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  • Nous sommes le seul pays, avec la Corée du Nord, la Chine et Cuba, où l’appartenance catholique est toujours suspecte

    Publié par Guy Jovelin le 15 mai 2019

    Auteur : Michel Janva

    Nous sommes le seul pays, avec la Corée du Nord, la Chine et Cuba, où l’appartenance catholique est toujours suspecte

    Extrait d’un long entretien donné par Jean-Marie-Guénois dans Valeurs Actuelles :

    […] Pourquoi Emmanuel Macron, qui s’était rendu au pied de Notre-Dame de Paris le soir de l’incendie n’a pas même pas prononcé, lors de sa conférence de presse du jeudi, le mot catholique ? Indignant certains.

    Oui, et en premier lieu l’archevêque de Paris, Monseigneur Aupetit. Cela montre que le président ne peut pas aller trop loin, sinon il serait accusé de collaborer avec les « affreux » cathos ! Le catholicisme est un marqueur très fort. Et c’est une particularité très française de s’en tenir à distance : nous sommes le seul pays, avec la Corée du Nord, la Chine et Cuba, où cette appartenance est toujours suspecte pour une certaine intelligentsia ! Au pied de Notre-Dame, le président a d’abord joué un registre christique, avec des accents étrangement mystiques en promettant de reconstruire la cathédrale en 5 ans, comme le temple de Jérusalem en trois jours dans le nouveau testament. Mais il a calé sur la vérité des mots. Ce ne pouvait pas être un oubli pour un discours aussi préparé. Quand on parle de Notre-Dame de Paris, comment peut-on ignorer le mot catholique, ou le mot christianisme.

    Est-ce que Macron parvient à renouer le lien blessé entre l’Eglise et l’Etat ?

    C’est une vraie question un an après son discours aux Bernardins mais je ne suis pas certain qu’il y parvienne. Les questions de bio-éthique arrivent. D’autre part, s’il instrumentalisait « Notre-Dame » comme un objet politique marketing pour les JO, ou comme gage d’efficacité comme conducteur des travaux – avec l’argent de donateurs qui plus est ! -, pour un second mandat, les catholiques le sentiraient et ne supporteraient pas une telle instrumentalisation. On ne joue pas avec les symboles religieux. Le sacré n’est pas le politique. Le politique n’est pas le sacré. Et cette distinction souveraine n’est pas seulement propre aux catholiques.

    Sa volonté de renforcer la laïcité contre l’islam politique, ne risque-t-elle de retomber sur les catholiques ?

    Ce serait une injustice profonde pour les chrétiens car les protestants et les orthodoxes sont aussi concernés. L’Eglise disait déjà sous Hollande qu’elle ne voulait pas être une « victime collatérale » de l’islam politique. Si cela devait arriver, ce ne serait pas lié à Macron mais à une interprétation radicale de la laïcité qui arroserait tout sur son passage, comme un bombardier, sans faire de distinction. Cette politique peut d’ailleurs se produire dans tous les partis. […]

     

    Source : lesalonbeige

  • Cour de justice européenne : Même les réfugiés ayant commis des crimes graves peuvent échapper à l’expulsion

     

    La plus haute juridiction de l’UE a rendu sa décision: Le statut de réfugié protège contre l’expulsion même en cas de crimes graves. Trois demandeurs d’asile, à qui la reconnaissance dans les pays de l’UE avait d’abord été refusée, avaient intenté une action en justice. […]

    Le retrait ou le refus d’asile n’affecte pas le droit à la protection en vertu de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés et des droits fondamentaux de l’UE, a déclaré mardi la Cour de justice européenne à Luxembourg.

    Cette décision fait suite aux plaintes de trois demandeurs d’asile que la Belgique et la République tchèque ont respectivement refusés de reconnaître après avoir été condamnés pour des crimes particulièrement graves. La Cour de justice européenne devait clarifier si le retrait du statut de réfugié en vertu des règles de l’UE est compatible avec la Convention de Genève et les droits fondamentaux de l’UE.

    Les juges rappellent tout d’abord que les étrangers qui craignent, avec raison d’être persécutés dans leur pays d’origine, doivent être considérés comme des réfugiés au sens de la Convention de Genève. Cela s’applique indépendamment du fait que ce statut leur ait été formellement accordé ou non en vertu du droit de l’UE.

    En outre, en vertu de la Charte des droits constitutionnels de l’UE, les personnes ne devraient pas être expulsées vers un pays où elles risquent la torture ou des peines inhumaines ou dégradantes. Le comportement de la personne concernée – y compris le comportement criminel – ne joue aucun rôle. Ici, la protection offerte par les règles de l’UE va au-delà de celle de la Convention sur les réfugiés.

    […]

    La République tchèque a privé un réfugié tchétchène de son statut de réfugié après avoir été condamné à neuf ans de prison pour vols et extorsions répétés. En Belgique, un homme de la Côte d’Ivoire a été condamné à quatre ans pour avoir violé une mineure et un homme du Congo a été condamné à 25 ans pour vol avec meurtre intentionnel. Leur statut de réfugié a été refusé ou retiré.

