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seine-saint-denis - Page 3

  • Seine-Saint-Denis : Les policiers ouvrent le feu sur un chauffard lors d’une course-poursuite

    Publié par Guy Jovelin le 17 août 2021

     
     

    INFO ACTU17. Les policiers ont fait feu sur un chauffard vers 17 heures ce mardi à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) durant une course-poursuite. Le conducteur aurait refusé d’obtempérer et renversé un fonctionnaire.

    […]

    Selon les premiers éléments, les faits ont débuté par un refus d’obtempérer à hauteur du pont de Nogent qui relie Nogent-sur-Marne à Champigny-sur-Marne, vers 17h10. Un homme au volant d’une Mercedes Classe A a refusé de s’arrêter et a accéléré. Une course-poursuite a alors débuté. Le fuyard s’est engagé sur l’autoroute A86 puis a emprunté la sortie menant à la zone industrielle de Fontenay-sous-Bois.

    Le chauffard, poursuivi par les motards de la police, a ensuite pris la direction de Rosny-sous-Bois. Il se serait alors retrouvé coincé dans la circulation sur l’avenue Jean-Jaurès, non loin de la gare RER, effectuant une manœuvre et percutant l’un des policiers à moto qui aurait été blessé. Deux fonctionnaires ont alors ouvert le feu à cinq ou six reprises, tandis que le suspect effectuait une marche arrière. La scène a été filmée par des usagers d’un bus, choqués, et les images publiées sur Twitter notamment. Sur l’une des séquences, il est possible de constater que l’une des motos des policiers est renversée.

    L’homme au volant est parvenu à prendre la fuite mais se serait présenté à l’hôpital André-Grégoire de Montreuil peu après. Il a été pris en charge et on ne connait pas son état de santé pour l’heure. Sa voiture aurait été retrouvée sur la commune de Neuilly-Plaisance.

    « La situation est sous contrôle » rassure le maire

    « À l’issue d’une poursuite entamée à Champigny-sur-Marne, les effectifs de la Police nationale ont tenté d’appréhender un individu au volant d’une voiture », indique le maire de Rosny-sous-Bois, Jean Paul Fauconnet, dans un communiqué. « Face à la tentative de passage en force du conducteur, les fonctionnaires de police ont été contraints d’ouvrir le feu rue Jean Jaurès »« Aucun blessé n’est à déplorer et la situation est sous contrôle », rassure-t-il. « J’apporte tout mon soutien au travail quotidien des effectifs de police, nationaux ou municipaux ».

    Acut17 via fdesouche

  • Chiens et chats maltraités : alerte dans les cités, selon plusieurs associations, les actes sont en hausse, en particulier en Seine-Saint-Denis

    Publié par Guy Jovelin le 04 août 2021

    « Depuis le Covid, je récupère plus d’animaux mal en point », se désole Patricia Cosme, fondatrice de l’association les Animaux d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, qui sauve depuis dix ans les bêtes en état d’urgence absolue dans toutes les cités du département.La Société protectrice des animaux (SPA) fait le même constat. En 2020, elle a reçu 14 000 signalements de maltraitance animale en France

    […]

     

    Élevages clandestins et combats sauvages

    Stéphane Lamart, fondateur de l’association éponyme, officie avec ses bénévoles dans toute l’Île-de-France et observe lui aussi une recrudescence de cas de maltraitance animale dans les banlieues. Il considère que les saisies de chiens malinois, rottweiler ou staff ont augmenté depuis deux ans. Or, une grande partie de ses animaux provient de Seine-Saint-Denis selon lui. « On va régulièrement au tribunal de Bobigny, notamment pour des saisies concernant des trafics », affirme-t-il.

    Un constat partagé par Jean-François Fonteneau, le directeur de la Sacpa, leader de la prise en charge de l’animal en zone habitée. 57 % de leurs saisies de chiens en petite couronne sont effectuées en Seine-Saint-Denis. « Sur ces 57 %, on estime que 80 % relèvent d’un état de maltraitance, rapporte Jean-François Fonteneau. Soit ils sont mal nourris, soit ils ont subi des coups… Certains se tiennent prostrés. Cette attitude révèle qu’ils ont été malmenés. »

    […]

     

    Le Parisien via fdesouche

  • « Il ne manque que la mer à la Seine-Saint-Denis pour devenir la Californie » (Macron) !

    Publié par Guy Jovelin le 30 mai 2021

    Démagogie et start-up Nation...

