Publié par Guy Jovelin le 23 novembe 2020
- Page 10
-
Voir le tweet : https://twitter.com/BrndBenjamin
-
Juvignac (34) : refoulé sans masque d’un magasin, il tire sur un vigile
Publié par Guy Jovelin le 23 novembre 2020
Ce dimanche, un homme qui tentait d’entrer dans un supermarché de Juvignac (Hérault) s’est vu refuser l’entrée au motif qu’il ne portait pas son masque, obligatoire depuis désormais plusieurs semaines. L’individu est alors revenu armé, avant de tirer sur l’officier de sécurité, rapporte Midi Libre.
-
Migrants : le ras-le-bol des Grecs...
Publié par Guy Jovelin le 23 novembre 2020
La chronique de Philippe Randa
Décidément, quand « ça peut plus, ça veut plus » : il était jusqu’à présent, sinon de bon ton, du moins de grandes facilités pour les migrants en mal d’assistanats de débarquer sur la Terre des Dieux, soutenus en cela par la Turquie voisine qui trouvait là un bon moyen de faire pression sur une Union européenne tétanisée par des discours anti-racistes, toujours bien dégoulinants de repentance à sens unique.
Mais trop, c’est trop et le gouvernement grec vient d’annoncer qu’il songe fortement à modifier sa législation sur le droit d’asile avec, à la clef, la reexpédition des envahisseurs à la Turquie.
« De nombreuses personnes sont passées par des pays de transit sûrs avant d’arriver en Grèce,explique le ministre grec de la migration Notis Mitarakis dans un entretien à InfoMigrants. Nous sommes en train de revoir notre législation, pour décider si nous devons garantir l’asile à des personnes arrivées par des pays dans lesquels elles étaient en sécurité. »
Et le Ministre d’ajouter pour bien se faire comprendre : « Si quelqu’un vient de l’est et arrive en Turquie, et que cette personne n’est pas en danger en Turquie, elle ne devrait pas déposer une demande d’asile en Grèce. »
Assez remonté contre une certaine hypocrisie internationale, le gouvernement grec n’hésite pas à faire remarquer que nombre de pays anciennement en guerre, étaient désormais pacifiés, en totalité ou moins grande partie, tel l’Afghanistan comptant maintenant « beaucoup de régions sûres. »
Qu’attendent donc les Afghans réfugiés à l’étranger pour revenir, sinon pour certains dans leur villages ou régions d’origine, mais au moins dans leur mère-patrie ? Ne serait-ce que pour aider à sa reconstruction et/ou à son développement…
Notons que ce serait aussi le cas pour les Syriens sans doute encore ignorants que le califat de Daech avait sombré et que les milices d’Al-Quaida étaient désormais exsangues…
À l’avenir, les migrants seront donc priés d’aller plutôt se faire voir chez eux (ou ailleurs) que chez les Grecs !
Source : synthesenationale
-
Confinement : La ministre belge de l’Intérieur met en garde la population. “Si nécessaire, la police sonnera aux portes à Noël”
Publié par Guy Jovelin le 22 novembre 2020
Annelies Verlinden rappelle que les autorités veilleront au respect des mesures sanitaires.
La ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden a prévenu, auprès de nos confrères du Zondag, que les autorités veilleront au respect des mesures sanitaires à la Noël. Alors qu’un Belge sur trois affirme qu’il ne fêtera pas Noël en cercle très restreint selon une étude de l’Université d’Anvers, les autorités ont mis en garde les citoyens à l’approche des fêtes de fin d’année.
« Si nécessaire, en cas de nuisances sonores par exemple, la police sonnera aux portes. Mais entrer dans les maisons n’est pas une priorité. La loi ne le permet d’ailleurs pas non plus » explique Annelies Verlinden.
(…) Concrètement, « la police contrôlera le respect de ces mesures » conclut-elle.
-
Comment le pétrole de l’Azerbaïdjan a vaincu l’Arménie.
