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aveux

  • Le directeur général adjoint de LCI fait des aveux sur les soi-disant experts de plateau télé

    Publié par Guy Jovelin le 24 mai 2022

    Fabien Namias, directeur général adjoint de LCI, était invité sur France Inter dans l’émission « L’Instant M » le lundi 9 mai 2022, pendant laquelle il a fait fait un bilan sur l’émission « Mission Convaincre » diffusée en période pré-électorale.

    ◆ Du contenu éclairé à venir ?

    Selon Fabien Namias, « il faut savoir tirer les leçons de ce qui a été fait. Et notamment les leçons, par exemple, de la crise du Covid. Ce que je dis vaut pour LCI – et je parle ici, moi je représente LCI, mais je pense que d’autres pourraient penser la même chose – où on a beaucoup donné la parole à des experts, des journalistes ou des éditorialistes extrêmement talentueux, mais qui n’avaient pas plus de compétences médicales que vous et moi, à part savoir choisir une boîte quand on a mal à la tête, voire des médecins : on a vu combien d’urologues, de néphrologues, ou autres, commenter la situation infectieuse et la situation virale... »

    Tirer des leçons, « c’est ce qu’on essaye de faire sans toujours atteindre la perfection. C’est une des leçons à tirer du Covid. Sonia Devillers, vous m’avez posé la question, je sais que je suis un peu long, mais c’est super important, parce que je pense que c’est ce qui, aussi, fonde notre crédibilité. Seuls doivent parler d’un sujet ceux qui savent de quoi ils parlent. Et s’il y a encore quelques progrès à faire, ils seront faits. »

    ◆ Du pluralisme tempéré à venir ?

    Fabien Namias a également évoqué le thème de la pluralité du contenu médiatique et le ton à favoriser : « Tout le monde a absolument le droit de faire des émissions politiques. […] C’est le principe du pluralisme, c’est le principe de la démocratie, y compris de la démocratie audiovisuelle. Après, il faut, pour une rédaction comme la nôtre, comme celle de l’information de LCI, comme celle de TF1, savoir se différencier, savoir apporter des contenus différents. […] Que tout le monde ne fasse pas la même chose. Le risque, c’est que tout le monde s’empare des formats, que tout le monde fasse l’émission avec la prime à celui qui va faire l’émission où l’on parle le plus fort, où l’on débat le plus fort, ou on clashe le plus fort. C’est précisément ce que nous n’avons pas voulu faire. […] C’est difficile d’échapper aux clashes quand on couvre l’actualité politique. […] Cela concerne tous les médias, y compris Inter. […] Les responsables politiques ont une petite tendance de temps en temps à cette forme de recourir à la friction médiatique. Moi, je suis convaincu que ce n’est pas ce qu’attendent les téléspectateurs. C’est pas ce qui fonctionne le mieux. »

    Reste à savoir si cette prise de conscience aura des répercussions concrètes dans les mois à venir, que ce soit pour la Covid ou en cas de propagation de la variole du singe…

  • COMMUNIQUE BOUMENDJEL ANFANOMA : GUERRE D’ALGERIE D’AVEUX EN AVEUX, LA COU(L)PE DEBORDE !

    Publié par Guy Jovelin le 13 mars 2021

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    Fi de la volet de bois vert qui a accueilli le rapport de l’Historien B. Stora (qui se targue sans pudeur de son engagement algérien), le Président de la République recevait le 2 mars la famille de Me Ali Boumendjel pour reconnaître que l’avocat « ne s’est pas suicidé. Il a été torturé puis assassiné ».

    Cette déclaration repose sur la relation édulcorée de son « Conseil ». Dès le 5 mars, M. Stora déclarait « C'est la première fois qu'un Président de la République en exercice reconnait qu'un crime a été commis pendant la guerre d'Algérie, par l'armée française ». Ce faisant, l’Historien, il est vrai « spécialiste de l’Histoire contemporaine de l’Algérie » et non de celle de la France, se trompe. Le même Président avait déjà, le 13 septembre 2018,  reconnu que Maurice Audin, « le militant communiste avait été torturé puis exécuté ou mort sous la torture ». Soulignons au passage « torturé puis exécuté ou mort sous la torture »… « Ce doute, toujours ce doute! »… C’est une récidive et, souhaitons-le, la dernière. Les militaires qui, voici plus de 60 ans ont agi, tant bien que mal, l’ont fait pour protéger des civils français choisis pour cibles parce qu’  innocents. Ces faits se sont déroulés dans un contexte de violence extrême à laquelle le Président-Chef de nos Armées - qui œuvrent aujourd’hui  en Afrique pour préserver un ordre fragile et qu’il serait prudent de ne pas décourager -  n’a pas (encore ?) été confronté.…

    A Alger, le Président Tebboune se frotte les mains, fait dire le 6 mars qu’il qualifie l’initiative de « louable » et, patient, qu’il attend la suite…  La réconciliation est le fruit d’une démarche menée simultanément, tendant vers la compréhension mutuelle. Ces conditions ne sont à l’évidence pas remplies. D’ailleurs, entre Etats, les sentiments n’ont pas  place et seule compte la conjonction d’intérêts communs. C’est de leur coordination que les Présidents Macron et Tebboune doivent se préoccuper. Gérer le présent, anticiper l’avenir, c’est déjà beaucoup ! Leur mission n’est pas de juger le passé. Les Historiens, les vrais, sont seuls compétents pour l’explorer.

    Toute guerre est par essence violente et cause de débordements. Celle d’Algérie n’a pas échappé à la règle, que ce soit du côté français et moins encore du côté « algérien ». Hélas, les  excès franco-français n’ont pas manqué : Fusillade rue d’Isly le 26 mars indéniable crime de guerre commis à la face du Monde, « mission spéciale » des « Barbouzes » secret de polichinelle… Les défaillances non plus : massacre le 5 juillet à Oran, troupes françaises consignées ! Où en est la réconciliation ?

     

    A Paris, le 7 mars 2021

    Le Président de l’ANFANOMA, Yves Sainsot

     

    Source :lafautearousseau