Publié par Guy Jovelin le 14 janvier 2022
C’est curieux cette volonté de recommencer le scandale du sang contaminé sans même l’excuse de l’ignorance cette fois.
En 2015, GayLib, lobby LGBT associé à LR, a été à l’origine d’un amendement au projet de loi Santé d’alors, déposé par le député Radical Arnaud Richard, stipulant que «nul ne peut être exclu du don de sang en raison de son orientation sexuelle». Suite à l’adoption de cet amendement, un comité de suivi sur l’évolution des critères du don de sang est mis en place au ministère de la Santé. Suite à l’arrêté de 10 juillet 2016, une première étape a vue le jour : l’interdiction à vie de donner son sang pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) étant remplacée par la nécessité d’une abstinence sexuelle d’un an avant ce don. Puis le 2 avril 2020, une nouvelle étape a été franchie avec la réduction de cette période d’abstinence à 4 mois.
A compter du 16 mars 2022, le don de sang pourra se faire sans critère d’orientation sexuelle, ni d’abstinence, avec des critères basés exclusivement sur des comportements à risques. Sic.
- les hommes homosexuels représentent 43% des séropositifs en France
- le virus du sida est indétectable pendant 12 jours
- le CCNE est contre
Source : lesalonbeige