Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

chili

  • Au Chili, les militaires envoyés à la frontière pour endiguer le flux de migrants : “Nous allons les rechercher et leur rendre la vie impossible”, affirme Gabriel Boric, le président de gauche radicale (MàJ)

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mai 2023

    01/05/23

    Depuis le 27 février, sur décision du président de gauche, Gabriel Boric, des unités patrouillent dans le nord du pays par où pénètrent des réfugiés vénézuéliens. Nombre d’entre eux se retrouvent dans une zone grise juridique, ni expulsés ni régularisés.

    (…) Afin de juguler l’afflux de Bolivie et du Pérou, le président chilien, Gabriel Boric (gauche), a déployé des militaires pour surveiller la frontière avec les deux pays, le 27 février, pour une durée de quatre-vingt-dix jours. Ils ont le droit de procéder à des contrôles d’identité et d’appréhender les personnes franchissant la frontière. « L’Etat n’était pas suffisamment prêt à recevoir l’arrivée massive et irrégulière de migrants », a fait valoir Gabriel Boric, le 15 mars. « Malheureusement, certains d’entre eux viennent avec l’intention de commettre des délits (…). Nous allons les rechercher et leur rendre la vie impossible, dans le cadre de l’Etat de droit », a-t-il ajouté.

    Cette mesure constitue un revirement. Avant son entrée en fonction, en mars 2022, le programme de Gabriel Boric promettait une politique migratoire fondée sur lesdroits humains et un registre des étrangers sans permis de séjour, à mille lieues du scénario militaire. Le 18 avril, au contraire, le Parlement a approuvé deux projets de loi durcissant les contrôles migratoires et les conditions d’expulsion.

    Selon le ministère de l’intérieur, la présence des militaires – une mesure populaire – a réduit de 55 % le nombre des clandestins passant la frontière chilienne par rapport à la même période de l’année précédente, avec une moyenne de 440 arrivées par semaine. Mais la militarisation met en évidence la difficulté du gouvernement à mettre en place une politique migratoire cohérente, les carences de l’Etat et la fragilité d’un tissu social parcouru par la xénophobie.

    (…) Le Monde


    09/04/23

    Après la mort de trois policiers en un mois, le gouvernement de Gabriel Boric, pour qui la thématique sécuritaire n’était pas une priorité, a dû revoir son agenda. Toute une batterie de mesures a été annoncée pour faire face à l’augmentation de la violence dans le pays. Et certaines visent les étrangers. 

    Au Chili, en moins d’un mois, trois policiers ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions. C’est inhabituel dans ce pays d’Amérique latine. L’un a été renversé par une voiture et les deux autres sont morts après s’être fait tirer dessus. Dans deux de ces trois cas, les présumés coupables ne sont pas Chiliens. 

    Quelques heures après la mort du troisième policier, les médias ont largement diffusé la photo de deux suspects recherchés, d’origine étrangère. Dans la foulée, le parquet a annoncé que désormais, à Santiago, les procureurs demanderont la mise en détention préventive systématique pour les étrangers sans papiers arrêtés par la police. Un procédé inédit. 

    Depuis quelque temps déjà, le Chili fait face à une arrivée massive de migrants, souvent entrés de manière illégale dans le pays. « Le Chili a été soumis à un processus migratoire très intense, commente Claudio González, directeur du centre d’études en sécurité publique, à la faculté de gouvernement de l’Université du Chili. La première chose, c’est que les migrants qui arrivent dans le pays ne sont pas intégrés par la société chilienne. Il y a donc une ségrégation sociale et cela génère des conflits et de la délinquance. »

    Selon un organe gouvernemental de prévention de la criminalité, en 2022, les homicides ont augmenté de 33,4% par rapport à l’année précédente, ce qui représente la deuxième plus forte variation en Amérique latine après l’Équateur, où ils ont augmenté de plus de 80%. D’après plusieurs sondages, la délinquance est la principale préoccupation des Chiliens.

    Le chercheur pointe aussi du doigt le manque de régulation et de contrôles aux frontières. « Ça a permis que beaucoup de bandes organisées entrent au Chili sans qu’elles soient captées par le système, souligne-t-il. Mais il serait quand même irresponsable de parler d’un lien direct entre criminalité et immigration car c’est le chemin vers la xénophobie et nous en sommes très proches. »

    (…) Les forces de l’ordre au Chili jouiront désormais d’une « présomption de légitime défense » en vertu d’un texte surnommé par ses détracteurs « loi de la gâchette facile » adopté mercredi par le Parlement.

