Publié par Guy Jovelin le 25 février 2022
Propriétaire d’Avtovaz depuis 2017, le groupe Renault pourrait ainsi subir les conséquences des sanctions internationales prises contre la Russie, suite à la guerre déclenchée contre l’Ukraine.
C’est sans doute l’entreprise française qui pourrait le plus pâtir des nouvelles sanctions internationales prises contre la Russie, qui a déclenché dans la nuit de mercredi à jeudi une guerre contre l’Ukraine. En 2008, le groupe Renault avait en effet pris 25% du capital d’Avtovaz, le fabricant de la marque mythique Lada, avant d’en devenir actionnaire majoritaire en 2017.
Constructeur numéro un en Russie
A la Bourse de Paris ce jeudi, l’action Renault plongeait de plus de 10% en début d’après-midi. Et pour cause, la présence du groupe français est importante: Lada est la marque numéro un en Russie, avec 21% de part de marché en 2021. Mais Renault est aussi présent avec sa propre marque et produit principalement pour le marché local des Duster, Arkana et Captur (ou plutôt “Kaptur”, son patronyme local) ou encore le Nissan Terrano (sur une base de Duster pour les marchés russe et indien), dans le cadre de l’alliance avec le constructeur japonais.
(…) L’an dernier, avec 482.264 unités vendues, la Russie s’est en tout cas imposée comme le deuxième marché pour Renault après la France. C’est assez proche du niveau de ventes dans l’Hexagone, 521.710 exemplaires, le premier marché de Renault et loin devant le troisième marché, l’Allemagne. Comme le rappelle L’Usine Nouvelle, Avtovaz a contribué à hauteur de 2,8 milliards d’euros au chiffre d’affaires de 46,2 milliards d’euros réalisés par le Groupe Renault l’an dernier.