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orthographe

  • Les performances en orthographe des élèves de CM2 continent à baisser, selon une étude

    Publié par Guy de Laferrière le 06 décembre 2022

    Le nombre moyen de fautes d’orthographe commises par les élèves de CM2 poursuit son ascension. C’est l’enseignement que l’on peut tirer de la dernière dictée conduite par l’Education nationale dans les écoles primaires à titre d’évaluation et dont une étude, mise en ligne ce mardi, publie les conclusions.

    (…) Selon cette enquête sur l’orthographe, menée à quatre reprises depuis 1987 avec la même dictée pour des élèves de CM2, le nombre moyen d’erreurs a augmenté régulièrement, passant en 34 ans de 10,7 erreurs à 19,4, indique l’agence des statistiques du ministère de l’Éducation (Depp). Entre 1987 et 2007, le nombre de fautes était passé de 10,7 à 14,7 (+4). Puis il s’est établi à 18 en 2015 (+3,3). La baisse constatée des résultats pour chaque période se poursuit donc en 2021, mais de façon moins marquée que sur la période précédente (+1,4).

    (…) Les différences de performances à la dictée sont encore liées à l’environnement social des élèves. Ainsi le groupe composé des élèves d’écoles les moins favorisées fait en moyenne 21,9 erreurs, contre 15,5 dans le quart composé des écoles accueillant les élèves les plus favorisés. Les deux groupes médians ont, eux, des performances assez proches (environ 19 erreurs), montrant que c’est dans les écoles les plus favorisées et les moins favorisées que le poids de l’origine sociale des élèves est le plus important.

    BFMTV via fdesouche

  • Des établissement d’enseignement supérieur imposent des stages de remise à niveau en orthographe et grammaire

    Publié par Guy Jovelin le 24 juin 2022

     

    «J’ai occuper le poste de stagiaire en cabinet d’avocat», «je vous en serai gré»… Hier, peu fréquentes, les fautes de français sont désormais légion dans les copies, devoirs et lettres de motivation. Ainsi que le révélait dernièrement Le Figaro, la baisse du niveau de français des étudiants affecte aujourd’hui même les meilleurs d’entre eux. L’ampleur du phénomène est telle que plusieurs établissements d’enseignement supérieur ont saisi le problème à bras-le-corps, en rendant obligatoire des cours de remise à niveau en langue, longtemps réservés aux élèves venus de l’étranger.

    Depuis 2011, afin de valider leur diplôme, les inscrits au programme Bachelor de la Montpellier Business School sont soumis à l’obligation d’obtenir le désormais bien connu certificat Voltaire. Sur son site Internet, l’école de commerce fait savoir qu’«un haut niveau en orthographe est devenu une compétence différenciatrice à mettre en avant sur un CV, au même titre que le TOEIC pour le niveau d’anglais». Dès lors, en première année, les étudiants préparent cet examen en dix étapes à réaliser sur l’interface du Projet Voltaire, et assistent aux cours hebdomadaires de Charlotte Reboud, responsable du module. «Je fais travailler aux étudiants les différentes règles étudiées sous forme de jeux, de dictées. Je leur fais écrire des mails. Je m’assure que les conjugaisons de base sont bien maîtrisées. Ça permet de s’assurer que tout le monde va jusqu’au bout des dix niveaux», explique le professeur.

    (…)

    C’est en 2013 que l’université Paris Nanterre a imposé à l’ensemble de ses étudiants de première année de suivre un cours en ligne nommé «Maîtrise du français écrit». Dès lors, 7000 jeunes ont eu à réaliser un certain nombre d’exercices, et à réviser des fiches de synthèse à la maison, en vue d’un examen final. Pour 500 d’entre eux, identifiés comme étant en grande difficulté, des séances d’accompagnement étaient organisées sur le campus. L’année prochaine, toujours afin d’enrayer la baisse constante du niveau en français des étudiants, l’établissement devrait revoir son dispositif.

    Le Figaro via fdesouche

  • « Démocratisons l’orthographe ! » : “Il faudrait faire preuve de plus de tolérance et considérer les écarts non comme des fautes mais comme des variantes”, explique le linguiste Christophe Benzitoun

    Publié par Guy Jovelin le 26 janvier 2022

    Pourquoi ne pas renouer avec la langue française telle qu’elle était jusqu’au XVIIe siècle, où l’orthographe était vivante? Il faudrait faire preuve de plus de tolérance et considérer les écarts non comme des fautes mais comme des variantes.

    par Christophe Benzitoun, Maître de conférences en linguistique française à l’université de Lorraine

    La faible maîtrise de l’orthographe est l’un des épouvantails des débats sur l’école. Et dans ce domaine comme dans d’autres, il se dit que c’était forcément mieux avant. Or, aucune recherche n’a jamais démontré l’existence d’une époque où une majorité de Français en faisait un usage virtuose, ce qui n’est guère étonnant eu égard à son extrême difficulté. Mais comment y remédier ?

    D’après une étude de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) datant de 1996, un quart des élèves faisait une ou zéro faute aux dictées du certificat d’études dans les années 20. Mais il faut savoir qu’à cette époque, seul un élève sur deux passait ce diplôme. On ne présentait que les meilleurs. De plus, le nombre de matières enseignées était plus limité et le nombre d’heures d’enseignement plus important (environ 1 300 heures par an à l’époque contre 860 heures aujourd’hui).

    En un siècle, une baisse avérée du niveau

    (…) Libé via fdesouche

  • Royaume-Uni : les universités cesseront de pénaliser l’orthographe pour réduire l’écart entre Blancs et Noirs

    Publié par Guy Jovelin le 11 avril 2021

    -Les universitaires ont été informés que le fait d’insister sur un bon niveau d’anglais écrit était discriminatoire.
    -Certaines universités ont adopté des systèmes d’évaluation dits “inclusifs”.
    -Le régulateur veut réduire l’écart entre le taux de réussite des étudiants blancs et noirs

    Les étudiants universitaires ne seront pas pénalisés pour leurs fautes d’orthographe, de grammaire et de ponctuation aux examens, car cela serait “élitiste”.

    Les universitaires ont été informés que le fait d’insister sur un bon anglais écrit constituait une discrimination à l’égard des minorités ethniques et de ceux qui ont fréquenté des écoles “peu performantes”.

    Le Bureau des étudiants souhaite réduire l’écart entre la proportion d’étudiants blancs et noirs qui obtiennent de bons diplômes et réduire les taux d’abandon parmi les étudiants les plus pauvres.

    En réponse à ces objectifs, certaines universités ont adopté ce que l’on appelle “l’évaluation inclusive”, un système plus souple qui avait d’abord été mis en place pour mettre sur un pied d’égalité les étudiants souffrant de troubles tels que la dyslexie.

    À l’université de Hull, une nouvelle politique stipule que l’exigence d’un niveau élevé de maîtrise de l’anglais écrit peut être considérée comme “homogène, nord-européenne, blanche, masculine et élitiste”.

    […]

    Daily Mail via fdesouche