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turquie - Page 9

  • La Turquie lance une offensive contre le régime syrien

    Publié par Guy Jovelin le 03 mars 2020

    Rédigé par notre équipe le 02 mars 2020.

    Erdogan a lancé, ce dimanche, une offensive des forces aériennes turques contre les troupes syriennes stationnées dans la région d’Idlib, en représailles aux soldats trucs tués par ces dernières. En février, ce sont 54 militaires turcs qui ont été tués dans la région. Parmi eux, 33 l’ont été sous les coups de l’aviation russo-syrienne.

    Face à cette poussée de l’aviation turque, la Russie semble, jusqu’à présent, rester en retrait. Aussi, il semble que Moscou cherche à ne pas se poser comme l’adversaire d’Ankara, et ce malgré les tensions croissantes entre les deux pays. Malgré leur inimité actuelle, les deux pays semblent toujours vouloir s’entendre, conscients qu’un conflit militaire ne ferait en définitive qu’un seul vainqueur : les Etats-Unis. Hulusi Akar, ministre de la Défense de la Turquie, est allé jusqu’à préciser que son pays n’avait pas l’intention d’entrer dans une confrontation avec la Russie.

    Selon Ankara, les forces turques ont détruit, dimanche, une centaine de chars, plusieurs systèmes défensifs anti-aérien, ainsi que deux avions de combats syriens. A ceci s’ajoute, depuis le 27 février, un drone, huit hélicoptères et soixante-douze obusiers.

    En réponse à cette escalade militaire, un sommet réunissant la France, l’Allemagne, la Russie et la Turquie devrait avoir lieu le 5 mars prochain. En effet, la Turquie appelle la France et l’Allemagne à davantage s’impliquer dans la crise syrienne afin d’éviter un afflux trop important de réfugiés.

    En faisant cette demande, tout en relâchant son contrôle sur les immigrés souhaitant se rendre en Europe (les postes-frontières grecs sont en ce moment même en prise avec des milliers de Syriens qui tentent d’en forcer le passage), la Turquie entend exercer un chantage migratoire sur l’Europe, qui a eu la faiblesse de lui déléguer la protection de sa frontière du sud-est. Par ailleurs, les Turcs comme les Européens paient aujourd’hui leur soutien aux forces qui ont déstabilisé la Syrie des années durant.

    Prises en étau entre les forces turques et les forces russo-syriennes, les populations d’Idlib doivent effectivement être la cible d’une politique de stabilisation de la part de la France et de l’Allemagne. Car, si les Européens ne s’impliquent pas davantage pour temporiser les relations entre Damas et Ankara, les flux de réfugiés tendront à s’accroître encore davantage. Moscou, qui se retrouve coincé entre son allié syrien et l’encombrant allié turc, semble de même souhaité l’implication de Paris et Berlin. D’autant plus que la tenue d’un tel sommet éloignerait une possible nouvelle implication américaine.

    Pour la France, cela pourrait être l’occasion de revenir dans le jeu du Proche-Orient et de tourner la page de son suivisme atlantiste, qui avait entraîné sa perte d’influence et de reconnaissance comme acteur historique de la région.

     

    Source : 24heuresactu

  • La Turquie affrète des bus pour expulser des migrants vers l’Europe

    Publié par Guy Jovelin le 28 février 2020

    Profitant du choc créé par la mort de ses soldats, la Turquie est décidée à obtenir le soutien des pays de l’UE et des Etats-unis dans le dossier syrien. Pour ce faire, Erdogan enclenche une opération de pression migratoire sur l’Europe en affrétant des véhicules et faire grossir rapidement les flux de clandestins. Engoncée dans des postures idéologiques cosmopolites et incapable de fermeté, l’UE risque de céder rapidement au chantage du roquet d’Istanbul.

     

    Source : contre-info

  • Situation à Idlib: les USA pourraient mettre des Patriot à la disposition de la Turquie, selon Ankara

    Publié par Guy Jovelin le 21 février 2020

     
    © Sputnik . Mikhaïl Voskressenski

    La Turquie pourrait se voir livrer des systèmes de missiles américains Patriot au vu de la situation à Idlib, en Syrie, a fait savoir le ministre turc de la Défense.

    Le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, a déclaré ce jeudi 20 février que, compte tenu de la situation à Idlib, en Syrie, les États-Unis pourraient livrer à Ankara des systèmes de missiles Patriot.

    «Les États-Unis déclarent qu’ils nous soutiennent à Idlib. Il est évident qu’il ne s’agit pas de l’implantation de bases militaires américaines dans le secteur. Il pourrait être question de soutien sous forme de systèmes Patriot, notamment de pays d’Europe. On apprécierait de telles propositions», a-t-il indiqué.

    Dans une interview à la chaîne CNN Türk, il a également précisé les conditions du retrait de la Turquie de Syrie.

    «Quand il y aura une Constitution, quand des élections légitimes se seront tenues et quand il y aura des dirigeants légitimes au pouvoir dans le pays, un État démocratique. Chacun occupera sa place et nous occuperons la nôtre.»

