Publié par Guy Jovelin le 10 novembre 2025
Sur BFMTV, Jordan Bardella, Président du Rassemblement National, a déroulé ce que serait son programme s‘il accédait à un poste de gouvernement, Premier ministre ou Président de la République. Une copie incolore du politicien du système.
Jordan Bardella, Président du Rassemblement National, invité de « Face à BFM
Le 5 novembre dernier, Jordan Bardella, Président du Rassemblement National, était l’invité de « Face à BFM ». Au cours de l’interview il a répondu à une diversité de sujets, de l’examen du budget aux prochaines échéances électorales.
Vers la fin de l’émission, un des chroniqueurs, Apolline de Malherbe, l’a interrogé sur les « brebis galeuses », la « parole raciste décomplexée », les « anciens militants du GUD », sur « certains qui se reconnaissent chez vous » de ces gens-là qui peuvent « se sentir décomplexés » et tenir des propos antisémites, racistes, homophobes… « Comment », en résumé, lui demande Mme de Malherbe, « au lendemain d’une éventuelle victoire du RN », va-t-il « se démarquer », « anticiper », par rapport à ces « catégories-là » ?
« Donc ce n’est pas le Rassemblement National, ce sont des militants d’extrême-droite » précise Jordan Bardella en interrompant la chroniqueuse. Et de préciser sa pensée lors de sa réponse :
Soumission à la pensée unique et aux diktats politiquement corrects du système
« D’abord, je demanderai à mon ministre de l’Intérieur de dissoudre sans exception tous les groupuscules d’ultragauche et d’ultradroite (…) les deux sans aucune différence ».
« Parce que les gens qui dans notre démocratie utilise l’insulte raciale en l’occurrence, la violence, les agressions, propos homophobes pour exprimer des idées nauséabondes et bien s’exposeront non seulement à la dissolution administrative de leur groupuscule, et nous le ferons dès notre arrivée au pouvoir, mais ils s’exposeront également à l’arsenal judicaire ferme et implacable que je déploierai. Et cet arsenal judiciaire et implacable, il ne fera pas le tri entre l’ultra gauche et l’ultra droite car moi je combats la violence en politique. (…) Je ferai preuve d’une sévérité la plus totale avec ces propose et avec ces actes. »
La preuve est fait avec une telle réponse, de la soumission de Jordan Bardella à la pensée unique et aux diktats politiquement corrects du système. Lorsque l’on sait que c’est la gauche depuis plus de 80 ans, et son relai préféré, les juges rouges, qui décide de ce qui est « ultra », « nauséabond », « raciste », de ce qui est « violent » en politique, de ce qui est « homophobe » qui pourrait être une simple parole de la Bible, de ce qui est « antisémite » qui pourrait être une simple parole contre la politique actuelle de l’État d‘Israël, l’on a à craindre que la politique « sévère » de Jordan Bardella ne sera que la continuité de la politique subjectiviste et répressive que l’on connait sous Macron et ses prédécesseurs, c’est-à-dire majoritairement contre des catholiques, des nationalistes, des patriotes, les vrais.
Avec Bardella, le mouvement politique catholique Civitas aurait tout autant été dissous
Avec Bardella, le parti politique catholique Civitas aurait tout autant été dissous, sous de faux prétextes et de fausses accusations de « racisme, antisémitisme, d’« appels à entrer en guerre contre la république », qu’il le fut par Darmanin, l’un des ministres de l’Intérieur de Macron. D’ailleurs, aucun député du RN n’avait à l’époque bronché ni défendu Civitas, au contraire, certains avaient applaudi à cette inique dissolution.
Ne nous y trompons pas, le jeune mais déjà soumis Jordan Bardella est adoubé par le système et n’est pas du camp des catholiques, des nationalistes et des patriotes. Il est une pâle copie d’Emmanuel Macron…
Francesca de Villasmundo
Source : medias-presse.info