Publié par Guy Jovelin le 11 septembre 2019
La Française Sylvie Goulard s’est vu confier mardi un vaste portefeuille économique au sein de la prochaine Commission européenne, au moment où elle était entendue par la police, en région parisienne, sur les soupçons d’emploi fictif d’un de ses assistants lorsqu’elle était eurodéputée
Outre l’information judiciaire ouverte en France, l’Office européen de lutte antifraude (Olaf), un organisme indépendant, a ouvert une enquête.
[…] En attendant la fin de ces deux enquêtes, Sylvie Goulard, dans l’incapacité de prouver que l’un de ses assistants avait bien travaillé pour elle entre juillet 2014 et février 2015, a d’ores et déjà accepté de rembourser 45.000 euros aux services financiers du Parlement européen, qui ont clos son dossier.
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« Le Parlement ne l’a pas blanchie. Elle reconnaît que c’est un emploi fictif puisqu’elle rembourse ! », conteste l’eurodéputé écologiste David Cormand, interrogé par l’AFP, pour qui la France aurait dû proposer un autre nom.
Un autre point noir est également susceptible d’embarrasser cette femme d’influence: son travail pendant près de trois ans pour un think tank américain, l’institut Berggruen, pour plus de 10.000 euros par mois, alors même qu’elle était eurodéputée […].
Evasif, l’organisme en question assure qu’elle a « participé à l’organisation » de deux conférences, d’une table ronde et préparé « des documents d’information »…