Publié par Guy Jovelin le 12 mars 2020
Greek authorities use a giant fan to blow tear gas back onto the Turkish side of the border —via @e_amyna
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Publié par Guy Jovelin le 12 mars 2020
Greek authorities use a giant fan to blow tear gas back onto the Turkish side of the border —via @e_amyna
Publié par Guy Jovelin le 12 mars 2020
NICOSIE, Chypre (AP) – Chypre fait plus que doubler le nombre de fonctionnaires chargés de l’examen des demandes d’asile, raccourcit les délais de dépôt des demandes et accélère les expulsions dans le cadre d’une nouvelle série de mesures visant à faire face à une forte augmentation des arrivées de migrants, a déclaré mardi le ministre de l’intérieur du pays.
(…) Le gouvernement de Chypre dit avoir le plus grand nombre de demandeurs d’asile par rapport à sa population parmi tous les autres Etats membres de l’Union européenne – environ 3,8% de sa population.
Le gouvernement accuse la Turquie de faire passer les migrants via l’autoproclamée République turque de Chypre-Nord afin de modifier délibérément la substance démographique du pays.
Le nord de Chypre est occupé depuis 1974 lorsque la Turquie l’a envahie après un coup d’État des partisans de l’union avec la Grèce.
(…) AP News via fdesouche
Publié par Guy Jovelin le 07 mars 2020
Rédigé par notre équipe le 06 mars 2020
Il est des crises qui se font le révélateur d’une décadence assumée ou d’un réveil annoncé. La crise migratoire opérée par la Turquie contre l’Europe en est une. Elle diffère largement des autres crises migratoires de ces dernières années. En effet, les immigrés cherchant à pénétrer en Europe ne le faisaient, jusqu’ici, que de manière désordonnée et en s’organisant par eux-mêmes. Si des passeurs structuraient ces entrées illégales, il était toutefois question d’acteurs privés œuvrant illégalement au sein d’Etats en décompositions (aidés, toutefois, par des ONG occidentales, qui avaient finis par se reconvertir en taxis des mers, avant que leurs manœuvres ne soient mises au grand jour par l’action du C-Star, le bateau européen financé par le réseau Génération Identitaire).
Aujourd’hui, l’immigration illégale est devenue la politique étrangère officielle d’un Etat voisin de l’Europe : la Turquie. Il ne s’agit donc plus de combattre un phénomène, mais un Etat. Et si l’Europe pouvait se permettre (aux yeux des plus naïfs) de se laisser attendrir par des flux d’immigrés incontrôlés, elle ne doit pas laisser impuni cet affront que lui fait la Turquie à la face du monde. Laisser un Etat voisin comme la Turquie la déstabiliser impunément serait envoyer un message dramatique à l’international. Cela signifierait que l’Europe ne pèse plus rien (et nous ne parlons pas ici de l’Union européenne, mais bien de l’Europe, car une action concertée des nations européennes suffirait à surmonter cette crise).
C’est la crédibilité de tout Européen à l’international qui est en jeu. La crédibilité de nos entreprises (comme l’a montré l’exemple de Frédéric Pierucci et de Carlos Ghosn, on n’hésite déjà plus à rudoyer nos chefs économiques à l’étranger), celle de notre politique internationale (du moins ce qu’il en reste), mais aussi notre crédibilité militaire. Si de simples vagues de migrants peuvent déstabiliser nos nations, que vont penser les Turcs ou encore les Chinois de notre capacité à gérer les crises sécuritaires, et donc militaires ? Car il est bien loin le temps où les pays européens faisaient la guerre contre des puissances égales ; de nos jours, nous ne nous engageons que dans des combats asymétriques de faible intensité.
Des pays comme la Turquie (mais il en va de même de la Russie, de la Chine et des Etats-Unis) ne respectent que la force. Et Ankara n’hésite pas à l’employer : elle a envoyé un millier de policiers appartenant à ses forces spéciales aux frontières gréco-turques, afin d’empêcher la Grèce de refouler les immigrés tentant de forcer ses portes. La Turquie distribue des pinces afin que les arrivants puissent découper les fils barbelés. Les masses déployées par la Turquie sont acheminées en bus par l’Etat afin de gagner rapidement la frontière européenne.
L’heure n’est donc plus à l’hésitation. Si les Européens souhaitent conserver le peu d’estime qu’il leur reste à l’étranger, ils doivent réagir. Bloquer entièrement la frontière européenne avec la Turquie est une nécessité vitale, qui mériterait le déploiement de milliers d’agents européens en Grèce et en Bulgarie. De fortes sanctions économiques devraient de même mettre à mal l’économie turque et obliger Ankara à revoir sa position. Enfin, la présence européenne en mer Egée devrait être renforcée : si la France et la Grèce ont fait savoir qu’elles allaient renforcer leur coopération maritime dans la région, des pays comme l’Italie, l’Espagne, voire l’Angleterre, pourraient être associés à une croissance de la présence maritime européenne dans les eaux grecques.
La Turquie a passé une ligne rouge, celle de la déstabilisation de l’Europe. Ne pas réagir serait pousser les ennemis de notre continent à augmenter leurs nuisances contre nous.
Au XIXe siècle, nombreux ont été les auteurs européens à soutenir la Grèce face à la Turquie : Lamartine, Victor Hugo, Lord Byron… Parce que la Grèce n’est pas un pays comme les autres en Europe : elle est la matrice de notre civilisation. Ne pas venir en aide à la Grèce serait suicidaire pour l’Europe. A l’inverse, à travers cette crise, les Européens ont l’occasion de se tirer de leur torpeur et de renaitre là même où leur âme fut forgée !
Source : 24heuresactu
Publié par Guy Jovelin le 06 mars 2020
La commission européenne prépare une nouvelle aide additionnelle de 500 millions d’euros pour les réfugiés syriens en Turquie et plusieurs autres mesures afin d’apaiser les tensions avec Ankara, a appris jeudi l’AFP de source européenne
Le financement de 500 millions d’euros viendra en complément des 6 milliards alloués dans le cadre de l’accord conclu en 2016 pour financer les programmes mis en oeuvre par les ONG en faveur des quelque 3,7 millions de réfugiés syriens en Turquie, a expliqué cette source. L’exécutif présidé par l’Allemande Ursula von der Leyen propose par ailleurs de faciliter la délivrance de visas en faveur des ressortissants turcs.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a pour sa part annoncé mercredi le déblocage d’une aide d’urgence de 170 millions d’euros « pour les plus vulnérables en Syrie » lors de son déplacement à Ankara.
[…] rtbf.be via fdesouche
Publié par Guy Jovelin le 05 mars 2020
C’est une véritable guerre d’invasion que mène Erdogan aux pays d’Europe. Pourtant, si nos politiques ont les capacités militaires et financières de siffler la fin de la récréation, aucun gouvernement n’ose même hausser le ton face au roquet d’Istanbul.
Traduction : « La Turquie a déployé 1 000 policiers des forces spéciales à la frontière grecque « pour empêcher les refoulements » alors que des milliers de migrants tentent de pénétrer en Europe, a déclaré le ministre turc de l’Intérieur, Suleyman Soylu. »