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turquie - Page 9

  • Situation à Idlib: les USA pourraient mettre des Patriot à la disposition de la Turquie, selon Ankara

    Publié par Guy Jovelin le 21 février 2020

     
    © Sputnik . Mikhaïl Voskressenski

    La Turquie pourrait se voir livrer des systèmes de missiles américains Patriot au vu de la situation à Idlib, en Syrie, a fait savoir le ministre turc de la Défense.

    Le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, a déclaré ce jeudi 20 février que, compte tenu de la situation à Idlib, en Syrie, les États-Unis pourraient livrer à Ankara des systèmes de missiles Patriot.

    «Les États-Unis déclarent qu’ils nous soutiennent à Idlib. Il est évident qu’il ne s’agit pas de l’implantation de bases militaires américaines dans le secteur. Il pourrait être question de soutien sous forme de systèmes Patriot, notamment de pays d’Europe. On apprécierait de telles propositions», a-t-il indiqué.

    Dans une interview à la chaîne CNN Türk, il a également précisé les conditions du retrait de la Turquie de Syrie.

    «Quand il y aura une Constitution, quand des élections légitimes se seront tenues et quand il y aura des dirigeants légitimes au pouvoir dans le pays, un État démocratique. Chacun occupera sa place et nous occuperons la nôtre.»

    Interrogé au sujet de l'aide qui pourrait être éventuellement accordée par les États-Unis, Hulusi Akar a évoqué une série d’attaques.

    «Notre pays s’est retrouvé confornté à une menace aérienne et balistique et a connu certains évènements. Nous pourrions recevoir une aide, des Patriot», a-t-il précisé.

    Cette annonce a été faite dans le contexte de tensions croissantes entre Damas et Ankara à Idlib.

    Négociations Russie-Turquie

     

    Recep Tayyip Erdogan s’est dit précédemment insatisfait des négociations avec la Russie sur la situation dans ce gouvernorat syrien et a annoncé le 19 février qu’une nouvelle opération militaire dans cette région «n’était qu’une question de temps» et qu’elle pourrait «commencer à tout moment».

    Moscou a instantanément réagi à l’annonce d’un éventuel lancement d’une opération militaire turque à Idlib, considérant cette option comme le «pire scénario». Le Président turc a déclaré à son tour ne pas croire que la Russie prenne part à une éventuelle confrontation entre forces turques et syriennes dans la zone de désescalade.

     

    Source : sputniknews.com

  • Le Parti de la France demande des mesures sévères contre la Turquie.

    Publié par Guy Jovelin le 27 novembre 2019

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    Un communiqué du Parti de la France.

    Mettant ses menaces à exécution, le maître chanteur Erdogan, dictateur de la République islamique de Turquie, vient de laisser plus de 50 000 "réfugiés" venus de Syrie, d'Irak et d'ailleurs, se répandre vers l'Europe, renouant ainsi avec sa politique de déversement migratoire qui, en 2015, avait conduit à une arrivée massive de clandestins en Allemagne, en Hongrie, en Autriche et en France. Déferlante que l'accord scélérat conclu entre Berlin et Ankara n'avait que momentanément jugulée, créant les conditions d'une véritable bombe à retardement et faisant ainsi d'Erdogan le maître du jeu et des frontières.

    Face à la perspective d'une nouvelle ruée migratoire vers le continent, l'Union européenne, loin de prendre les mesures de rétorsion qui s'imposeraient contre la Turquie, se prépare à payer rançon : 1,5 milliards d'Euros qui viendront s'ajouter aux 8 milliards versés en 2017 et aux 3 milliards accordés pour la période 2018/2019.
     
    Le Parti de la France condamne cette lâcheté de l'UE. Il demande l'arrêt immédiat de tout versement d'aide à la Turquie, la mise en place d'un verrouillage absolu des frontières extérieures de l'Europe, la fin immédiate des négociations sur son éventuelle intégration historiquement, identitairement et stratégiquement criminelle à l'Europe, ainsi que, dans une perspective d'endiguement, la mise en œuvre d'une série de sanctions économiques et politiques sévères contre le régime turque dont Erdogan veut faire la base de son ambition de reconstituer l'Empire ottoman et le retour au Pays des ressortissants turcs présents sur le sol européen.
     
