Publié par Guy Jovelin le 09 juillet 2025

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Publié par Guy Jovelin le 09 juillet 2025

Publié par Guy Jovelin le 09 juillet 2025
Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, annonce un projet de création d’une « ville humanitaire sur les ruines de Rafah », où Israël transférera initialement 800 000 Gazaouis qui y seraient confinés avant de concentrer à terme les 2,2 millions d’habitants.
Israël veut créer créer une nouvelle « ville humanitaire » fermée dans le sud de la bande de Gaza, sur les ruines de Rafah
Le Times of Israël se fait l’écho de la dernière proposition du ministre de la Défense israélien, Israel Katz. Ce dernier a déclaré lundi à la presse qu’il avait chargé l’armée israélienne et son ministère de présenter un plan visant à créer une nouvelle « ville humanitaire » fermée dans le sud de la bande de Gaza, sur les ruines de Rafah.
« Selon Katz, écrit Times of Israël, l’objectif de cette zone est d’accueillir dans un premier temps quelque 600 000 Palestiniens qui vivent dans la région côtière de Mawasi depuis qu’ils ont été déplacés d’autres régions de l’enclave, après avoir été soumis à un contrôle visant à s’assurer qu’aucun membre du groupe terroriste palestinien du Hamas ne se trouve parmi eux ».
Les Palestiniens ne seront pas autorisés à quitter cette « ville humanitaire » fermée
La population serait soumise à « un contrôle de sécurité » militaire avant d’entrer, afin de s’assurer qu’aucun membre du Hamas n’en fasse partie, a précisé le ministre israélien de la Défense. Une fois admise dans une zone sous contrôle israélien, la population Gazaouie aurait l’interdiction d’en sortir, en somme y serait confinée, concentrée… Cette zone serait gérée par des organisations internationales. « Les Palestiniens ne seront pas autorisés à quitter la zone » a en effet déclaré Israël Katz.
Mais il va plus loin dans son plan : il envisage que toute la population civile de Gaza, soit plus de 2 millions de personnes, soit finalement concentrée dans cette zone, tandis que Tsahal assurerait sa sécurité à distance, et que des organismes internationaux s’emploieraient à gérer la région. Quatre sites supplémentaires de distribution d’aide humanitaire seraient créés dans la région, a-t-il déclaré.
L’objectif final de ce plan est « d’encourager les Palestiniens à « émigrer volontairement » de la bande de Gaza vers d’autres pays
Selon lui, sa stratégie permettrait de protéger les civils des zones contrôlées par le Hamas et d’affaiblir l’influence de ce groupe dans le sud de Gaza. Quatre autres sites de distribution d’aide humanitaire seraient créés dans la région. La construction de cette « ville » pourrait commencer pendant le cessez-le-feu de 60 jours entre Israël et le Hamas, en cours de négociation actuellement » a précisé le ministre israélien.
L’objectif final de ce plan est, toujours selon Katz, « d’encourager les Palestiniens à « émigrer volontairement » de la bande de Gaza vers d’autres pays, affirmant que ce plan « devait être mis en œuvre ». Cette « ville humanitaire » qui n’a d’humanitaire que le nom, pourrait être utilisée comme point de transit où les Gazaouis pourraient « résider temporairement, se déradicaliser, se réinsérer et se préparer à se réinstaller s’ils le souhaitent ».
Cette « ville humanitaire » qui n’a d’humanitaire que le nom ressemble plus à un camp de concentration
En résumé, ce plan vise « à déplacer toute la population palestinienne de la bande de Gaza » analyse Times of Israël qui précise que « les déclarations du ministre de la Défense ont été faites peu après l’arrivée de Netanyahu aux États-Unis pour rencontrer le président Donald Trump, alors que ce dernier fait pression pour conclure un accord visant à mettre fin à la guerre à Gaza et à ramener les otages encore détenus par le Hamas ».
TV5 Monde souligne que « Des experts juridiques considèrent ce plan comme une violation grave du droit international, équivalente à de l’épuration ethnique. L’avocat israélien, Michael Sfard, parle de « plan opérationnel pour un crime contre l’humanité » dans les colonnes du quotidien britannique The Guardian ».
Vraiment « ville humanitaire » ? Ou plutôt camp de concentration ?
Francesca de Villasmundo
Source : medias-presse.info
Publié par Guy Jovelin le 09 juillet 2025

Synthèse nationale
Il y a trois jours, le journal l’Opinion s’est penché sur « l’inexorable déclassement de la farine française ». Les informations fournies sont une illustration de plus du naufrage en cours…
Il y a dix ans, avant la première élection du Mozart élyséen, notre pays était encore le premier exportateur mondial de farine, avec 1,6 million de tonnes vendues à l’étranger chaque année. En 2024, il n’en a exporté que 214 000 tonnes, c’est-à-dire 7,5 fois moins !
L’accroissement de la concurrence sur le marché international, avec l’apparition de nouveaux acteurs, tels certains pays africains ou encore la Turquie, et le prix trop élevé de la farine française expliquent cette chute.
Pire : depuis 2018, la France est devenue importatrice nette de farine. Ainsi, l’année dernière, elle en a acheté à l’extérieur 400 000 tonnes (un peu moins de 10% de ses besoins), soit 30% de plus qu’en 2023…
60% de cette farine importée vient d’Allemagne, qui la produit souvent… avec du blé hexagonal ! La minoterie d’outre-Rhin est en effet plus compétitive : organisation plus efficace, équipement plus performant utilisant moins de personnel et charges moins élevées. Ainsi, les moulins allemands produisent en moyenne 81 kg de farine pour 100 kg de blé, contre 78 kg pour les moulins français…
Comme le chantaient avant le naufrage de 1940 Ray Ventura et ses Collégiens : "Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien"…
Publié par Guy Jovelin le 09 juillet 2025

Publié par Guy Jovelin le 08 juillet 2025
