Allo, Moussa, bobo, les identitaires c’est pas des rigolos…
Une enquête a été ouverte mardi au lendemain de l’agression présumée de militants insoumis – LFI – qui distribuaient des tracts demandant «la fermeture des locaux fascistes» dans le vieux Lyon, fief historique de l’ultra-droite locale.
Le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet a annoncé sur Twitter avoir saisi la justice, qui a confirmé l’ouverture d’une enquête pour «violences par pluralité d’auteurs».
La fédération rhodanienne de La France insoumise a indiqué dans un communiqué que plusieurs de ses militants avaient été agressés dans le quartier du vieux Lyon (centre-ville), alors qu’ils distribuaient des tracts visant à dénoncer «la violence des groupuscules d’extrême-droite».
«Plusieurs individus violents sont arrivés en courant et hurlant des slogans nationalistes et fascistes. Ils ont tabassé un jeune camarade à coups de pied et poing», a affirmé LFI 69, précisant qu’une «jeune militante» qui tentait de s’interposer avait été «bousculée et projetée au sol».
En pleurnichant, ils appellent Moussa Darmanin au secours et demandent à être reçus «en urgence» pour dénoncer au ministre de l’Intérieur, le spécialiste des dissolutions à droite, «les agissements violents des identitaires lyonnais».
De son côté, le maire de Lyon a de nouveau appelé à «fermer» les locaux où se réunissent des militants d’extrême droite, le bar associatif «La Traboule» connu comme un fief des nostalgiques de Génération identitaire – dissous en 2021 par notre cher Moussa – et la salle de boxe «L’Agogé» qui se présente comme «la première salle de sport identitaire de France».
Suite à ces récents évènements, la préfecture du Rhône a interdit une manifestation prévue jeudi par les identitaires, ce rassemblement organisé traditionnellement le premier soir de la Fête annuelle des Lumières étant selon les autorités «susceptible de générer de sérieux troubles à l’ordre public».
Voilà des gens incapables de faire régner l’ordre dans les territoires occupés par les islamistes, mais toujours prompts à courir sus aux patriotes. Forts avec les faibles, faibles avec les forts.
Tout cela se terminera comme pour les collaborateurs du Camp des saints de Jean Raspail…
Sources : AFP / Le Figaro / Twitter mairie de Lyon