Publié par Guy Jovelin le 22 novembre 2020
Qui l’eût cru ? Après avoir remporté une victoire éclatante, conclue en 1994, par la prise du Haut-Karabakh et des territoires azéris environnants, l’Arménie a, cette fois, été battue en six semaines par une armée peu réputée pour ses hauts faits d’armes.
Mais en vingt-cinq ans, la tendance a été totalement inversée à cause de la manne pétrolière. Les gisements de pétrole de la mer Caspienne ont fait de Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, un port pétrolier important, source de revenus considérables pour le pays. La population n’a pas beaucoup profité de ces pétrodollars, mais le président Aliyev en a investi une part considérable dans du matériel militaire haut de gamme.
Au pouvoir depuis 2003, succédant à son père (l’Azerbaïdjan est une démocratie relative…), Aliyev s’est résolument tourné vers le pétrole.
Il y a longtemps que l’on connaît l’importance des gisements pétrolifères et gaziers de la mer Caspienne, mais l’Union soviétique vieillissante avait d’autres priorités. L’Azerbaïdjan, dès son indépendance arrachée en 1991, s’est attelée à la tâche, soutenue par la Turquie et les Occidentaux. Après des années d’études et de négociations, un cap a été fixé : construire un oléoduc partant de Bakou et évitant soigneusement l’Iran au sud, la Russie au nord et, bien sûr, l’Arménie à l’ouest. C’est donc par la Géorgie que l’ouvrage passe, puis la Turquie, pour finir dans le port de Ceyhan, dans l’ancienne Cilicie, non loin de la Syrie.
Ce trajet improbable et fort coûteux a été financé par la Banque mondiale, la BERD et des banques américaines sous l’égide de British Petroleum, qui possède 30 % des parts, suivie par une compagnie azérie, avec 25 %, les autres pays occidentaux se partageant le reste, États-Unis en tête (L’Usine nouvelle du 25 mai 2005). Personne n’est oublié puisque la Turquie et la Géorgie perçoivent de substantielles redevances, l’oléoduc traversant leur pays. On comprend mieux, soit dit en passant, le grand intérêt que les États-Unis portent à la Géorgie depuis quelques années, aidant à l’installation d’un régime pro-occidental et antirusse.
En 2005, lors de l’inauguration de cet oléoduc – un des plus longs du monde, avec près de 1.800 kilomètres -, le secrétaire d’État américain à l’énergie Samuel Bodman était présent, en bonne compagnie avec les présidents turc, azéri et géorgien (Le Monde du 25 mai 2005).
L’afflux d’argent qui suivit la mise en service de cet oléoduc permit à l’Azerbaïdjan de moderniser son armement et, surtout, d’acheter de très nombreux drones israéliens et turcs. Ce sont eux qui ont fait la différence. La valeur du combattant arménien, sans être mise en cause, ne pouvait rien face à ce déluge de technologie meurtrière. L’Arménie est un pays pauvre, sans ressource énergétique.
Ce ne fut pourtant pas sans mal, et le président Aliyev lui-même (celui qui traite les Arméniens de « chiens ») a reconnu que le franchissement des fortifications arméniennes fut très difficile. Les pertes des Azéris et des islamistes syriens envoyés par Erdoğan restent secrètes mais sont considérées comme très élevées par les observateurs.
Tout cela était parfaitement connu de la Russie, qui a laissé faire. Poutine et Lavrov ont rappelé leur ligne : il fallait rendre à l’Azerbaïdjan les territoires azéris conquis en 1994 pour conserver l’intégralité du Haut-Karabakh. Certes, et l’ONU s’était prononcée dans ce sens. L’entêtement du médiocre Premier ministre Pachinian (qui ne le restera pas longtemps) a coûté cher.
Mais tout de même, quelle tristesse de voir une partie du Haut-Karabakh et son patrimoine chrétien plus que millénaire laissés aux mains des Azerbaïdjanais et de leurs alliés islamistes syriens.