    Emmanuel Macron pendant une conférence de presse lors du sommet européen du 25 mai 2021 © John Thys/AP/SIPA Numéro de reportage : AP22570473_000178

    Jupiter est tout puissant. Nous pouvons lui faire confiance pour changer la géographie de la France. 

    californie,macron,mer,seine-saint-denisLe président de la République s’est confié à Zadig. Un magazine dégoulinant de crème pâtissière bien-pensante. Pauvre Voltaire ! Mais il n’est plus là pour protester.

    Macron a communiqué aux lecteurs de Zadig sa vision de la France qu’il aime. Il a évoqué Amiens, le berceau où il a grandi. Puis il s’est attardé sur le 9-3 à qui, selon lui, « il ne manque que la mer pour devenir la Californie ».

    À l’appui de cette superbe envolée lyrique, il a avancé deux arguments. La Seine-Saint-Denis est, a-t-il dit, « le département le plus jeune de France ». Il a toutefois oublié de préciser que le 9-3 était surtout très « jeunes ». Deuxième argument : « la Seine-Saint-Denis est le département qui compte le plus grand nombre de créations de start-up par habitant ». C’est tout à fait exact si l’on range dans cette catégorie les points de deal.

    Zadig est un magazine niais. Pour être au diapason de ses lecteurs, le chef de l’État a bien compris qu’il lui fallait, lui aussi, être niais. Et dans ce registre, il a été excellent. La mer, Macron ira la chercher avec les dents. La plus proche du 9-3, c’est la Manche. Mais ses eaux sont froides et la population du 9-3 est frileuse. Ce sera donc la Méditerranée, plus chaude et plus propice à l’épanouissement des Dionysiens.

    Macron est un démagogue éprouvé. Quand il lui faut parler d’insécurité, il fait un pas vers la droite. Quand il évoque les Français qui sont à la peine, il lorgne vers la gauche. Mais il n’est jamais aussi inspiré que quand il se penche amoureusement sur la banlieue jeune, vigoureuse et virile.

    Pour conclure, j’emprunte une formule à un tenant de la fachosphère : « ce serait déjà bien si la Seine-Saint-Denis ressemblait à la France ». Je lui laisse la responsabilité de ses propos insupportables. 

    Benoît Rayski

    Source : https://www.causeur.fr/

  • Seine-Saint-Denis : des maires regrettent l’interdiction de fêter l’Aïd el-Fitr hors des lieux de culte

    Publié par Guy Jovelin le 13 mai 2021

    Les maires de Saint-Denis et Bobigny ont fait part de leur regret de ne pouvoir mettre à disposition de la communauté musulmane des lieux publics, notamment extérieurs, pour fêter Aïd el-Fitr, ce jeudi.

    Une interdiction que regrettent notamment Mathieu Hanotin, le maire (PS) de Saint-Denis, et Abdel Sadi, son homologue (PCF) de Bobigny. Dans un courrier envoyé dans la foulée au ministre de l’Intérieur, le premier se plaint d’une décision « lourde de conséquences.

    Hakim Rebiha, porte-parole de l’Association de la grande mosquée de Saint-Denis, exprime le même regret. S’il dit comprendre l’interdiction d’exercer le culte dans les lieux publics fermés, il déplore qu’elle concerne aussi les sites ouverts en extérieur.

    « Il y a deux poids deux mesures pour les règles appliquées dans les espaces extérieurs. Les manifestations syndicales sont déjà autorisées dans les rues, sans jauge, ni même distanciations sociales ! »

    Le Parisien via fdesouche

  • Seine-Saint-Denis : la "misère sociale", vraiment ?

    Publié par Guy Jovelin le 25 mars 2021

    Des policiers s'apprêtent à procéder à des perquisitions dans le cadre d'une opération dans la cité des 4000 à la Courneuve.

    Dans le Journal du Dimanche du 31 janvier 2021, une enquête titrée "narcos, version française", tirée d'un ouvrage de Frédéric Ploquin [1]. Longtemps actif en Seine Saint-Denis, un commissaire retraité y décrit "un narco-département", où le trafic de stupéfiants (mais pas seulement) nourrit "une population très importante" et une "économie grise" où des bars à chicha et sandwicheries blanchissent les gras profits du narcotrafic. 

    misère sociale,réalité,seine-saint-denisDe là, des rachats de bars-tabac, salons de coiffure, sociétés de VTC ; même, financement de projets immobiliers d’envergure. Au point que « l’économie réelle en est déstabilisée ».

    Pour ce policier, cette puissance financière est telle que les caïds du narcotrafic local peuvent appâter, voire corrompre, les politiciens du cru et peser sur des décisions politiques. Ce, alors que « la justice n’a pas encore de politique pénale structurée face à ce blanchiment de basse intensité », aggravé d’une évasion massive de capitaux vers le « bled », agencée par des chinois, pakistanais, etc. experts ès-compensations transnationales.

