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turquie - Page 8

  • Face à la Turquie, l’Europe doit choisir entre la force et la faiblesse

    Publié par Guy Jovelin le 07 mars 2020

    Rédigé par notre équipe le 06 mars 2020

    Il est des crises qui se font le révélateur d’une décadence assumée ou d’un réveil annoncé. La crise migratoire opérée par la Turquie contre l’Europe en est une. Elle diffère largement des autres crises migratoires de ces dernières années. En effet, les immigrés cherchant à pénétrer en Europe ne le faisaient, jusqu’ici, que de manière désordonnée et en s’organisant par eux-mêmes. Si des passeurs structuraient ces entrées illégales, il était toutefois question d’acteurs privés œuvrant illégalement au sein d’Etats en décompositions (aidés, toutefois, par des ONG occidentales, qui avaient finis par se reconvertir en taxis des mers, avant que leurs manœuvres ne soient mises au grand jour par l’action du C-Star, le bateau européen financé par le réseau Génération Identitaire).

    Aujourd’hui, l’immigration illégale est devenue la politique étrangère officielle d’un Etat voisin de l’Europe : la Turquie. Il ne s’agit donc plus de combattre un phénomène, mais un Etat. Et si l’Europe pouvait se permettre (aux yeux des plus naïfs) de se laisser attendrir par des flux d’immigrés incontrôlés, elle ne doit pas laisser impuni cet affront que lui fait la Turquie à la face du monde. Laisser un Etat voisin comme la Turquie la déstabiliser impunément serait envoyer un message dramatique à l’international. Cela signifierait que l’Europe ne pèse plus rien (et nous ne parlons pas ici de l’Union européenne, mais bien de l’Europe, car une action concertée des nations européennes suffirait à surmonter cette crise).

    C’est la crédibilité de tout Européen à l’international qui est en jeu. La crédibilité de nos entreprises (comme l’a montré l’exemple de Frédéric Pierucci et de Carlos Ghosn, on n’hésite déjà plus à rudoyer nos chefs économiques à l’étranger), celle de notre politique internationale (du moins ce qu’il en reste), mais aussi notre crédibilité militaire. Si de simples vagues de migrants peuvent déstabiliser nos nations, que vont penser les Turcs ou encore les Chinois de notre capacité à gérer les crises sécuritaires, et donc militaires ? Car il est bien loin le temps où les pays européens faisaient la guerre contre des puissances égales ; de nos jours, nous ne nous engageons que dans des combats asymétriques de faible intensité.

    Des pays comme la Turquie (mais il en va de même de la Russie, de la Chine et des Etats-Unis) ne respectent que la force. Et Ankara n’hésite pas à l’employer : elle a envoyé un millier de policiers appartenant à ses forces spéciales aux frontières gréco-turques, afin d’empêcher la Grèce de refouler les immigrés tentant de forcer ses portes. La Turquie distribue des pinces afin que les arrivants puissent découper les fils barbelés. Les masses déployées par la Turquie sont acheminées en bus par l’Etat afin de gagner rapidement la frontière européenne.

    L’heure n’est donc plus à l’hésitation. Si les Européens souhaitent conserver le peu d’estime qu’il leur reste à l’étranger, ils doivent réagir. Bloquer entièrement la frontière européenne avec la Turquie est une nécessité vitale, qui mériterait le déploiement de milliers d’agents européens en Grèce et en Bulgarie. De fortes sanctions économiques devraient de même mettre à mal l’économie turque et obliger Ankara à revoir sa position. Enfin, la présence européenne en mer Egée devrait être renforcée : si la France et la Grèce ont fait savoir qu’elles allaient renforcer leur coopération maritime dans la région, des pays comme l’Italie, l’Espagne, voire l’Angleterre, pourraient être associés à une croissance de la présence maritime européenne dans les eaux grecques.

    La Turquie a passé une ligne rouge, celle de la déstabilisation de l’Europe. Ne pas réagir serait pousser les ennemis de notre continent à augmenter leurs nuisances contre nous.

    Au XIXe siècle, nombreux ont été les auteurs européens à soutenir la Grèce face à la Turquie : Lamartine, Victor Hugo, Lord Byron… Parce que la Grèce n’est pas un pays comme les autres en Europe : elle est la matrice de notre civilisation. Ne pas venir en aide à la Grèce serait suicidaire pour l’Europe. A l’inverse, à travers cette crise, les Européens ont l’occasion de se tirer de leur torpeur et de renaitre là même où leur âme fut forgée !

     

    Source : 24heuresactu

  • Turquie : 500 millions d’euros d’aides et faciliter la délivrance de visas, les mesures de la commission européenne pour apaiser Ankara

    Publié par Guy Jovelin le 06 mars 2020

    Par  le 05/03/2020

    La commission européenne prépare une nouvelle aide additionnelle de 500 millions d’euros pour les réfugiés syriens en Turquie et plusieurs autres mesures afin d’apaiser les tensions avec Ankara, a appris jeudi l’AFP de source européenne

    Le financement de 500 millions d’euros viendra en complément des 6 milliards alloués dans le cadre de l’accord conclu en 2016 pour financer les programmes mis en oeuvre par les ONG en faveur des quelque 3,7 millions de réfugiés syriens en Turquie, a expliqué cette source. L’exécutif présidé par l’Allemande Ursula von der Leyen propose par ailleurs de faciliter la délivrance de visas en faveur des ressortissants turcs.

