Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

gers

  • Le Parti de la France Occitanie occupe toujours le terrain. Ce matin collage dans le département du Gers : Cologne, Mauvezin (32)

    Publié par Guy Jovelin le 21 septembre 2022

    collage,gerscollage,gerscollage,gerscollage,gerscollage,gerscollage,gerscollage,gerscollage,gerscollage,gers

  • Artificialisation de nos zones rurales: comment en est-on arrivé là ?

    Publié par Guy Jovelin le 17 février 2021

    Le centre commercial "Le Grand chêne" à Auch. ©️ visuel 2012 cabinet SUD ARCHITECTES - Lyon / Grand Auch Agglomération

    « La terre, si pauvre soit-elle, nourrit toujours une famille ». Ô Jacques Sauriol, comme vous aviez raison !

    Silencieuses et ternes aujourd’hui, nos campagnes grouillaient jadis d’une vie paysanne extrêmement riche : cultivateurs, artisans, bâtisseurs, éleveurs. La liste serait beaucoup trop longue et fastidieuse à énumérer, tant les professions locales, ancrées dans un territoire (souvent une commune ou un canton), fleurissaient nos arrière-pays. 

    La fin d’un mode de vie ?

    Mais depuis une cinquantaine d’années, nos cantons gersois voient fleurir, çà et là, des énormités hideuses, inconfortables et terriblement insultantes. Ces blocs de béton, d’acier et de bois, construits à la va-vite aux abords de nos petits bourgs champêtres, défigurent notre pays.

    Des paysans (littéralement « du pays »), notre bien chère Gascogne en regorgeait. L’enracinement à une terre, à une culture, à une langue (certains anciens vous parleront même de « civilisation gasconne » !), ces gens en sont fiers. Pour rien au monde, disent-ils, ils ne la renieraient, ou ne l’oublieraient. Mais qu’en est-il vraiment ? A l’heure où notre préfecture auscitaine fait voter l’accord d’une énième zone périurbaine d’activités dite « économique », un état des lieux s’impose.

    Lieu-dit Naréoux. Une demi-douzaine de maisons flambant neuves, sorties de terre il y a peu, grâce au nouveau plan local d’urbanisme (PLU) rendant ces terres agricoles constructibles. C’est ici que le nouveau projet de Zone d’Activité Économique (ZAE) du Grand Auch sortira de terre, ou plutôt étouffera sous le béton, cette terre, la vraie, celle qui « nourrit une famille, aussi pauvre soit-elle ».

    La modernisation, quoi qu’il en coûte

    La modernité de notre département, avec pour vitrine notre préfecture Auch, pourrait faire pâlir les plus grandes métropoles européennes. Tous les ingrédients d’une déconstruction programmée : pavillons modernes, cité HLM vétuste, zones commerciales ubuesques, grands axes routiers. Pour 21.000 habitants.

    Franck Montaugé, président du Grand Auch, mais surtout socialiste et franc-maçon de son état, en est un des instigateurs éclairés. Traînant comme un fardeau l’étiquette « rural » de son département, ces néolibéraux sauce Trotsky progressiste s’acharnent depuis trop longtemps à détruire notre « païs », nous abreuvant sans cesse de leur génie destructeur.

    Lire aussi: Les fêtes chrétiennes au XXIe siècle: la victoire du Marché sur la Tradition ?

    Zones industrielles et commerciales, fast-food, voies rapides, « patrimonialisation » du centre-ville comme d’un vulgaire musée des beaux-arts : le Gers n’échappera pas au diktat américano-soviétique, voulant faire de notre vie paisible un enfer de consommation ragoûtante et docile. Il tombe (s’il n’a pas déjà chu) dans le même brasier ardent que toutes les métropoles et préfectures françaises connaissent déjà depuis longtemps, abreuvées par les subventions européennes nous arguant à suivre la procédure, le plan tracé pour nous.

    Si l’artificialisation des terres arables auscitaines est possible, si elle est votée en assemblée locale, c’est aussi pour deux raisons : d’une part notre désintéressement, notre détachement, puis notre renoncement vis-à-vis des choses de la terre ; d’autre part de notre acceptation volontaire et inassouvie à ces projets, permettant enfin à notre appétit barbare de se donner à son sport favori.

    Se réapproprier la terre

    Non, nous ne sommes plus des paysans, des hommes du pays. Nous nous sommes détachés de ce soit-disant asservissement à la vie rurale, pour vouloir épouser la vie citadine, faire « comme à la grande ville ». Combien de fois aura-t-on entendu ces phrases : « on habite un trou paumé » ; « il n’y a rien à faire ici » ; « on est perdu ici ». Hors de la ville, point de Salut ?

    Notre langage familier nous trahit. S’il n’y avait que ça.

