Publié par Guy Jovelin le 20 août 2020
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Turquie : une veuve djihadiste expulsée vers la France, sept autres devraient suivre avec leurs treize enfants
Par LePanacheFrançais le 20/08/2020 -
Erdogan rassemble des milliers de mercenaires djihadistes en Libye encadrés par des militaires turcs
Publié par Guy Jovelin le 11 août 2020
Auteur : Léo KersauzieLes services de renseignements français – et bien d’autres – s’inquiètent du développement en Libye de l’armée de mercenaires encadrée par des militaires turcs.
Sur base d’un accord signé le 22 novembre 2019 entre le gouvernement libyen et son homologue turc, Erdogan avait aussitôt commencé à déployer des militaires turcs en Libye avec un équipement important (blindés, avions de combat, hélicoptères).
Aujourd’hui, ce sont environ 16.000 mercenaires qui se trouvent sur le sol libyen, encadrés par 3.000 militaires turcs. Et ces mercenaires qu’encadre l’armée turque sont des djihadistes. Beaucoup ont combattu précédemment parmi l’Etat Islamique. Il y a parmi eux des Syriens, des Algériens, des Tunisiens, des Soudanais,…
Cette importante force militaire djihadiste en Libye à la disposition d’Erdogan ne plait guère à l’Egypte et à l’Algérie qui y voient des risques sur leur sol pour l’avenir. Les services de renseignements français considèrent également qu’il y a là un risque sérieux que ces djihadistes viennent renforcer l’Etat Islamique toujours présent au Sahel.
Quant à la Turquie, elle estime qu’elle est désormais présente militairement pour toujours en Libye, selon les paroles du ministre turc de la Défense prononcées le 4 juillet dernier.
Tout cela est à rapprocher d’un autre fait : Erdogan se veut le protecteur des Frères Musulmans et veut contribuer à étendre leur influence en Libye et plus généralement sur le continent africain.
L’avenir s’annonce mouvementé !
Source : medias-presse.info
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Turquie : 4 militants d’Amnesty International condamnés pour « terrorisme »
Publié par Guy Jovelin le 03 juillet 2020
Par Sebastien de Lyon le 03/07/2020ISTANBUL, 3 juillet (Reuters) – Un tribunal turc a condamné pour « terrorisme » un ancien dirigeant de la branche turque d’Amnesty International à une peine de prison de plus de six ans et trois autres militants de l’organisation à deux ans et un mois, a annoncé vendredi l’ONG.
Sept militants d’Amnesty International arrêtés il y a trois ans dans le cadre de la répression menée par le régime de Recep Tayyip Erdogan à la suite du coup d’Etat manqué de 2016, ont en revanche été acquittés.
[…]
L’article dans son intégralité sur Boursorama Actualités via fdesouche
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Faire plier la Turquie.
Publié par Guy Jovelin le 23 juin 2020
L'agression opérée le 10 juin par la marine turque contre une frégate française en mission au large de la Libye pour le compte de l'organisation atlantique, constitue bel et bien un acte de guerre. En se contentant de dénoncer un "incident qui met en lumière la mort célébrale de l'OTAN", Emmanuel Macron tente d'égarer les esprits par une réaction verbale sans portée, dérivative et hors sujet.Dérivative, parce que l'OTAN dont la Turquie demeure un membre choyé par la pseudo-communauté occidentale, loin d'être au bord de l'agonie reste, malgré les prises de position distanciées de Donald Trump, un instrument majeur de la domination américaine et continue de pousser ses pions à l'est de l'Europe.Hors sujet, car ce que l'on attendrait d'un Président de la République française serait une mise en garde sévère, naturellement suivie d'effets si cet avertissement ultime n'était pas entendu, adressée à la Turquie contre toute nouvelle action touchant des éléments militaires ou civils de notre souveraineté nationale.La Turquie a enclenché une offensive globale visant à terme à la reconstitution de l'empire ottoman. Offensive économique au Maghreb, identitaire dans les Balkans, militaire en Libye ou Ankara soutient et arme le GNA islamiste et s'oppose frontalement au Maréchal Aftar qui bénéficie quant à lui de l'aide de l'Egypte qui reste pour la Turquie un objectif majeur à abattre. La proximité d'Erdogan avec les frères musulmans éradiqués par le Président Al Sissi et la volonté d'Ankara de peser durablement et profondément sur l'avenir de la région contiennent les ferments d'un conflit programmé.La France doit choisir son camp.Si la France était un État national, la Turquie se verrait avertie que tout nouvel "incident" maritime mettant en cause un de nos bâtiments se traduirait par une riposte immédiate et que tout navire hostile serait coulé.La Turquie serait prévenue que toute intrusion politique visant à mobiliser sa diaspora contre les intérêts français entraînerait la rupture des relations diplomatiques et l'expulsion sans délais de tous ses ressortissants hors du territoire national.La Turquie saurait que tout chantage à l'ouverture des voies nationales serait sanctionné par des rétorsions économiques drastiques. Mais il est vrai que dans un État national, le rétablissement des frontières et la volonté d'en finir par tous les moyens avec la déferlante avant de l'inverser par la rémigration, rendraient toute tentative en ce sens d'Ankara nulle et non avenue.Dans un État national, enfin, la France, étant sortie de l'OTAN et s'étant dotée des moyens diplomatiques et militaires de sa politique, serait libre de ses actions extérieures et de ses alliances nécessaires. -
Le chef de l’armée grecque avertit la Turquie : « Quiconque s’attaque à la Grèce, nous le brûlerons d’abord et nous verrons ensuite qui c’était »
Publié par Guy Jovelin le 21 juin 2020
Par Koba le 21/06/2020Le chef d’état major de l’armée grecque a averti la Turquie lors d’une conférence de presse au ministère grec de la défense vendredi, et a déclaré que la Grèce ne tolérera aucune violation de sa souveraineté.
Le général Konstantinos Floros, chef de l’état-major général de la défense nationale hellénique, est intervenu après avoir écouté le ministre turc des affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu affirmer que la Grèce ne pouvait pas exercer sa pleine souveraineté dans les îles grecques proches de la Turquie. Ceci est en contradiction avec le droit international.
(…) Floros a cependant lancé un avertissement fort contre la Turquie, en déclarant : « Les forces armées sont une armée de terre, une marine et une force aérienne organisées. Il est très difficile de les affronter et quiconque le fera devra payer un prix très élevé, ce que nos voisins savent ».
« Une réponse militaire est une possibilité. Personne ne peut l’exclure », a-t-il déclaré lorsqu’on lui a demandé quel type de réponse pourrait être apportée à toute provocation turque.
« Si quelque chose comme cela se produit sur un groupe d’îles, cela s’étendra immédiatement à d’autres régions », a-t-il dit, ajoutant que tout accident en mer Égée sera causé par la pression quotidienne créée par la Turquie.
Le commentaire le plus frappant est cependant lorsqu’il a déclaré que « quiconque attaque le territoire grec, nous le brûlerons d’abord et nous verrons ensuite qui c’était ».