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afrique du sud

  • Macron donnera un milliard d’euros à l’Afrique du Sud pendant que les étudiants français font la queue à la soupe populaire

    Publié par Guy de Laferrière le 08 novembre 2022

     
    Le président Macron qui vient d’annoncer que la France va prêter un milliard d’euros à l’Afrique du Sud pour se développer.

    Une annonce faite lundi soir à la Cop 27, à Charm el-Cheikh, en Égypte, au moment où les Français ne peuvent plus se chauffer, où les personnes âgées fouillent les poubelles des supermarchés..

    « La France investira 1 milliard d’euros pour accompagner » l’Afrique du Sud sur le chemin de la sortie du charbon, a déclaré Emmanuel Macron en intervenant lundi lors de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27) à Charm el-Cheikh, en Égypte.

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1589644837631889409

  • Afrique du Sud : accusés de prendre les emplois des Sud-Africains et de nourrir la criminalité, les immigrés zimbabwéens «poussés dehors»

    Publié par Guy Jovelin le 30 juillet 2022

    La communauté d’immigrés zimbabwéens, estimée entre 1,5 et 3 millions de personnes, est la cible de violences xénophobes mais aussi d’un durcissement de la politique migratoire.

    La première fois qu’on a rencontré Lise, un homme était en train de lui crier qu’elle n’avait rien à faire en Afrique du Sud. Qu’elle ferait mieux de retourner « chez elle », au Zimbabwe. Autour, un attroupement s’était formé. Les regards étaient hostiles. Le groupe avait organisé une opération de « nettoyage » des étrangers dans le township d’Alexandra, à Johannesburg. Son nom : « Opération Dudula » – « pousser dehors », en zoulou. Lise ne s’était pas démontée. C’était en avril. Depuis, les choses n’ont fait qu’empirer.

    Après l’avoir agressée devant des journalistes, les « gens de Dudula » sont revenus jeter le stock de son petit commerce à la poubelle. Au moins 300 euros de vêtements, une fortune dans le quartier. Et puis ils sont réapparus chaque matin pendant quinze jours pour fermer son magasin, à moins qu’elle ne leur donne de l’argent. Dans la rue, la majorité des commerçants étrangers ont cédé. Pas elle. Lise a fini par appeler la police et « les gens de Dudula » ont arrêté. Mais la commerçante vit dans la peur. Souvent, elle n’en dort pas la nuit. « Quand je monte dans un taxi maintenant, je ne dis plus rien jusqu’à ce que je descende », dit-elle. Elle craint d’être repérée à son accent.

    Comme Lise, ils sont des centaines de milliers de Zimbabwéens à voir leur rêve sud-africain s’effondrer. Dans les années 2000, le pays leur a offert l’asile à tour de bras, alors que le Zimbabwe sombrait dans l’autoritarisme et le chaos économique. Leur terre natale ne s’est jamais relevée et le flux ne s’est jamais tari. Ils seraient entre 1,5 et 3 millions dans le pays aujourd’hui – personne ne sait vraiment. Beaucoup n’ont pas de papiers. Mais une chose est sûre : les Zimbabwéens constituent, de loin, la première communauté étrangère en Afrique du Sud. Et la première cible de ceux, de plus en plus nombreux, qui voudraient fermer les frontières de la première destination migratoire du continent africain.

    Régulièrement secoué par des vagues de violences xénophobes depuis la fin des années 2000, le pays voit désormais le discours anti-étrangers prendre une dimension politique. Les Zimbabwéens, en particulier, sont accusés de « prendre le travail » des Sud-Africains – alors que 35 % de la population est au chômage – et de nourrir la criminalité. Sous pression, le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis la chute de l’apartheid, adopte une politique migratoire de plus en plus dure. En première ligne, les Zimbabwéens vivent en sursis dans un pays qui ne veut plus d’eux.  […]

    Le Monde via fdesouche

  • Afrique du Sud : Nhlanhla Lux, visage d’un mouvement controversé qui veut “refouler” les étrangers en situation irrégulière

    Publié par Guy Jovelin le 02 mai 2022

    “L’objectif est simple: lutter contre les criminels dans nos communautés. Et il se trouve que la majorité des problèmes proviennent des étrangers en situation irrégulière”, affirme-t-il dans un entretien à l’AFP.

    Il est devenu pour certains un “héros des townships”. Enfant noir de Soweto, Nhlanhla Lux Mohlauli, 35 ans, est le visage d’un courant anti-migrants controversé qui, en quelques mois, est monté en puissance en Afrique du Sud.

    Début janvier, le mouvement Opération Dudula, “refouler” en zoulou, fait son apparition dans un pays ponctuellement en proie à des flambées xénophobes.