    Interrogé au sujet de l'aide qui pourrait être éventuellement accordée par les États-Unis, Hulusi Akar a évoqué une série d’attaques.

    «Notre pays s’est retrouvé confornté à une menace aérienne et balistique et a connu certains évènements. Nous pourrions recevoir une aide, des Patriot», a-t-il précisé.

    Cette annonce a été faite dans le contexte de tensions croissantes entre Damas et Ankara à Idlib.

    Négociations Russie-Turquie

     

    Recep Tayyip Erdogan s’est dit précédemment insatisfait des négociations avec la Russie sur la situation dans ce gouvernorat syrien et a annoncé le 19 février qu’une nouvelle opération militaire dans cette région «n’était qu’une question de temps» et qu’elle pourrait «commencer à tout moment».

    Moscou a instantanément réagi à l’annonce d’un éventuel lancement d’une opération militaire turque à Idlib, considérant cette option comme le «pire scénario». Le Président turc a déclaré à son tour ne pas croire que la Russie prenne part à une éventuelle confrontation entre forces turques et syriennes dans la zone de désescalade.

     

    Source : sputniknews.com

  • Le Parti de la France demande des mesures sévères contre la Turquie.

    Publié par Guy Jovelin le 27 novembre 2019

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    Un communiqué du Parti de la France.

    Mettant ses menaces à exécution, le maître chanteur Erdogan, dictateur de la République islamique de Turquie, vient de laisser plus de 50 000 "réfugiés" venus de Syrie, d'Irak et d'ailleurs, se répandre vers l'Europe, renouant ainsi avec sa politique de déversement migratoire qui, en 2015, avait conduit à une arrivée massive de clandestins en Allemagne, en Hongrie, en Autriche et en France. Déferlante que l'accord scélérat conclu entre Berlin et Ankara n'avait que momentanément jugulée, créant les conditions d'une véritable bombe à retardement et faisant ainsi d'Erdogan le maître du jeu et des frontières.

    Face à la perspective d'une nouvelle ruée migratoire vers le continent, l'Union européenne, loin de prendre les mesures de rétorsion qui s'imposeraient contre la Turquie, se prépare à payer rançon : 1,5 milliards d'Euros qui viendront s'ajouter aux 8 milliards versés en 2017 et aux 3 milliards accordés pour la période 2018/2019.
     
    Le Parti de la France condamne cette lâcheté de l'UE. Il demande l'arrêt immédiat de tout versement d'aide à la Turquie, la mise en place d'un verrouillage absolu des frontières extérieures de l'Europe, la fin immédiate des négociations sur son éventuelle intégration historiquement, identitairement et stratégiquement criminelle à l'Europe, ainsi que, dans une perspective d'endiguement, la mise en œuvre d'une série de sanctions économiques et politiques sévères contre le régime turque dont Erdogan veut faire la base de son ambition de reconstituer l'Empire ottoman et le retour au Pays des ressortissants turcs présents sur le sol européen.
     
    Pour le Parti de la France, on ne traite pas avec les maîtres chanteurs, on ne compose pas avec les États terroristes, on les réduit.
     
    Jean-François Touzé
    Délégué national du PdF
  • La Turquie bombarde et l’Union Européenne donne un milliard

    Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2019

    Dans le contexte d’une Turquie qui bombarde la Syrie, l’Union Européenne a décidé d’offrir à nouveau un milliard d’euros à Erdogan.

    Jeudi dernier, d’Ankara, le vice-président américain Mike Pence annonçait ce que les États-Unis appellent un « cessez-le-feu » et que les Turcs n’hésitent pas à désigner comme une « pause » dans le conflit. Un arrêt de 5 jours dans les combats, le temps pour les Kurdes de se replier à 30 km au sud de la frontière syrienne.

    Ce même jour, le conseil européen de Bruxelles publie une condamnation de l’attaque unilatérale turque contre les Kurdes mais en même temps, poussé par l’Allemagne, engage le payement d’une nouvelle tranche des sommes destinées à Ankara sur la base de l’accord de 2016. Celui qui, en échange du traitement des réfugiés syriens en Turquie, oblige l’Union européenne à régler à Erdogan 6 milliards d’euros. Pour acheter la paix sociale en Europe !

    La chancelière allemande Merkel a peur de se retrouver avec 500 000, si ce n’est plus, de réfugiés syriens en Allemagne, comme cela est arrivé en 2015 et 2016. D’où cet amoindrissement de ton envers la Turquie et les négociations lancées pour empêcher Erdogan de donner suite à ses menaces d’envoyer les « migrants » en territoire européen.

    La Turquie bombarde et l’Europe paye ! Telle est la conclusion de l’action de l’Union Européenne dans le contexte syrien des derniers jours. Une UE toujours plus faible et ridicule sur le plan international, soumise qu’elle est au bon vouloir du « sultan » turc.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info