    (Traduction Fdesouche)

    Welt.de

  • Teddy Riner, lobbyiste du Maroc subventionné par l’émir du Qatar

    Publié par Guy Jovelin le 15 mai 2019

    Par  le 14/05/2019
    Mediapart révèle que la section judo du PSG a été créée pour embaucher Teddy Riner, au mépris de toute logique économique, à la suite d’un contact du roi du Maroc Mohammed VI auprès de l’émir du Qatar. Le champion de judo a, au cours de la même période, aidé son ami Mohammed VI à décrocher l’organisation des mondiaux de novembre 2017 à Marrakech, où il a remporté son dixième titre mondial.

    Teddy Riner n’est pas seulement le champion le plus titré de l’histoire du judo. L’icône des tatamis, invaincu depuis sept ans et 144 combats, est aussi un poids lourd du sport business et un homme d’influence doté de relations au plus haut niveau. Lesquelles se sont révélées décisives pour son embauche par le PSG à l’été 2017, alors que Riner était en difficulté à la suite de la décision de son ancien club de Levallois-Perret de mettre fin à son contrat. […]

    Mediapart via fdesouche

  • Bonne nouvelle : la CGT a perdu 23 000 adhérents en trois ans 499

    Publié par Guy Jovelin le 15 mai 2019

    Auteur : Pierrot


    adhérents,cgt

    Cet officine neocmmuniste qui fait mine depuis des décennies de se soucier du travail des Français tout en en applaudissant l’invasion migratoire, entame sa chute finale. Peuplé des idéologues gauchistes de la fonction publique et de quelques ouvriers perdus, le syndicat, désormais famélique, ne représente plus rien. 

    Trouvé sur Le Parisien : « « Nous perdons trop d’adhérents. » Le constat fait ce mardi à la tribune par Laura Godec, membre de la commission financière de contrôle, lors du congrès de la CGT qui s’est ouvert ce lundi à Dijon, est amer. Selon les derniers chiffres actualisés, le nombre d’adhérents à la CGT est passé à 653 222 en 2017. Elle en comptait 664 350 en 2016, et 676 165 en 2015, soit 22 943 militants encartés perdus sur trois ans. Un nouveau recul pour la centrale de Montreuil.

    Il est loin le temps où le syndicat affichait ses 5 850 000 adhérents, en 1946. Et la CGT peut encore rêver des plus de deux millions encartés enregistrés jusqu’à la fin des années 1970. La lente dégringolade a été marquée en 1985, quand la CGT est passée sous la barre d’1 million. Un cap que Bernard Thibault numéro un de la confédération de 1999 à 2013, avait espéré franchir à nouveau, sans y parvenir. »

     

    Source : contre-info

  • Le billet de Franck Timmermans ÉDUCATION A L’AMÉRICAINE ou l’acception involontaire des deux sens du verbe « Gâter »

     
    Publié par Guy Jovelin le 14 mai 2019

    éducation à l'américaine,gâter

    Les Anglo-Saxons sont incorrigibles qui s’autoproclament exemplaires dans les méthodes éducatives au point de développer sur le sujet des propagandes qui ressemblent plus à de l’endoctrinement. Monroe,qui rejetait tout colonialisme avec une pieuse hypocrisie, n’aurait pas désavoué ces méthodes de contournement et de subversion. C’est aussi le cas du dernier livre de la journaliste de l’AFP, Véronique Dupont, qui dans « Super Kids » (on appréciera le choix délibéré et partisan d’un titre en anglais) livre les recettes américaines de pédagogie avec un engouement militant mais aussi avec des références au« Vivre ensemble », somme toute parfaitement logiques.

    Vous apprendrez, chers amis, que vis-à-vis d’un enfant il faut bannir toute critique qui ne serait pas positive. Il faut préserver la motivation du petit en lui disant toujours « C’est bien » quitte à assortir le compliment des réserves proportionnées aux bêtises accomplies. Car il faut aider l’enfant à « rebondir » d’un tort vers une qualité (vœu totalement pieux également, si la dimension de l’erreur est soigneusement éludée). Il faut aussi que les parents apprennent à tolérer et à céder en des circonstances qui ne portent réellement pas de préjudices. Élargissons les champs d’action et de défoulements propices à l’éveil ! Par exemple, pourquoi le sangler dans des vêtements s’il préfère sortir en pyjama ou aller à l’école en robe de fée ? On se demande ?! Le travestissement et la liberté font partie intégrante d’une éducation qui doit passer par le « ludique » ! Sauf que si l’on étend cette permissivité au nudisme (pourquoi laisser des barrières ???), l’éducation passera par les côtés « lubriques » d’une mode qui était déjà pandémique en 1968 (il est interdit d’interdire, faites l’amour pas la guerre etc.). 
    La liberté d’expression doit être totale, même en cours, et des professeurs doivent laisser parler leurs élèves a volo pour mieux s’extérioriser et se révéler.
     
