Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

saint-denis

  • Saint-Denis (93) : quatre membres de la délégation olympique japonaise victime d’un vol « à la portière » à proximité du stade de France

    Publié par Guy de Laferrière le 01 septembre 2023

    La question de la sécurité autour des sites des Jeux olympiques risque d’être à nouveau au cœur des interrogations et des discussions. Selon nos informations, confirmant celles d’Europe 1, un membre de la délégation olympique et paralympique du Japon a été victime d’une attaque jeudi après-midi dans la commune de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

    Cinq personnes, dont le conducteur et quatre autres appartenant à ce comité, se trouvaient bord d’une Mercedes, quand ils se sont retrouvés à l’arrêt, bloqués par la circulation.

    Un individu a alors brisé la vitre avant-droite du véhicule puis s’est saisi d’un sac à main, appartenant à l’un des passagers. À l’intérieur, se trouvaient notamment des documents d’identité, deux téléphones portables et la somme de 310 euros en liquide. Les faits se sont produits jeudi en début d’après-midi au niveau de l’avenue du Président Wilson, non loin du Stade de France.

    Aucune des personnes présentes dans le véhicule n’a été blessée. Selon nos informations, une plainte devrait être déposée ultérieurement.

    www.leparisien.fr Via fdesouche

  • Saint-Denis (93) : un Haïtien «ultra violent», multirécidiviste, en situation irrégulière, connu pour une trentaine de délits et sous OQTF, interpellé et relâché après sa garde à vue, les centres de rétention administrative étant saturés

    Publié par Guy de Laferrière le 30 octobre 2022

    Interpellé ce vendredi devant la gare de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), un homme de 24 ans en situation irrégulière et défavorablement connu des services de police a été relâché après sa garde à vue dans une affaire de violences volontaires, selon le service police-justice de CNEWS .Une décision motivée par la saturation des centres de rétention administrative dans l’Hexagone.

    De nationalité haïtienne, le suspect est en situation irrégulière sur le territoire. Il s’était vu délivrer à ce titre, par le passé, au moins une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Ce dernier est d’ailleurs actuellement visé par une interdiction administrative de retour sur le territoire français et un placement en centre de rétention administrative en vue de son expulsion.

    L’homme de 24 ans fait aussi l’objet d’une fiche de recherche pour une peine prononcée à son encontre de six mois de prison et 300 euros d’amende pour violences volontaires inférieures à huit jours d’ITT. Cependant, cette sanction devait lui être notifiée prochainement, lui laissant alors la possibilité de faire appel.

    Passé plusieurs fois par des centres de rétention administrative (CRA), il avait notamment agressé l’un de ses surveillants de deux coups de poings à la tête. «Comme il est ultra violent, ça doit être compliqué de le mettre dans un avion...» a confié une source policière à CNEWS pour expliquer les difficultés liées à son expulsion du territoire.

    Ce dernier est notamment connu des services de police pour une trentaine de faits différents depuis 2015, dont violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique (PDAP), transport de produits stupéfiants, vols avec violences, abus de confiance ou encore violences sur mineur. Dans bon nombre de ces dossiers, le suspect a été reconnu irresponsable sur le plan psychiatrique et placé dans un établissement spécialisé.

    cnews via fdesouche

  • Le récit cauchemardesque d’une famille espagnole à Saint-Denis

    Puyblié par Guy Jovelin le 30 mai 2022

    “Il y avait des armées de voleurs qui chassaient les supporters”.

    C’est à l’aube, samedi, que ces cinq amis ont garé leur camionnette dans le quartier de Saint-Denis. José Francisco : “Nous nous sommes garés dans le quartier et un type est arrivé qui s’est mis devant nous et avec le traducteur google nous a dit “vous savez où vous vous garez ?” et nous a réclamé 50 euros pour protéger le van. On a fini par lui en donner 40, alors il a pris une photo et l’a transmise à sa bande, je suppose”.

    Puis vint le match, et le chaos : “Il n’y avait pas d’anneaux de sécurité ou quelque chose comme ça, tout le monde pouvait entrer, et ceux que l’on voyait sauter les barrières étaient des gens du quartier, de différentes races, que l’on voyait déjà palper tout le monde, chercher des montres, des téléphones portables”, se souvient José Francisco.

    La situation a empiré après le match, notamment pour Arancha Cortés et sa fille, qui n’étaient pas entrées dans le stade : “Nous sommes allées d’un bar au métro et j’ai commencé à voir des centaines de personnes du quartier qui nous observaient, qui traquaient tous les supporters, à la recherche de quelque chose à voler. J’ai appelé mon mari et lui ai demandé de sortir du stade parce que nous avions très peur, tout comme des centaines de supporters des deux équipes”.

