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croix

  • Montgenèvre (05) : une croix centenaire hélitreuillée du haut d’une montagne au nom de la laïcité, les habitants dénoncent “une atteinte à nos racines”

    Publié par Guy Jovelin le 15 octobre 2025

    À 2 500 mètres d’altitude, sur le mont de la Plane, les habitants de Montgenèvre n’en reviennent toujours pas. En octobre 2024, un groupe de randonneurs passionnés avait rénové à leurs frais un vieux calvaire du XIXᵉ siècle, « en état de délabrement avancé ». Leur geste, voulu comme un hommage au patrimoine local, a tourné à la polémique. Jugeant l’installation « attentatoire au principe de laïcité », la mairie a fait appel à un hélicoptère pour retirer la croix la semaine dernière.

    « Ça coûte au moins cinq mille euros ce genre de vol », s’indigne Arnaud Violland, l’initiateur de la rénovation. L’homme affirme avoir tenté d’expliquer à la mairie qu’« il y avait une symbolique locale et patrimoniale ». Dans une lettre d’avril dernier, il écrivait : « Cette croix existait déjà à cet emplacement, mais elle était ancienne et fragile. Ayant à cœur la préservation du patrimoine local, j’ai entrepris avec des amis, à nos frais et de manière anonyme, de la remplacer par une structure plus robuste, respectant toutes les normes de sécurité. » Aucun retour ne lui a jamais été adressé.

    L’affaire divise profondément la commune. Certains voient dans ce retrait « une provocation », d’autres « une dérive laïcarde hors sol ». Le maire, lui, invoque la neutralité publique : la croix se trouverait sur une « parcelle privée » et n’avait « pas vocation à remplacer l’ancien calvaire ». Mais pour nombre d’habitants, l’image de l’hélicoptère décrochant la croix restera celle d’un pays qui « efface son histoire à coups de rotor ».

    Le JDD via fdesouche

  • Corse : la justice exige la destruction d’un calvaire

    Publié par Guy Jovelin le 11 octobre 2025

    Corse : la justice exige la destruction d’un calvaire

    A Quasquara, en Corse, une croix située à l’entrée du village doit être démontée selon une décision de justice.

    Cette croix, installée en 2022 à l’emplacement d’un ancien calvaire connu de la mémoire collective, représente bien plus qu’un symbole religieux : elle est un repère culturel, historique et identitaire, à l’image de nombreuses croix qui marquent depuis des siècles les entrées des villages corses. Dans les villages, ces croix font partie du paysage, du patrimoine rural et de la transmission des traditions. Elles rappellent le respect des anciens, les chemins empruntés par les générations passées, et participent à la beauté des territoires.

    La décision du tribunal administratif de Bastia ordonnant le retrait de cette croix au nom de la loi de 1905 provoque une profonde incompréhension. La laïcité n’impose pas l’effacement de la mémoire locale ni des symboles culturels qui appartiennent à l’histoire de la Corse.

    Une pétition en ligne demande :

    • Que la décision soit reconsidérée ou contestée en appel, au regard de la valeur patrimoniale et traditionnelle de la croix ;
    • Que la croix soit reconnue officiellement comme élément du patrimoine culturel corse ;
    • Et, si nécessaire, que son maintien soit envisagé sur un terrain privé, afin qu’elle continue de marquer dignement l’entrée du village, comme le veut la tradition.

     

    Source : lesalonbeige

  • Fête de la Hongrie

    Publié par Guy de Laferrière le 22 août 2023

    Fête de la Hongrie

    Le 20 août, à l’occasion de la fête de la fondation de l’État hongrois qui honore la mémoire de St Étienne 1er qui introduisit le christianisme dans le pays, des drones ont reproduit une gigantesque croix dans le ciel de Budapest, au dessus du parlement.

     

    Source : lesalonbeige

  • Bourbon-Lancy (71) : Afin d’octroyer une subvention pour réhabiliter un bâtiment, la CAF exige le retrait d’une statue de Saint Louis et d’une croix pourtant historiquement présentes

    Publié par Guy de Laferrière le 22 avril 2023

    Le bâtiment apparaît désormais comme une coquille vide prête à recevoir son nouvel habillage pour sa nouvelle fonction : accueillir le centre d’animation sociale et culturelle. Mais sur la façade de la rue des Enclos qui donne vers la maison paroissiale il y a deux éléments, issus de l’affectation d’origine du bâtiment qui suscitent bien des commentaires.

    Il y a tout d’abord la statue de Saint-Louis, installée dans sa niche et la croix qui la surplombe au faîte du bâtiment.

    Le Cercle Saint-Louis, avant de devenir un théâtre, était à l’origine une école libre. Certains anciens Bourbonniens se souviennent de l’avoir fréquentée dans leurs jeunes années. Mais afin de respecter la charte de laïcité permettant l’obtention de subventions, la commune s’est vue dans l’obligation de décider de la dépose de ces deux éléments.

