Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

église conciliaire

  • L’Eglise conciliaire toujours plus Sodome et Gomorrhe

    Publié par Guy Jovelin le 11 mai 2022

    L’Eglise conciliaire, et encore plus sous François, est devenue Sodome et Gomorrhe. La dernière illustration en est la publication de Secrétariat général du Synode des évêques qui vient de publier sur le site officiel du Synode le texte suivant.

    L’histoire que nous vous présentons est en fait trois histoires – témoignages que la responsable synodale de la paroisse Immaculate Conception de Hendersonville, en Caroline du Nord (États-Unis), Noelle Therese Thompson, a recueillis lors de conversations synodales avec des couples de même sexe en présence et en ligne.

    Nous avons résumé les trois histoires que Noëlle nous a envoyées. Les titres sont les nôtres et dans l’une des histoires, nous avons utilisé un nom fictif.L’histoire pro-vie de Parker

    Voici l’un des récits les plus émouvants des conversations en présence du synode. Elle a été racontée par un paroissien qui a présenté l’histoire comme une « véritable histoire pro-vie ».

    Une jeune femme se rendait en voiture à l’endroit où elle avait l’intention de se faire avorter. À un feu rouge, elle ouvre Facebook pour trouver en haut de son flux un appel d’un autre paroissien, Karl, que la jeune femme enceinte connaissait : « Pourquoi quelqu’un ne peut-il pas simplement nous donner un bébé ? ».

    La jeune femme contacte son ami, qui lui fait part de sa frustration car il souhaitait tellement avoir un enfant, mais son mariage n’avait pas été béni et toutes les possibilités avaient été explorées et bloquées.

    – La jeune femme : « Je vais à la clinique d’avortement. Si vous aviez cet enfant, l’adopteriez-vous ? »

    – Karl : « Bien sûr, je vais devoir demander à la maison, mais je pense que je peux dire oui ».

    Aujourd’hui, Parker est un garçon de huit ans avec deux parents aimants, Karl et Diego, dont la relation a sauvé cet enfant de l’avortement.

    L’histoire d’une sexualité qui donne la vie

    Un participant du diocèse a raconté l’histoire d’un couple d’homosexuels qui venait du diocèse de Charlotte, mais qui a été offensé par les membres de l’église catholique qu’il fréquentait. Josh et Nick ont déménagé au Canada, où ils se sont mariés et sont restés ensemble pendant plus de 15 ans. Ils ont voulu que leur sexualité soit véritablement porteuse de vie, en encourageant et en adoptant des adolescents locaux souffrant de handicaps mentaux, pour leur donner une chance d’avoir une vie meilleure, un foyer, une éducation et deux parents aimants. Comme Josh est un conseiller pour les adolescents souffrant de troubles, ce choix était parfait, leur permettant d’aller de l’avant dans l’appel de Dieu pour aider la population d’adolescents souffrant de troubles mentaux de la région à mieux s’adapter et à réussir dans la vie.

    Avoir un but : sortir les enfants de la pauvreté

    Le premier membre du couple, Matthew (nom d’emprunt), est actuellement le professeur préféré d’un lycée catholique aux États-Unis et, tout en cachant son homosexualité, décide d’épouser son partenaire ailleurs. En tant que couple, ils décident d’accueillir, d’aimer et d’adopter de jeunes enfants à l’échelle internationale et, ce faisant, de les sortir de l’extrême pauvreté.

    La plus grande tristesse de Matthew est qu’il doit cacher sa sexualité pour conserver son emploi dans une institution ecclésiastique et qu’il ne se sent pas le bienvenu dans l’Église catholique, précisément à cause de sa sexualité qu’il considère comme donnée par Dieu, et ce malgré sa tentative d’aimer les pauvres et les démunis par sa décision pro-vie d’adopter.

