigration zéro et une réduction des effectifs dans la fonction publique pourraient éviter la banqueroute à la France qui serait immédiate, en cas de hausse des taux.

    Les dépenses publiques vont continuer d’augmenter partout en Europe. L’endettement public moyen de la zone euro sera de 100 % du PIB, fin 2020, soit 15 % de plus. La Grèce, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la France sont menacés, car bien au-dessus de ce seuil. L’économie espagnole, nouveau malade, inquiète particulièrement. La France et l’Espagne sont les deux pays qui décrochent le plus au quatrième trimestre.

    Les défauts de paiement augmentent en Espagne et les banques CaixaBank, Bankia, Unicaja et Liberbank ne voient plus leur salut que dans des fusions. La dette espagnole va friser les 120 % du PIB fin 2020. Selon la BCE, la seconde vague de Covid-19 pourrait faire tripler les créances douteuses, qui atteindraient les 1.400 milliards d’euros, en 2021, dans la zone euro. Et en Allemagne, pays le plus résilient de la zone euro, selon Creditreform, il y aurait 550.000 entreprises zombies, soit environ 16 % des sociétés allemandes. Le pire des scénarios pourrait même mener en 2021, selon S&P, 11 % des entreprises européennes à la faillite.

    La fuite en avant de création monétaire par la BCE continue, puisque Christine Lagarde veut augmenter le programme d’urgence face à la pandémie, fixé à l’origine à 1.350 milliards d’euros. Il se trouve que créer de la monnaie sans créer de la richesse n’a jamais réglé les problèmes économiques, mais tant que la BCE continue d’acheter des obligations, la confiance perdure. La Fed et la BCE sont prises au piège des taux bas et ne peuvent plus les monter, d’où le maintien des bulles boursières. Les obligations à taux de rendement négatif viennent d’atteindre, aux États-Unis, le chiffre record de 17.000 milliards de dollars. Mais à moyen terme, en cas d’inflation élevée, les banques centrales seront cependant amenées à relever les taux d’intérêt avec des risques de krachs.

    Aux États-Unis, la proportion des entreprises zombies est passée de 1 %, en 2000, à 19 %, en 2020, avec une nette accélération depuis 2008. Un programme de relance des dépenses publiques s’impose, tandis que les ventes d’armes explosent, malgré la pénurie de munitions, en attendant les élections…

    Les « sécurités » techniques mises en place à Wall Street peuvent éviter un krach violent sur une journée, mais le système ne pourra pas empêcher les Bourses de dégringoler en plusieurs jours. Tesla, c’est aujourd’hui, avec 400.000 voitures électriques, 400 milliards de capitalisation boursière, soit Ford + General Motors multiplié par cinq, et deux fois plus que Toyota avec 11 millions de voitures !

     

    Source : synthesenationale