    Marcel Stanio, conseiller d’opposition, s’en est ému. Pour lui, la statue faisant partie de l’histoire du bâtiment.

    La maire Édith Gueugneau justifie ce choix : « C’est la CAF qui l’exige et je ne peux pas me priver d’une subvention de 400 000 €. » Il a donc été décidé, à l’unanimité, de déposer la statue et la croix et d’en faire don à la paroisse Saint-Jean l’Évangéliste. Elle sera installée dans la cour de la maison paroissiale.

    […] Le Journal de Saône-et-Loire

  • A Turin, des chrétiens coptes frappés pour avoir fumé et porté une croix pendant le ramadan : “Ils veulent nous appliquer la charia parce qu’ils nous considèrent comme inférieurs et veulent nous dominer”

    C’est arrivé à Turin sur le Corso Vigevano. Les deux, frères, ont 62 et 71 ans.

    Ils ont été agressés parce qu’ils ne respectaient pas les règles du Ramadan qui imposent de ne pas fumer pendant la période de jeûne. “Mais mon père et mon oncle sont chrétiens coptes, ils ne sont pas musulmans”, explique la fille et la nièce des victimes d’un attentat qui a eu lieu lundi après-midi sur le Corso Vigevano presque sur la Piazza Crispi. “Ce n’est pas la première fois que même en Italie, nous sommes attaqués pour le fait que nous sommes chrétiens”, déclare la jeune fille de 23 ans, née et élevée en Italie.

    Sa famille vit à Turin depuis plus de 40 ans, son père a 62 ans et a toujours été un militant pour la promotion des droits de la minorité copte victime de discrimination en Égypte. “Cela me met en colère de penser que cette discrimination existe aussi ici“, dit-il.

    Le père, 62 ans, et l’oncle, 70 ans, se tenaient sur la place“Ils attendaient ma mère – raconte la jeune femme – Mon oncle fumait une cigarette et ce groupe de passants, des étrangers mais je ne sais quelle nationalité, s’est mis à insulter et à jurer. Mon père s’est alors retourné et leur a demandé s’ils Ils s’adressaient à lui et à mon oncle. Ils ont dit oui, disant que ce n’était pas bon pour les musulmans de fumer. “

    Lorsque les deux ont expliqué que leur foi était différente, ils ont été attaqués à coups de pied et de poing. Tous deux ont été soignés à Giovanni Bosco pour plusieurs contusions. Ils ne connaissent pas leurs agresseurs. “Mais peut-être que ce groupe de personnes avait déjà remarqué les membres de ma famille, mon oncle vit dans la région, mon père est connu dans la communauté pour son travail d’activiste. Ils portent tous les deux des croix chrétiennes assez évidentes.”

    Le groupe ne s’est échappé que lorsque l’un des agressés a dit à l’autre d’appeler la police. “Nous avons déjà eu des problèmes dans le passé – dit la fille – Cela m’est arrivé dans le centre ville, j’étais avec mes amis, nous avons été approchés par un homme avec un petit enfant qui a commencé à nous insulter en nous traitant d’impurs et en disant que nous étaient habillés comme des prostituées parce que nous portions des vêtements occidentauxCela arrivait toujours pendant le RamadanLe mari d’une amie de ma mère a été agressé parce qu’il mangeait pendant le mois de jeûne qu’il ne respecte manifestement pas étant d’une autre religion”. Dans les prochains jours, les victimes de l’attentat vont porter plainte. […]

    La Repubblica

    Les coptes qui ont été frappés à coups de pied et de poing lundi pour avoir fumé et porté des croix pendant le ramadan ne sont pas les seuls à avoir été réprimandés pour ne pas avoir respecté la loi islamique à Barriera di Milano, un quartier multiethnique de Turin.

    La semaine dernière, à Porta Palazzo, un de mes bons amis a été injurié parce qu’il buvait de l’eau dans la rue. – Ils ont crié “Ramadan, haram” pour lui rappeler qu’il est interdit de boire de l’eau pendant la journée durant le mois de jeûne.” Il y a quelques jours, son frère Nabil a lui aussi été critiqué pour la même raison.

    Un jeune homme, peut-être tunisien, à l’extérieur du même bar, lui a dit que la loi islamique interdit de fumer pendant le Ramadan et que cette fois, pour éviter les problèmes, il devait baisser la tête et s’y conformer. Je peux vous assurer, poursuit Sherif, que si je sortais demain pour manger un sandwich dans cette même zone, je n’en sortirais pas vivant.” La raison, explique l’homme d’affaires d’origine égyptienne au téléphone, est simple : “Ils veulent appliquer la charia parce qu’ils nous considèrent comme inférieurs et veulent nous dominer.” Ces derniers jours, Sherif a tout rapporté à la police. Les enquêtes visent à identifier les auteurs de l’attaque, grâce également aux caméras de sécurité installées dans la zone.

    Il Giornale