    Qu’on ne vienne pas nous dire ensuite que François et sa clique de pervertis ne font pas la promotion active de l’homosexualité ! Et ce n’est pas nouveau, car François, dès le début de son pontificat, n’a eu de cesse de faire la promotion de l’homosexualité, que ce soit par ses déclarations diverses ou bien par le Synode sur la Famille qu’il a orchestré avec un cynisme et un vice incroyable.

     

    Source : medias-presse.info

  • Eglise conciliaire, un pas de plus vers le « sacerdoce des laïcs » et les prêtres mariés

    Publié par Guy Jovelin le 23 juillet 2020

    Le pape François vient de donner un coup de pouce au « sacerdoce des laïcs » à travers l’instruction La conversion pastorale de la communauté paroissiale au service de la mission évangélisatrice de l’Église rédigée par la Congrégation pour le Clergé et publiée le 20 juillet dernier.

    Dans les faits, le rôle des laïcs, remplaçant le curé, existe déjà bel et bien : qui n’a pas été à des funérailles « célébrées » par la sacristine de la paroisse ou la dame de la pastorale ? Combien de fidèles conciliaires subissent, à la place de la messe Paul VI pourtant déjà si protestantisée, mais que le curé a marre de célébrer, -une par dimanche c’est déjà bien suffisant, il fait qu’il s’occupe des « migrants » de sa paroisse-, les fameuses ADAP, l’Assemblée dominicale en l’absence de prêtre ?

    Dans cette instruction, la Congrégation pour le Clergé explicite cette « coresponsabilité ecclésiale » des laïcs.  L’évêque « pourra confier certaines tâches aux diacres, aux consacrés et aux laïcs, sous la direction et la responsabilité du curé», lit-on. Ces laïcs pourront présider « la liturgie de la Parole », là où la messe ne peut être célébrée faute de prêtres ; s’ils ne peuvent pas « tenir l’homélie pendant l’Eucharistie », ils peuvent « prêcher » à l’église ou à l’oratoire en cas de besoin. De plus, « l’évêque peut déléguer des laïcs pour assister aux mariages». Et aussi des religieuses, comme cela s’est produit par exemple en Australie.

    Une partie du huitième chapitre est consacrée à « la doctrine sur le diaconat » concoctée par le concile Vatican II, qui n’a rien à voir avec le diaconat traditionnel établi par le Concile de Trente qui réservait ce premier degré du sacrement de l’Ordre aux seuls clercs consacrés en vue de la prêtrise.

    Le diacre d’aujourd’hui est un laïc, souvent marié. L’Eglise conciliaire -qui a l’art d’user de la novlangue et ainsi brouiller les repères- définit l’office du diacre comme une participation du Sacrement de l’Ordre, et donc l’« ordonne », ce qui permet de faire croire qu’il détient ce premier degré du sacrement de l’Ordre, comme avant le concile Vatican II. Et c’est bien grâce à cette ambiguïté que certains demandent que lui soit donc accordé, comme fin logique, le second degré du sacrement de l’Ordre, la prêtrise, même s’il n’est pas célibataire.

    La nouvelle instruction bergoglienne insiste longuement sur  les « nombreuses fonctions ecclésiales » qui peuvent être confiées à un diacre : c’est un « ministère ordonné au service de la Parole et de la charité; ce dernier domaine comprend aussi l’administration des biens. Cette double mission du diacre s’exprime ensuite dans le cadre liturgique, dans lequel il est appelé à proclamer l’Evangile et à servir à la table eucharistique ». Tout porte donc à considérer le diacre comme un futur prêtre.

    Il ne faut pas s’y tromper, tout en étant la mise en pratique du « sacerdoce des laïcs », cette instruction est l’antichambre ouvrant sur le sacerdoce d’hommes mariés et la fin du célibat sacerdotal. Ce que le Synode de l’Amazonie n’a pas obtenu tout en en posant les jalons, le pape François l’enfante avec ce texte. La révolution bergoglienne, qui n’est que la continuité de la révolution de Vatican II, suit son cours et son but : la protestantisation, -modernisation diraient les bien-pensants idolâtres du Progrès-, de l’Eglise conciliaire.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info