    Les manifestations rassemblent rapidement quelques milliers d’adeptes à Johannesburg, des foules quasi exclusivement noires, en colère contre le manque de moyens, le chômage: “les étrangers volent le travail des Sud-Africains”, clament-ils

    […]

     

    Sa récente popularité est née lors de la vague de pillages et d’émeutes sans précédent qui a enflammé le pays en juillet, faisant plus de 350 morts. Son appel à protéger le centre commercial de Soweto a fait le tour des réseaux sociaux.

    “Nhlanhla dit ce que nous voulons entendre, nous avons besoin de quelqu’un qui a le courage de dire ‘Fermez les frontières'”, explique Thabang Moloi, 54 ans, un fidèle.

    […]

    VOA Afrique via fdesouche

  • Sanglots post-apartheid en Afrique du Sud

    Publié par Guy Jovelin le 11 novembre 2021

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    La chronique de Philippe Randa

    L’apartheid a été officiellement aboli en Afrique du sud en février 1991 par le président (blanc) Frederik De Klerk. Nelson Mandela prenait alors les rênes du pays à la tête de son parti l’ANC (Congrès national africain)… et on allait voir ce qu’on allait voir, n’est-ce pas !

    Après la disparition de son leader historique, l’ANC a toujours conservé le pouvoir, mais peut-être plus pour très longtemps. Il pourrait devenir minoritaire lors des élections municipales de ce début de mois.

    Usure du pouvoir ? Pas seulement… Miné par la corruption, son bilan est explicite : selon Le Monde, « le chômage atteint des records à plus de 30 %, dans une économie déjà en récession avant la crise du Covid-19 (…) En juillet, le pays a connu une vague d’émeutes et de pillages qui ont fait plus de 350 morts (…) Des années de mauvaise gestion et de corruption généralisée ont laissé à l’abandon de nombreux services publics en Afrique du Sud, où se multiplient les délestages de courant ou de fourniture d’eau, au point d’en affecter même la campagne électorale. »

    Situation que l’encyclopédie Wikipedia résume assez brutalement : « En 2019, l’économie sud africaine est à bout de souffle. Les indicateurs économiques sont dans le rouge. Les raisons sont une croissance économique nulle et des passifs considérables. Le chômage est au plus haut à 27,7 %. La monnaie est dévaluée et l’endettement croissant (à plus de 60 % du PIB). »

    On se doute que si la situation devait continuer de se dégrader – et rien ne laisse supposer le contraire –, certains n’hésiteront sans doute pas à en rejeter la responsabilité sur les Blancs.

    Et il sera sans doute vain de faire remarquer qu’ils ne dirigent plus le pays depuis trois décennies et que 800 000 d’entre eux l’ont quitté entre 1995 à 2005 (« Ces chiffres sont encore plus impressionnants si on les rapporte à la population sud-africaine : seulement 10 % des 49 millions de Sud-africains sont blancs », rapporte le site slate.fr).

    Ils ne sont certes plus que 8,4 % de la population, mais ce sera sans doute amplement suffisant pour porter le chapeau… Comment pourrait-il en être autrement en ce XXIe siècle où l’homme blanc est coupable, forcément coupable, de tous les maux…

     

    Source : synthesenationale

  • « Les gens comptent sur nous, pas sur la police » : en Afrique du Sud, 500 000 agents privés sont déployés sur le terrain

    Publié par Guy Jovelin le 09 juin 2021

    En Afrique du Sud, l’un des pays les plus violents au monde, 500 000 agents privés sont déployés sur le terrain, notamment dans les banlieues riches de la capitale économique.

    a nuit tombe sur un quartier cossu de Johannesburg et trois gardes armés jusqu’aux dents partent en patrouille. Un peu plus tôt, ils se retrouvaient pour revêtir l’uniforme, tester leurs fusils d’assaut… et prier. Après avoir détaillé les incidents des douze dernières heures, dans la salle de gym de la « caserne », le commandant interroge la relève, une dizaine de ninjas au garde-à-vous : « D’autres questions ? Alors on baisse la tête. » Casquettes retirées entre mains jointes. Amen.

    « Je prie aussi chaque matin », confie à l’AFP Forget Ndlovu. « Ce boulot est dangereux, tu ne sais jamais si tu vas rentrer à la maison. On aide les autres à avoir une meilleure vie », plaisante ce chef d’équipe de 46 ans, qui reconnaît être « nettement mieux payé » qu’un policier. D’ailleurs ici, dans les banlieues riches, « les gens comptent sur nous, pas sur la police », inefficace et gourmande en bakchichs, confie ce vétéran de Cortac, une entreprise de sécurité privée incontournable dans la mégalopole de 4,5 millions d’habitants. Les agents privés sont « bien plus nombreux à patrouiller la nuit que la police ».

    […]

     

    Le Monde via fdesouche