    Dans ces conditions, la suppression des IUFM est programmée car des potiches suffiront bientôt à servir de pions dans des établissements défoulatoires. Il faut aussi les laisser libres d’opter pour le système de quantification choisi ; l’enfant finira par imposer son propre style et ses méthodes sans besoin d’aucune expérience. L’enrichissement sans entraves est garanti. Il faut en revanche lui apprendre à s’excuser systématiquement quand un impair est commis. Ne vous réjouissez pas trop vite car, on peut déjà se demander quelles sortes d’impairs sont encore disponibles dans ce panel. Il faut aussi s’inquiéter de la banalisation de cette formule de politesse ou plutôt de consentement à la « négociation », à la transaction car, toute autorité étant prohibée par définition, l’automatisme d’une formule d’excuse est autant une méthode de dérobade qu’une formulation insincère. De plus, l’enfant n’est pas l’égal de l’adulte. La leçon par l’erreur suppose aussi une échelle de sanctions mais le mot est sans doute prohibé chez les bobos américains. Continuons : la pédagogie doit être participative ! Il faut que les enfants parlent à autrui, même à des inconnus et en n’importe quelle occasion (ascenseurs, trains, etc.).
    Le respect de la tranquillité étant déjà très limité dans les TGV, la mode consistera bientôt pour les voyageurs à devoir s’occuper de la progéniture pendant que les parents se reposent ou matent leurs ordinateurs. En cours, la pédagogie participative doit inciter les profs français à « s’enthousiasmer » des bonnes réponses des élèves pour les mieux motiver (là, on se rapproche des encouragements cynophiles !). De riches idées sont aussi suggérées, celles fondées sur l’expérience US irremplaçable : pour toute bonne réponse, l’élève est par exemple invité à faire « un panier » dans la poubelle du professeur, ce qui initie aussi au basket…
    Il ne faut jamais punir, il faut discuter, comprendre, parler, car la conséquence d’une erreur consiste à la réparer. Soit, sur ce plan-là, rien de bien nouveau mais la punition n’a-t-elle pas ses vertus dissuasives ? Évidemment non ! Surtout pas ! Quant à une fessée ou une réprimande physique, c’est du domaine de l’impensable. Convention de Genève, mise à l’index, DASS, tribunal, etc... Il n’est d’ailleurs pas rare aux USA que des bobos apostrophent des parents qui grondent leur marmot ! « Shame on you, shame on you !!! ». Ce recours à la vindicte ne vous rappelle rien ? Moi si, le goût pour la délation, pour l’irruption intrusive dans les droits individuels, pour les mises à l’index en vogue sous la « Révolution culturelle » de Mao, période d’éveil idyllique encadrée par des Gardes rouges avides de mea culpa publics. Ce qu’il y a de constant chez les bolchos, c’est que, même embourgeoisés, les vieux réflexes transpirent toujours sous la couche du bobo. Il ne faut plus pratiquer non plus ni notation ni sélection. En fait, si la dimension individuelle paraît survalorisée dans cette méthode, c’est uniquement pour la couler dans un moule conforme, et le mérite n’est un critère encore admissible que dans l’obéissance, non dans la compétition.
    Là, on rejoint les ravages de la discrimination positive et, pour une fois, l’ancien Ministre Luc Ferry est bien inspiré d’en condamner les effets pervers dans le Figaro. « Elle vole leur victoire à des candidats qui réussissent », les modestes qui ont l’atout de la persévérance, ou les autodidactes qui ont celui de la soif d’apprendre. « Le droit à la différence, dit-il, s’est ainsi renversé en différence des droits », inversion discriminatoire, certes pour forcer le vivre-ensemble. Cela au profit d’élèves médiocres mais disposant des bons codes d’apparences correctes, au détriment des meilleurs, toutes classes sociales confondues : Et c’est la dictature des quotas. Mais pourquoi ? Bien sur, il y a le Grand remplacement. Mais il n’est qu’un outil, selon moi, parmi d’autres, d’un profit inhérent à la société américaine. Ne rien refuser aux enfants, ne rien frustrer de leurs moindres caprices, c’est aussi et surtout un enjeu consumériste et mercantile, l’assurance de voir les parents sacrifier plus souvent aux rites des dieux marchands, donc de dépenser pour eux sans compter.
    Parano ? Excessif ? Allez donc voir les Dieux en question et les milliards déjà accumulés par le dernier Avengers. Et puis la fête continue, avec bientôt la Reine des Neiges, le Roi Lion en film, et surtout un énième Star Wars, emblématique des « valeurs » de l’empire atlantique.
    « Éduquer » pour gagner de l’argent, ou le sens double des « valeurs », le double sens du principe de « gâter » nos chers enfants, nos têtes blondes. Aïe, je dérape...