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nobel juif

  • Le PDG de Pfizer reçoit le « nobel juif », le prix Genesis

    Publié par Guy Jovelin le 27 janvier 2022

    Petite information en passant…

    Après le prix 2021 de l’Atlantic Council qui lui a été remis par Ursula Von der Leyen le récompensant comme « meilleur dirigeant commercial », Albert Bourla, le PDG du géant pharmaceutique Pfizer, est à nouveau sous les feux des projecteurs gratifiants.

    Dans Le monde juif info, on apprend qu’il « est le lauréat 2022 du Prix Genesis, le Nobel juif, pour sa contribution majeure à la lutte contre la pandémie de coronavirus ». Le Prix Genesis annuel d’un million de dollars, surnommé le « Nobel juif » par le magazine TIME, « rend hommage, explique Le monde juif, à des personnes extraordinaires pour leurs réalisations professionnelles exceptionnelles, leur contribution à l’humanité et leur engagement envers les valeurs juives. Le Dr Bourla devient le neuvième lauréat du prix Genesis. Il suit le cinéaste et philanthrope Steven Spielberg, lauréat du Prix Genesis en 2021, et le légendaire militant des droits humains Natan Sharansky, lauréat 2020. »

    Le journal souligne que dans un communiqué la Fondation du Prix Genesis « a félicité le Dr Bourla pour son leadership, sa détermination et surtout pour sa volonté d’assumer de grands risques. Contrairement aux PDG de la plupart des autres grandes entreprises travaillant sur le développement de vaccins COVID-19, le Dr Bourla a refusé des milliards de dollars de subventions fédérales américaines afin d’éviter la bureaucratie gouvernementale et d’accélérer le développement et la production du vaccin. En conséquence, le vaccin COVID-19 de Pfizer a été prêt en un temps record : des mois au lieu d’années ».  

    Dans l’article on apprend également que « le Comité a également noté la fierté du Dr Bourla pour son identité et son héritage juifs, son attachement aux valeurs juives et son soutien à l’État d’Israël » et que ce sera « le président israélien Isaac Herzog [qui] remettra le Prix Genesis au Dr Bourla lors d’une cérémonie à Jérusalem prévue le 29 juin ».

    Le monde juif précise que « conformément à la tradition établie par le premier lauréat Michael Bloomberg, tous les lauréats du Prix Genesis ont choisi de renoncer à la récompense monétaire pour des causes philanthropiques. Le Dr Bourla a demandé à la Fondation du prix Genesis d’attribuer son Prix d’un million de dollars à des projets visant à préserver la mémoire des victimes de l’Holocauste, avec un accent particulier sur la tragédie subie par la communauté juive grecque. »

    Son ascension à ce « Nobel juif » a été saluée par le cofondateur et président de la Fondation du Prix Genesis, Stan Polovets, en ces termes à l’accent messianiste :

    « Dr. Bourla personnifie deux des valeurs juives les plus fondamentales : l’engagement envers le caractère sacré de la vie et la réparation du monde. Et bien que la pandémie soit loin d’être terminée, des millions de personnes sont en vie et en bonne santé grâce à ce que le Dr Bourla et son équipe chez Pfizer ont accompli. »

    A l’opposé de ce chorus de louanges mais plus proche de la réalité, de plus en plus de voix du monde scientifique et médical osent évoquer leur déception face à la « faible » efficacité des vaccins anti-covid, le professeur Eric Caumes en tout premier : « On est déçu car en principe on ne vaccine pas pour six mois mais pour dix ans. Et on est déçu par son efficacité. Le virus circule intensément malgré la vaccination d’une grande partie de la population », reconnaissait au micro de BFMTV le 5 janvier dernier l’infectiologue parisien. Selon lui, la faible efficacité des vaccins développés contre le Covid notamment contre la contamination est une grande déception.

    Le professeur Raoult tient à peu près le même langage en affirmant que la vaccination pour tous « ne contrôle pas l’épidémie, pas du tout », et que « peut-être même que dans un certain nombre de cas » les vaccins « pourraient induire la présence d’« anticorps facilitants » qui peuvent aggraver le risque d’infection.

    Bourla lui-même était bien obligé de reconnaître l’inefficacité de son injection début janvier :

    « les deux doses du vaccin offrent une protection très limitée, voire inexistante. Les trois doses avec un rappel offrent une protection raisonnable contre l’hospitalisation et les décès… moins de protection contre l’infection. »

    Alors la remise de ce « Nobel juif » au vétérinaire Bourla que la Fondation du prix Genesis présente comme un ‘sauveur de l’humanité’ : une récompense méritée ou juste un prix communautaire récompensant un adroit financier ?

    Francesca de Villasmundo  

     

    Source : medias-presse.info