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turquie - Page 2

  • La Turquie a expulsé un peu plus de 59.000 migrants en situation irrégulière jusqu’à présent cette année

    Publié par Guy Jovelin le 01 août 2022

    La Turquie a expulsé un peu plus de 59 000 migrants en situation irrégulière jusqu’à présent cette année, en hausse de 136 % par rapport à la même période l’an dernier, selon les chiffres officiels.

    Selon les données de la Direction de la gestion des migrations du ministère de l’Intérieur, 83 934 migrants irréguliers se sont vu refuser l’entrée en Turquie au cours des sept premiers mois de 2022, tandis qu’un total de 451 096 migrants irréguliers dans les provinces de l’est et du sud se sont vu refuser l’entrée au cours de l’année 2021.

    Au total, 358 736 migrants en situation irrégulière ont été expulsés depuis 2016, a-t-il indiqué.

    Au cours des sept premiers mois de cette année, 144 vols privés ont expulsé 35 728 personnes vers l’Afghanistan tandis que 7 214 ont été renvoyés au Pakistan, a-t-il ajouté Pendant ce temps, 514 358 Syriens sont retournés volontairement dans leur pays, selon les chiffres.

    La Turquie, qui accueille déjà 4 millions de réfugiés – plus que n’importe quel pays au monde – prend de nouvelles mesures de sécurité à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières pour empêcher un nouvel afflux de migrants.

    L’avenir de près de 5 millions de migrants, principalement des Syriens, en Turquie a suscité un débat houleux dans la politique turque ces derniers mois. Les migrants et les réfugiés en Turquie retourneront volontairement dans leur pays une fois la paix établie, a déclaré le président Recep Tayyip Erdoğan à ce sujet.

    Daily Sabah via fdesouche

  • La Turquie interdit le franchissement des détroits à l’Otan

    Publié par Guy Jovelin le 03 juin 2022

    lesmoutonsrebelles

    Cette interdiction atteste que la Turquie considère cet exercice, non seulement comme une expérimentation de l’interopérabilité des forces de l’Otan, mais aussi comme jouant un rôle dans la guerre en Ukraine. Elle estime que laisser passer cette armada mettrait sa propre sécurité en danger.

    Le président turc avait téléphoné le 30 mai à son homologue russe.

    Source : voltairenet.org

     

     

  • “La Turquie choisit l’Occident” : comment Erdogan bascule face à Poutine après l’invasion russe

    Publié par Guy Jovelin le 01 mars 2022

    "La Turquie choisit l'Occident" : comment Erdogan bascule face à Poutine après l'invasion russe

    La guerre en Ukraine met un terme à la politique d’équilibre entre Russes et Américains pratiquée par Ankara ces dernières années.

    Jusqu’à présent, Moscou semblait le plan B parfait pour Recep Tayyip Erdogan. Ces dernières années, alors que la Turquie s’éloignait de ses alliés de l’Otan et d’une perspective d’adhésion à l’Union européenne (UE), le président turc s’est efforcé de développer de bons rapports avec le Kremlin. Il est allé jusqu’à acheter le système de défense antiaérienne russe S-400 en 2017, au prix de lourdes sanctions américaines et de l’expulsion d’Ankara du programme d’avions de combat de dernière génération F-35. 

    Mais l’invasion de l’Ukraine, un pays avec lequel Ankara entretient d’excellentes relations, a rendu intenable cette politique d’équilibre entre la Russie et l’Occident. “Dans ce contexte de tensions extrêmes et de retour d’une forme de Guerre froide, la Turquie va à nouveau choisir le camp occidental, c’est très clair”, affirme ainsi Sinan Ülgen, ancien diplomate et directeur du centre de réflexion stambouliote Edam. 

    (…)

    www.lexpress.fr via fdesouche

  • En Turquie la situation économique est telle que le gouvernement incite la population au végétarisme

    Publié par Guy Jovelin le 01 décembre 2021

    http://view.robothumb.com/leblogalupus.com/

    PAR  LE  

    En Turquie la situation économique est telle que le gouvernement incite la population au végétarisme
    Le prix des denrées alimentaires a augmenté de plus de 20% en un temps record. (AP Photo/Francisco Seco) –

    Les Turcs sont confrontés à la fois à la hausse des prix alimentaires et à la perte de valeur de leur monnaie. À tel point qu’un proche du président Erdoğan vient de leur conseiller de passer au végétarisme et d’éviter le gaspillage alimentaire. Pendant ce temps, les pays voisins s’inquiètent pour leurs propres revenus.

    Moins de viande pour tenir le coup

    Pour contrecarrer la crise, le gouvernement turc semble bien démuni, alors que le président Erdoğan s’entête dans une politique économique considérée comme erronée par les économistes, y compris turcs, qui tentent sans succès de le convaincre d’inverser la tendance..

    Zülfü Demirbağ, un politicien appartenant au même parti que le président, vient d’appeler la population à drastiquement changer ses habitudes afin de mieux résister à la crise. Il a appelé les citoyens turcs à adopter un régime majoritairement végétarien: « Au lieu de manger 1 à 2 kilos de viande par mois, mangeons un demi-kilo. Nous achetons 2 kils de tomates et la moitié va à la poubelle. Eh bien, achetons 2 tomates » a-t-il lâché, abordant donc la question du gaspillage alimentaire.

    Un appel qui pourrait faire sourire, ou ironiser sur l’émergence d’une conscience écologique aiguë au sein du gouvernement turc, si derrière il n’y avait pas des millions de personnes qui, de part et d’autre du Bosphore, peinent à faire leurs courses. Les autorités du pays craignent d’ailleurs que la situation ne dégénère dans certaines villes: 271 comptes sur divers réseaux sociaux ont été ciblés par la police pour « avoir incité les gens à la haine en appelant les citoyens dans les rues à utiliser la violence contre les hausses de prix », selon Euractiv.

    En Grèce, on se méfie

    Une crise économique dont les conséquences risquent de dépasser les frontières de la Turquie et qui provoque des inquiétudes, en particulier de l’autre côté de la mer. La Grèce est de loin la première exportatrice vers la Turquie, et elle craint de voir sa voisine et rivale incapable de payer la note. En outre, le régime de du président Erdoğan est coutumier de la recherche de boucs émissaires en cas de difficultés dans le pays, et Athènes craint de voir Ankara agiter à nouveau le spectre de leur éternelle rivalité sur les îles et les détroits de la mer Égée.

     

  • 3 milliards d’euros : la Turquie nous remercie. Ou pas

    Publié par Guy Jovelin le 28 juin 2021

    3 milliards d’euros : la Turquie nous remercie. Ou pas

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    L’Union européenne s’apprête à renouveler avec la Turquie l’accord migratoire de 2016 et à débourser trois milliards d’euros entre 2022 et 2024, qui viendront s’ajouter aux 535 millions déjà octroyés en 2021. Théoriquement, pour que des ONG prennent en charge les réfugiés à l’intérieur de ses frontières. Le vice-président de la Commission chargé des questions migratoires a admis qu’« une partie de cet argent pourrait aussi aller à l’État turc ».

     

    Source : lesalonbeige