    Pour le Parti de la France, on ne traite pas avec les maîtres chanteurs, on ne compose pas avec les États terroristes, on les réduit.
     
    Jean-François Touzé
    Délégué national du PdF
  • La Turquie bombarde et l’Union Européenne donne un milliard

    Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2019

    Dans le contexte d’une Turquie qui bombarde la Syrie, l’Union Européenne a décidé d’offrir à nouveau un milliard d’euros à Erdogan.

    Jeudi dernier, d’Ankara, le vice-président américain Mike Pence annonçait ce que les États-Unis appellent un « cessez-le-feu » et que les Turcs n’hésitent pas à désigner comme une « pause » dans le conflit. Un arrêt de 5 jours dans les combats, le temps pour les Kurdes de se replier à 30 km au sud de la frontière syrienne.

    Ce même jour, le conseil européen de Bruxelles publie une condamnation de l’attaque unilatérale turque contre les Kurdes mais en même temps, poussé par l’Allemagne, engage le payement d’une nouvelle tranche des sommes destinées à Ankara sur la base de l’accord de 2016. Celui qui, en échange du traitement des réfugiés syriens en Turquie, oblige l’Union européenne à régler à Erdogan 6 milliards d’euros. Pour acheter la paix sociale en Europe !

    La chancelière allemande Merkel a peur de se retrouver avec 500 000, si ce n’est plus, de réfugiés syriens en Allemagne, comme cela est arrivé en 2015 et 2016. D’où cet amoindrissement de ton envers la Turquie et les négociations lancées pour empêcher Erdogan de donner suite à ses menaces d’envoyer les « migrants » en territoire européen.

    La Turquie bombarde et l’Europe paye ! Telle est la conclusion de l’action de l’Union Européenne dans le contexte syrien des derniers jours. Une UE toujours plus faible et ridicule sur le plan international, soumise qu’elle est au bon vouloir du « sultan » turc.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • La ministre des sports demande une sanction exemplaire contre la Turquie après le geste des joueurs célébrant le but d’égalisation

    Publié par Guy Jovelin le 15 octobre 2019

    Par  le 15/10/2019

    Alors que tout s’était bien passé jusque-là malgré les craintes, les joueurs turcs ont un peu gâché la soirée en fêtant leur but avec un salut militaire qui fait scandale.

    (…) Puis la Turquie a égalisé. Et les joueurs turcs ont fêté ce but avec un nouveau salut militaire, ce geste qui fait débat. La ministre des sports, Roxana Maracineanu a d’ailleurs exhorté l’instance européenne à réagir fermement.

    Roxana Maracineanu
    @RoxaMaracineanu
     

    Merci à la @FFF et aux forces de l’ordre pour leur travail afin d’assurer le bon déroulement du match. Les joueurs turcs ont gâché ces efforts en réalisant un salut militaire, contraire à l’esprit sportif. Je demande à @UEFAcom_fr une sanction exemplaire.

     
     
  • Turquie : les quatre leviers du chantage.

    Publié par Guy Jovelin le 09 septembre 2019

     

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    L'avis de Jean-François Touzé
    membre du Bureau Politique de parti de la France :
     
    Le sultan Erdogan est un maître chanteur. Comme tous les maîtres chanteurs, il tente de faire jouer plusieurs leviers à la fois pour parvenir à ses fins.
     
    Levier de la déferlante migratoire quand il menace l'Europe - si la manne financière internationale consentie à Ankara ne venait pas à être rehaussée - de rouvrir les portes du continent à la multitude de réfugiés confinés en Turquie qui n'attendent qu'un signal pour reprendre leur marabunta vers les villes occidentales.
     
    Levier de la diaspora turque en Allemagne ou en France pour que Berlin et Paris ne s'opposent pas aux positions ottomanes sur la question kurde et, plus généralement, sur les intérêts régionaux turques.
     
    Levier de son appartenance à l'OTAN pour mieux affirmer ses ambitions héritées de son passé impérial.
     
    Levier enfin de l'aide au terrorisme islamique dans une recherche à long terme d'un leadership sunnite.
     
    Comme tous les dictateurs, Erdogan avance ses pions tant qu'il sait pouvoir le faire sans résistance.
     
    L''Europe occidentale, aboulique et impuissante, est un otage consentant.