    Et lorsque José Francisco est sorti du stade, il a découvert la scène : “Vous voyez des flots de ces gens qui se dirigeaient vers le stade, qui volaient, qui agressaient, avec des cutters pour découper les sacs. Je ne pouvais pas croire ce qui se passait, il y en avait des centaines et des centaines. Je suis arrivé dans le métro et les gens en sortaient en courant, imaginez ce qui se passait en bas. Ils ont jeté du spray au poivre et ça nous a frappé de plein fouet”.

    Le pur instinct de survie a conduit les supporters à rechercher la somme des gens, l’autodéfense : “Les supporters s’associaient les uns aux autres pour former des boucliers et mieux se défendre, les supporters du Real Madrid et de Liverpool même. J’ai appris par la suite que de nombreuses filles avaient été déshabillées et volées.”

    “Je venais de quitter le stade lorsque j’ai remarqué que quelqu’un avait fouillé dans ma poche et pris mon téléphone portable. Ma première réaction a été de lui courir après et je l’ai poursuivi jusqu’à ce que je le croise dans une rue : des dizaines de jeunes du quartier me regardaient avec un visage hargneux. J’ai crié à l’aide et la police est rapidement arrivée, est entrée dans la maison où le garçon était censé se trouver et l’a fait sortir, menotté et tout. Il était deux heures du matin et je voulais juste partir mais ils m’ont forcé à aller au poste de police pour déposer une plainte. Il y avait des centaines de fans, surtout des fans de Liverpool. Quand je suis parti, il était déjà trois heures et je cherchais comme un fou une voiture pour m’emmener hors du quartier. J’ai arrêté un gars et il m’a demandé 90 euros pour m’aider. Je l’aurais payé mille euros pour sortir de là

    C’est plusieurs heures après le début de la nuit que le groupe s’est retrouvé pour repartir vers Madrid avec beaucoup de choses à raconter : “Les gens ne peuvent pas imaginer ce que c’était. Il y avait des armées de voleurs à notre recherche. Il y a eu des bagarres, des agressions, des vols… Un film d’horreur”, se souvient Alfredo Gómez.

    20 minutos via lesobservateurs

  • Quand la moitié de la population de Saint-Denis (93) était bretonne

    Publié par Guy Jovelin le 14 juin 2021

    Quand la moitié de la population de Saint-Denis était bretonne

    C’est la première vague d’immigration massive. Il y a plus d’un siècle, des milliers de Bretons quittaient leur terre natale et débarquaient pour la plupart à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Tant est si bien que dans les années 50, ils représentaient la moitié de la population de la ville, selon Gérard Péquigny, président de l’amicale des Bretons de Saint-Denis.

    « Saint-Denis avait déjà connu l’immigration avec les Italiens et les Auvergnats. Mais les Bretons, c’est la première vague d’immigration massive qu’a connue la ville », rappelle-t-il.

    En 1890, Saint-Denis, c’était alors le quartier de La Plaine et ses usines. « Les Bretons, comme ceux qui immigrent aujourd’hui, allaient là où se trouvait le travail ». Ils occupaient les emplois non qualifiés, notamment dans les usines à gaz du Landy.

    actu.fr via fdesouche

  • Saint-Denis (93) : Stupéfiants, vols à la tire, rodéos motos, rixes entre bandes… Le nouveau centre de vidéosurveillance constate jusqu’à 300 infractions par jour

    Publié par Guy Jovelin le 22 mai 2021

    Grâce au parc de 93 caméras, disposées surtout en centre-ville et les points jugés « problématiques », les six agents du centre peuvent désormais constater les infractions et prévenir la police municipale. Cette dernière intervient ensuite pour prendre les auteurs en flagrant délit dans « un délai très court ».

    Pour l’instant, la vidéosurveillance est opérationnelle de 8 à 17 heures. En moyenne, cela correspond à 200- 300 infractions constatées par jour. « L’objectif à l’avenir, c’est que le centre soit actif jusqu’à 2 heures du matin. Cela permettrait de constater jusqu’à 500 infractions par jour », calcule Narik Iv Huot.

    Pour l’élu, cet outil permet une meilleure connaissance de la ville sur les délits mais aussi « sur les questions de prostitution ou celles de la place des femmes dans l’espace public ». « La vidéosurveillance lutte contre le harcèlement de rue en gardant en mémoire les faits et en identifiant les harceleurs », souligne-t-il.

    Le Parisien via fdesouche