    Nous ne sommes plus enracinés, nous ne vivons plus sur une terre, en épousant ses contours, ses imperfections, ses problématiques, en jouissant de ses quelques bienfaits, ou en profitant de sa riche histoire. En bon bulldozer, nous rasons, écrasons, anéantissons, éliminons toutes les parties nuisibles de notre territoire, de notre passé, de notre localité ou de notre ruralité, pour mieux la faire convenir à notre vie de « rurbain », éternel profiteur insatisfait, profitant allègrement de l’œuvre incroyable qu’ont créés nos anciens, pour se l’approprier et la consumer.

    Lire aussi: De nouvelles habitudes de consommation pour les Toulousains

    Avant de signer la pétition contre le nouveau Centre commercial, avant de prendre part à la diatribe sentimentale sur un de ces réseaux (a)sociaux, regardons notre mode de vie. Regardons notre quotidien d’homo domesticus du XXIe siècle, prompt à vouloir changer le monde, sans toucher un yotta à sa pleutre individualité.

    Boycottons Amazon, McDo, UberEat, Carrefour et Netflix. Réapprenons à cuisiner, à construire de simples choses de ses mains, redécouvrons la lecture, les promenades en forêt, la convivialité d’un repas partagé entre amis ou voisins.

    Ensuite, quittons la ville. Le Gers est un département magnifique, qui ne demande qu’à reprendre sa vitalité. Nos cantons ne sont pas encore noyés par le fléau mondialiste, cosmopolite et tiers-mondiste. Ces îlots de ruralité n’attendent que de recevoir de nouvelles forces vives, afin de transmettre le flambeau encore tiède de leur histoire. Si Rome ne s’est pas faite en un jour, alors ce combat pour le ré-enracinement sera fastidieux, semé d’embûches et de maladresses. Ne soyons pas des vainqueurs du défaitisme : soyons acteurs de notre vie, ici, maintenant, car comme le proclamait Gustave Thibon : « la France a besoin de héros et de Saints, comme la pâte à besoin de levain ». Seul le revirement de notre quotidien vers la cohérence et l’exemplarité sera le moteur de la reconquête intérieure que nous souhaitons de tous nos vœux. 

    Nous sommes une génération blessée au cœur meurtri, mais à jamais idéaliste. 

     

    Romain Bertrand

     

    Source : infos-toulouse

  • Gers : Incendie criminel et satanique dans la cathédrale d’Eauze ?

    Publié par Guy Jovelin le 15 novembre 2019

     le 

    Incendie criminel et satanique dans la cathédrale d’Eauze ?

    Cette cathédrale Saint-Luperc d’Eauze a conservé son titre bien que le diocèse d’Eauze ait disparu dès le IXe siècle. Elle est désormais une église catholique de la paroisse Notre-Dame-de-la-Gélise, rattachée à l’archidiocèse d’Auch. L’incendie, assurément criminel, a été commis le 11 novembre, et il est peut-être dû à des satanistes.

    Un crucifix, normalement placé derrière l’autel de messe, se retrouve à l’envers. Sur une porte close, à l’extérieur de l’édifice, écrite au stylo, une inscription : « Satan est plus fort que Dieu Ah Ah ».

    Pour le maire, Michel Gabbas,

    « il y a pas mal d’indices qui font penser à un acte sataniste ».

     

    Source : lesalonbeige

  • Agriculteurs : 5 suicides en deux mois dans le Gers

    Publié par Guy Jovelin le 14 juin 2019

     
    agriculteurs 27849302_180517932680164_1604098687_n
    Manifestation des agriculteurs sur la rocade de Toulouse, le 7 février 2018. Crédit photo : M.V / Infos-Toulouse

    On le sait, un agriculteur se suicide tous les deux jours en France. Et ces chiffres touchent particulièrement certaines zones agricoles. Le département du Gers a vu ces deux derniers mois, cinq de ses agriculteurs mettre fin à leur vie, révèle La Dépêche du Midi

    C’est de loin, le secteur d’activité le plus touché par les suicides. Pourtant, le métier d’agriculteur est l’un des plus populaire dans le cœur des Français. 85% ont une très bonne image de la profession, jugeant les agriculteurs « courageux, passionnés et utiles ». 

    Des agriculteurs de plus en plus seuls

    Le mal est profond parmi les agriculteurs qui travaillent en moyenne plus de douze heures par jour, sans prendre de vacances, mais qui n’arrivent plus à vivre de leur terre. Menacés par la faillite, parfois esseulé et abandonné, surchargés administrativement… Certains craquent. 

    Lire aussi : Agriculteurs en colère : « Nous sommes déterminés »

    Dans le département du Gers, trois agriculteurs se sont suicidés en mai, deux en avril. Le Groupe amitié action en milieu rural (GAAMIR), une association pour le soutien aux agriculteurs en difficulté, se reforme et menace de porter plainte contre la préfecture pour « non-assistance à personne en danger », si un autre agriculteur venait à se suicider. 

     

    Source : infos-toulouse