    Apaiser Ankara

    Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a pour sa part annoncé mercredi le déblocage d’une aide d’urgence de 170 millions d’euros « pour les plus vulnérables en Syrie » lors de son déplacement à Ankara.

    […] rtbf.be via fdesouche

  • La Turquie déploie 1000 policiers des « forces spéciales » pour empêcher le refoulement des migrants par la Grèce

    Publié par Guy Jovelin le 05 mars 2020

    C’est une véritable guerre d’invasion que mène Erdogan aux pays d’Europe. Pourtant, si nos politiques ont les capacités militaires et financières de siffler la fin de la récréation, aucun gouvernement n’ose même hausser le ton face au roquet d’Istanbul.

    Traduction : « La Turquie a déployé 1 000 policiers des forces spéciales à la frontière grecque « pour empêcher les refoulements » alors que des milliers de migrants tentent de pénétrer en Europe, a déclaré le ministre turc de l’Intérieur, Suleyman Soylu. »

  • La Turquie lance une offensive contre le régime syrien

    Publié par Guy Jovelin le 03 mars 2020

    Rédigé par notre équipe le 02 mars 2020.

    Erdogan a lancé, ce dimanche, une offensive des forces aériennes turques contre les troupes syriennes stationnées dans la région d’Idlib, en représailles aux soldats trucs tués par ces dernières. En février, ce sont 54 militaires turcs qui ont été tués dans la région. Parmi eux, 33 l’ont été sous les coups de l’aviation russo-syrienne.

    Face à cette poussée de l’aviation turque, la Russie semble, jusqu’à présent, rester en retrait. Aussi, il semble que Moscou cherche à ne pas se poser comme l’adversaire d’Ankara, et ce malgré les tensions croissantes entre les deux pays. Malgré leur inimité actuelle, les deux pays semblent toujours vouloir s’entendre, conscients qu’un conflit militaire ne ferait en définitive qu’un seul vainqueur : les Etats-Unis. Hulusi Akar, ministre de la Défense de la Turquie, est allé jusqu’à préciser que son pays n’avait pas l’intention d’entrer dans une confrontation avec la Russie.

    Selon Ankara, les forces turques ont détruit, dimanche, une centaine de chars, plusieurs systèmes défensifs anti-aérien, ainsi que deux avions de combats syriens. A ceci s’ajoute, depuis le 27 février, un drone, huit hélicoptères et soixante-douze obusiers.

    En réponse à cette escalade militaire, un sommet réunissant la France, l’Allemagne, la Russie et la Turquie devrait avoir lieu le 5 mars prochain. En effet, la Turquie appelle la France et l’Allemagne à davantage s’impliquer dans la crise syrienne afin d’éviter un afflux trop important de réfugiés.

    En faisant cette demande, tout en relâchant son contrôle sur les immigrés souhaitant se rendre en Europe (les postes-frontières grecs sont en ce moment même en prise avec des milliers de Syriens qui tentent d’en forcer le passage), la Turquie entend exercer un chantage migratoire sur l’Europe, qui a eu la faiblesse de lui déléguer la protection de sa frontière du sud-est. Par ailleurs, les Turcs comme les Européens paient aujourd’hui leur soutien aux forces qui ont déstabilisé la Syrie des années durant.

    Prises en étau entre les forces turques et les forces russo-syriennes, les populations d’Idlib doivent effectivement être la cible d’une politique de stabilisation de la part de la France et de l’Allemagne. Car, si les Européens ne s’impliquent pas davantage pour temporiser les relations entre Damas et Ankara, les flux de réfugiés tendront à s’accroître encore davantage. Moscou, qui se retrouve coincé entre son allié syrien et l’encombrant allié turc, semble de même souhaité l’implication de Paris et Berlin. D’autant plus que la tenue d’un tel sommet éloignerait une possible nouvelle implication américaine.

    Pour la France, cela pourrait être l’occasion de revenir dans le jeu du Proche-Orient et de tourner la page de son suivisme atlantiste, qui avait entraîné sa perte d’influence et de reconnaissance comme acteur historique de la région.

     

    Source : 24heuresactu

  • La Turquie affrète des bus pour expulser des migrants vers l’Europe

    Publié par Guy Jovelin le 28 février 2020

    Profitant du choc créé par la mort de ses soldats, la Turquie est décidée à obtenir le soutien des pays de l’UE et des Etats-unis dans le dossier syrien. Pour ce faire, Erdogan enclenche une opération de pression migratoire sur l’Europe en affrétant des véhicules et faire grossir rapidement les flux de clandestins. Engoncée dans des postures idéologiques cosmopolites et incapable de fermeté, l’UE risque de céder rapidement au chantage du roquet d’Istanbul.

     

    Source : contre-info