C’est une évasion “à l’ancienne” qui s’est produite en Dordogne. Deux prisonniers de la maison d’arrêt de Périgueux se sont fait la belle.
Les faits ont eu lieu dans la nuit de vendredi 26 à samedi 27 février. Le créneau choisi est, selon toute vraisemblance, celui de 4 heures du matin, car une ronde est organisée à 2 h 30 et l’autre à 5 heures. Or, aucune alerte n’avait été lancée à 2 h 30.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux hommes ont scié les barreaux de leur cellule commune, située au dernier étage du bâtiment principal de Belleyme. De là, ils auraient gagné les toits, jusqu’à atteindre la cour d’honneur, et finalement les vestiaires femmes. Dans ce dernier endroit, ils auraient tordu les barreaux et gagné la rue, pour finalement recouvrer la liberté.
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De source syndicale, on indique que des travaux étaient d’ores et déjà prévus : “Il faut dire qu’on voit passer des kebabs à la maison d’arrêt. Visiblement, ils commandent depuis leurs portables et les livreurs jettent par-dessus le mur d’enceinte.” Si des kebabs ont pour habitude de passer, on peut penser que des limes ont pu prendre le même chemin.
(…) L’affaire serait historique pour Belleyme : “De mémoire, je n’ai jamais entendu parler d’évasion à Périgueux, témoigne Thierry Dumonteil. Ce serait une première depuis la construction en 1863.” La maison d’arrêt de Périgueux accueille les personnes en attente d’un jugement ou les condamnés qui n’ont pas encore été affectés à un établissement.
Sud Ouest via fdesouche