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Nouvelle Calédonie française : juste un répit en attendant la fin.

Publié par Guy Jovelin le 04 octobre 2020

Jean-François Touzé délégué général du Parti de la France

A peu de voix près, la Nouvelle Calédonie échappe pour cette fois à une indépendance voulue, préparée et orchestrée de longue date par une coalition d'intérêts regroupant dans un même ensemble anti-français les séparatistes Kanaks qui entendent substituer aux lois de la civilisation leur droit coutumier et leurs mœurs tribales, les groupes révolutionnaires de l'extrême gauche internationaliste, les idéologues de la décolonisation, les adversaires de l'œuvre blanche outre-mer, les vautours régionaux anglo-saxons qui œuvrent depuis des décennies à l'effacement de la France dans la zone Pacifique, les États Unis d'Amérique toujours à la pointe de l'action pour l'abaissement du rayonnement bleu-blanc-rouge, et la Chine qui espère disposer ainsi du nickel dont elle a besoin pour sa production d'acier inoxydable.

Ce n'est que partie remise. Un autre référendum sera sans nul doute organisé d'ici novembre 2022 au terme du processus sécessionniste initié il y a plus de trente ans par Mitterrand et Rocard.

L'importante progression du oui à l'indépendance laisse penser que cette ultime consultation sera la bonne pour les partisans de la Kanakie. La France aura alors perdu un territoire de plus et reculé face aux manoeuvres géostratégiques américaines et chinoises. Avant que la contagion ne touche telle ou telle autre de ses possessions ultramarines.

Les caldoches, devenus citoyens de seconde zone d'un archipel dont ils ont forgé la modernité, auront, quand à eux, le choix entre la valise ou la soumission au nouvel ordre mélanésien.

Jean-François Touzé

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