    Parenthèse : « pas encore » ? Voilà trente ans que prolifère cette gangrène criminelle. Combien de temps faudra-t-il à une justice somnolente pour prendre le réel criminel en compte ?

    Dans l’affaire, le scandale le plus inouï est incapacité de l’administration française, préfectures, INSEE, ministères concernés, de considérer un seul instant le durable tsunami d’argent criminel qui déferle sur ce département. Des médias dont les journalistes enquêtent moins qu’ils ne gobent la pâtée officielle, continuant de seriner le misérabiliste refrain de « La Seine Saint-Denis, département le plus pauvre de France ». De fait, voilà (pour 2017) les 8 départements métropolitains au taux (apparent) de pauvreté le plus élevé : Seine Saint-Denis, Haute-Corse, Aude, Pyrénées-Orientales, Gard, Hérault, Bouches-du-Rhône.

    Comment approcher la réalité financière de la Seine Saint-Denis ? Utile pour une fois, l’Union européenne le permet. Pour clarifier les comptes publics de ses États-membres (et mieux les taxer ensuite…) EUROSTAT, l’INSEE de l’U.E., exige que ces États intègrent à leur Produit Intérieur Brut (« baromètre » de leur richesse nationale) une estimation de « leurs » transactions illicites : travail au noir, montant des contrebandes, alcool et tabac, narcotrafic et prostitution – biens et services réels, quoiqu’illégaux. (définition classique « transaction de libre choix, par accord mutuel des parties impliquées »).

    Après avoir ergoté sur l’aspect volontaire de ces transactions (addiction, contrainte…) l’INSEE a admis que le tout fait environ 3 milliards d’euros, de 3 à 4% du PIB français. Et nos voisins ? Dans une Italie experte ès-combinazzione, l’économie noire est à 12% de la richesse nationale.

    Dans une France ainsi régulée, considérons la Seine-Saint-Denis comme une sorte d’Italie intérieure et cherchons maintenant son PIB le plus récent. Difficile : depuis une décennie (pourquoi ?) l’INSEE publie le PIB de l’Île-de-France en un seul bloc régional. C’est dans les archives de l’OCDE [2] que l’on trouve les éléments suivants [3]:

    Hauts-de-Seine           :           ± 195 MD€ de PIB

    Seine Saint-Denis      :           ± 73  MD€

    Val-de-Marne            :           ± 68  MD€

    Yvelines                      :           ± 67  MD€

    Essonne                      :           ± 57  MD€

    Seine-et-Marne          :           ± 49  MD€

    Val d’Oise                   :           ± 41  Md€      

    Ajoutons donc au PIB de six des sept départements de l’Île-de-France les + 3% de l’économie illicite, « tarif » de la France entière. Et redressons notre « Italie interne » des 12% de son modèle transalpin en combinazzione ; on a ainsi le (réaliste) PIB départemental suivant :

    Hauts-de-Seine           :           ± 201 MD€

    Seine Saint-Denis      :           ± 82  MD€

    Val-de-Marne            :           ± 70  MD€

    Yvelines                      :           ± 69  MD€

    Essonne                      :           ± 59  MD€

    Seine-et-Marne          :           ± 50  MD€

    Val d’Oise                   :           ± 42  MD€      

    De loin, la Seine Saint-Denis est ainsi le 2e département le plus riche d’Île-de-France ; en outre, le PIB des Hauts-de-Seine est faussement gonflé par La Défense, quartier où de grands groupes ont leur siège social, paient taxes, impôts, etc. Enfin, la fortune invisible du « Neuf-Trois » irrigue surtout ses fameux « quartiers sensibles », où vivent les médiatiques « misérables ».

    La Seine Saint-Denis, département pauvre parmi les pauvres ?

     Plus que douteux, décidément.. ■ 

    *** Fact-checkers ! Toutes références & calculs à disposition sur demande.

    [1] « Les narcos français brisent l’omerta », Albin Michel, février 2021.

    [2] OECD – Regional economy, Gross Domestic Products, Small Regions TL3 ; l’Île de France y figure sous les nomenclatures FR102 (77) FR103 (78), FR104 (91), FR105 (92), FR106 (93), FR107 (94), FR108 (95). Dernière année disponible, 2016.

    [3] Montants donnés par l’OCDE en US$ et convertis en €, à la parité du 30/12/2016.

     

    Xavier Raufer

    Docteur en géopolitique et criminologue.

    Il enseigne dans les universités Panthéon-Assas (Paris II), George Mason (Washington DC) et Université de Sciences politiques et de droit (Pékin)  

    Source : https://atlantico.fr/