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emplois

  • Emploi : Des entreprises françaises utilisent des cabinets spécialisés pour embaucher au Maghreb

    Publié par Guy Jovelin le 28 octobre 2022

    En matière de recrutement, « les entreprises n’ont pas eu beaucoup le temps de souffler entre la pandémie de Covid-19 et la crise actuelle. Des secteurs comme le médical, l’informatique, l’ingénierie manquent cruellement de personnel. La seule option pour certains profils est d’aller les chercher dans d’autres pays », explique ­Olivier Desurmont, président et cofon­dateur d’Anywr (anciennement Cooptalis), spécialiste du recrutement et du placement de candidats, qu’ils soient en free-lance ou salariés, dans le monde entier.

    (…)

    Pour recruter à l’étranger, il ­convient de miser sur la motivation des candidats. Dans ce domaine, la France bénéficie d’une forte attractivité et d’un vivier de candidats francophones, en Afrique du Nord notamment. Fondée par Mehdi Houas, Tunisien d’origine, Talan recrute régulièrement en Tunisie où elle emploie 600 personnes sur un effectif global de 4 000 personnes. « Les écoles d’ingénieurs tunisiennes sont de très bonne qualité et bien plus féminisées qu’en France. De nombreux candidats ont envie de venir travailler en France. Nous en recrutons en local, les formons dans un parcours d’excellence et accompagnons ceux qui sont ­réellement motivés pour venir en France, car c’est un déracinement ! », détaille Nicolas Recapet.

    (…)

    Le revers du recrutement sans frontières pour les entreprises françaises est que les ingénieurs français sont réputés et eux aussi très courtisés par les entreprises étrangères. « La formation des ingénieurs en France est exceptionnelle, même s’ils sont plus chers à embaucher que dans d’autres pays comme, par exemple, la Bulgarie.

     

    Le Monde via fdesouche

  • Afrique du Sud : accusés de prendre les emplois des Sud-Africains et de nourrir la criminalité, les immigrés zimbabwéens «poussés dehors»

    Publié par Guy Jovelin le 30 juillet 2022

    La communauté d’immigrés zimbabwéens, estimée entre 1,5 et 3 millions de personnes, est la cible de violences xénophobes mais aussi d’un durcissement de la politique migratoire.

    La première fois qu’on a rencontré Lise, un homme était en train de lui crier qu’elle n’avait rien à faire en Afrique du Sud. Qu’elle ferait mieux de retourner « chez elle », au Zimbabwe. Autour, un attroupement s’était formé. Les regards étaient hostiles. Le groupe avait organisé une opération de « nettoyage » des étrangers dans le township d’Alexandra, à Johannesburg. Son nom : « Opération Dudula » – « pousser dehors », en zoulou. Lise ne s’était pas démontée. C’était en avril. Depuis, les choses n’ont fait qu’empirer.

    Après l’avoir agressée devant des journalistes, les « gens de Dudula » sont revenus jeter le stock de son petit commerce à la poubelle. Au moins 300 euros de vêtements, une fortune dans le quartier. Et puis ils sont réapparus chaque matin pendant quinze jours pour fermer son magasin, à moins qu’elle ne leur donne de l’argent. Dans la rue, la majorité des commerçants étrangers ont cédé. Pas elle. Lise a fini par appeler la police et « les gens de Dudula » ont arrêté. Mais la commerçante vit dans la peur. Souvent, elle n’en dort pas la nuit. « Quand je monte dans un taxi maintenant, je ne dis plus rien jusqu’à ce que je descende », dit-elle. Elle craint d’être repérée à son accent.

    Comme Lise, ils sont des centaines de milliers de Zimbabwéens à voir leur rêve sud-africain s’effondrer. Dans les années 2000, le pays leur a offert l’asile à tour de bras, alors que le Zimbabwe sombrait dans l’autoritarisme et le chaos économique. Leur terre natale ne s’est jamais relevée et le flux ne s’est jamais tari. Ils seraient entre 1,5 et 3 millions dans le pays aujourd’hui – personne ne sait vraiment. Beaucoup n’ont pas de papiers. Mais une chose est sûre : les Zimbabwéens constituent, de loin, la première communauté étrangère en Afrique du Sud. Et la première cible de ceux, de plus en plus nombreux, qui voudraient fermer les frontières de la première destination migratoire du continent africain.