    (…) RFI

  • Des guérilleros mapuches attaquent une chapelle catholique au Chili et y mettent le feu

    Publié par Guy de Laferrière le 14 mars 2023

    Chili – La chapelle Nuestra Señora de los Rayos a subi l’attaque d’hommes armés qui y ont mis le feu.

    Magdalena Lira, directrice nationale au Chili de l’Aide à l’Église en Détresse (AED), a raconté : « Les voisins étaient consternés de voir comment, en quelques instants, l’endroit était réduit en cendres. Leur douleur est grande et ils ne comprennent pas la raison de cette attaque.”

    Plusieurs médias chiliens locaux ont également signalé que les assaillants avaient laissé des pamphlets éparpillés revendiquant l’attaque au nom de la Resistencia Mapuche Malleco, un groupe de guérilleros censé défendre les droits du peuple indigène mapuche, et qui a déjà commis plusieurs attentats.

    « Les flammes ont consommé la chapelle catholique en quelques minutes, laissant la communauté, elle-même majoritairement composée de familles mapuche, sans lieu de culte. La petite chapelle a été construite par les mêmes habitants en 1952, d’où la douleur qu’ils ont exprimée en voyant tout brûler et réduit en cendres. La police n’a trouvé que des restes du toit en métal et quelques poutres qui ont résisté au feu. », poursuit Lira. “Comme un petit miracle, une petite statue en plâtre d’une Vierge qui était restée longtemps dans une grotte voisine a été sauvée.”

    Malheureusement, cette attaque n’est pas un cas isolé. Ce n’est qu’une des nombreuses attaques qui ont été menées depuis plusieurs années contre des églises et chapelles dans le pays.

    “Beaucoup de ces attaques ont eu lieu en octobre 2019, à la suite de la soi-disant épidémie sociale qui s’est produite au Chili, mais avant cela, il y a eu plusieurs attaques dans la région de La Araucanía liées à des groupes subversifs qui prétendent défendre la cause mapuche. Ce sont des groupes minoritaires violents, qui ne représentent pas la majorité du peuple mapuche », explique le directeur d’ACN Chili.

    « Pour certains de ces petits groupes, qui utilisent la violence comme moyen de réclamer la restitution des terres, le christianisme est un symbole de la colonisation, ce qu’il n’est pas. Diverses études montrent que la grande majorité du peuple mapuche est et se sent catholique. Ils ont le droit de voir leur foi respectée, afin que leur liberté religieuse ne soit pas violée. De nombreuses chapelles ont été construites avec beaucoup d’efforts par toute la communauté, comme la chapelle qui vient d’être incendiée. Pouvez-vous imaginer la douleur et l’impuissance de la communauté à voir comment le feu a consumé quelque chose qu’ils ont construit et entretenu avec tant de soin ? Le temple, ce n’est pas seulement les murs, le temple garde la mémoire de toute une communauté qui a développé sa vie de foi autour de lui », ajoute-t-il.

    Le père Juan Andrés Basly Erices, administrateur diocésain de l’évêché de Temuco, a partagé une déclaration dans laquelle il a exprimé sa tristesse pour ce qui s’est passé.

    « En tant que Peuple de Dieu, nous continuons à prier pour notre peuple et ses communautés et nous appelons saint Joseph, saint patron du diocèse, pour sa protection pour tous. En ce temps de Carême, nous vous invitons à vivre la conversion et à transformer nos cœurs”, a-t-il conclu avec son message.

     

    Source : medias-presse.info

  • Chili: 2 églises incendiées par l’extrême-gauche

    Publié par Guy Jovelin le 19 octobre 2020

    Chili: 2 églises incendiées par l’extrême-gauche

    Des milliers de manifestants se sont rassemblés, dimanche, au Chili, pour commémorer le jour anniversaire du soulèvement social qui secoue le pays depuis un an. Malgré un rassemblement souhaité pacifique, des affrontements avec la police ont éclaté en fin de journée et deux églises ont été incendiées.

     
     
    Source : lesalonbeige