    Régulièrement secoué par des vagues de violences xénophobes depuis la fin des années 2000, le pays voit désormais le discours anti-étrangers prendre une dimension politique. Les Zimbabwéens, en particulier, sont accusés de « prendre le travail » des Sud-Africains – alors que 35 % de la population est au chômage – et de nourrir la criminalité. Sous pression, le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis la chute de l’apartheid, adopte une politique migratoire de plus en plus dure. En première ligne, les Zimbabwéens vivent en sursis dans un pays qui ne veut plus d’eux.  […]

    Le Monde via fdesouche

  • CICE : le groupe Carrefour a perçu 755 millions d’euros et créé 259 emplois

    Publié par Guy Jovelin le 30 octobre 2019

    Par  le 30/10/2019

    Une entreprise peut-elle supprimer des postes quand elle a touché le CICE, ce crédit d’impôt censé améliorer la compétitivité et l’emploi ? C’est la question à laquelle va devoir répondre le tribunal de grande instance de Marseille saisi par la CGT d’un hypermarché Carrefour. Le jugement est attendu le 21 novembre.

    Vidéo : 

    […]

    Carrefour Hypermarchés a transmis à la justice des données jusqu’alors confidentielles : cette branche du groupe de grande distribution a perçu 428 millions d’euros de crédit d’impôt en 6 ans. Mais a-t-elle fait des efforts notamment pour favoriser l’emploi ? Au Nord de Marseille, l’hypermarché Carrefour Le Merlan fait travailler plus de 400 personnes. Depuis l’entrée en vigeur du CICE, il a perdu 45 emplois… et ce n’est pas fini : un nouveau projet prévoit de réduire encore les effectifs. “On était environ 400 personnes et on va perdre 100 personnes : un quart de l’effectif !” relève Yohann Nezri (CGT) Carrefour Le Merlan.

    […]

    France Info via fdesouche

  • L’effondrement du diesel menace 15 000 emplois en France

    Publié par Guy Jovelin le 13 mars 2019

    Auteur : Pierrot


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    Arrogance, empressement, inconséquence, fiscalité désastreuse, gestion à la petite semaine d’un secteur clé de notre économie, encore un dossier mal géré de bout en bout par la start up Nation. 

    Capital: Les ventes de diesel chutent et Bercy tente de stopper l’hémorragie. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire va rencontrer ce lundi 11 mars les acteurs de la filière diesel pour mettre sur pied « un plan concerté » d’accompagnement, comme l’explique le quotidien La Croix. Depuis le scandale lié aux moteurs trafiqués de Volkswagen en 2015, les voitures diesel se vendent avec difficulté dans toute l’Europe. En France, les immatriculations ont chuté de 36%. Le secteur est en difficulté, et les emplois sont en danger.

    En novembre 2018, l’entreprise japonaise Ibiden annonçait la fermeture de son usine de filtres à particules de Courtenay (Loiret), un site qui emploie près de 300 personnes. A Rodez (Aveyron), Bosch va opérer des coupes drastiques dans les effectifs d’une usine de fabrication des injecteurs pour moteurs diesel. L’entreprise voudrait se séparer d’environ 300 à 600 personnes selon les syndicats, sur les 1.600 personnes travaillant sur le site. Les Fonderies du Poitou et de Saint-Jean Industrie, placées en redressement judiciaire, attendent que la justice tranche. Trois offres de reprises sont en balance. Le tribunal de commerce devrait statuer la semaine prochaine.

    D’ici dix ans, une grande partie des emplois de la filière diesel seront menacés selon une étude de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), soit près de 15.000 postes sur les 37.500 emplois du secteur. « Trois cents établissements sont concernés à des degrés divers, avec une trentaine d’entreprises gravement fragilisées, dont six en situation d’urgence », explique à la Croix le président de l’UIMM.

     

    Source : contre-info