Publié par Guy Jovelin le 09 avril 2021
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La décision surprise et unilatérale prise par le Président algérien Abdelmadjid Tebboune d'annuler le voyage a Alger du Premier ministre Jean Castex évite certes à la France un acte de repentance de plus.Elle témoigne cependant d'une volonté affirmée d'humilier la France de la part de celui qui, il y a quatre jours, affirmait qu'il n'y aurait ni faiblesse ni négociation dans le "dossier mémoriel".Cette France prête à toutes les reculades et tous les aplatissements comme vient de le montrer le rapport Stora commandé et approuvé par le Président de la République — mais auparavant la visite d'Emmanuel Macron à Alger battant notre coulpe nationale en raison des "crimes de guerre" commis par notre armée, ou encore le dépôt de gerbes de Gérard Darmanin au monument des "Martyrs" c'est à dire des terroristes du FLN.Cette France qu'un important ministre algérien vient de qualifier "d'ennemi traditionnel et éternel".Rappelons qu'en 2019, selon l'INSEE, plus de 850 000 algériens étaient présents sur notre sol national et, pour la même année, 1, 300 000 bi-nationaux y étaient installés. Chez l'ennemi donc!La fantasmagorique "cinquième colonne" des années 30 était une joyeuse blague en comparaison de la réalité d'aujourd'hui.Jean-François Touzé.
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Avant que la Turquie ne puisse entrer dans l’Europe, il faudrait que la France sorte de cette Europe
Publié par Guy Jovelin le 09 avril 2021
Commentaire de Bernard Antony suite à l’humiliation d’Ursula von der Leyen :
La scène, retransmise par toutes les grandes télévisions du monde, restera dans l’histoire ! Quel affront pour l’Union européenne que cette humiliation infligée hier à Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, traitée comme un rebus de harem par le méprisant sultan ottoman Erdogan dégoulinant de mépris. Et ce, sans la moindre réaction de dignité, sinon de fierté, de cette pitoyable dirigeante mûre pour toutes les soumissions et pas davantage du grotesque lourdingue Charles Michel, le président du Conseil européen.
Les choses se sont ainsi déroulées : alors que ces trois personnages entrent dans le salon de réception de la présidence, Erdogan s’installe le premier dans son fauteuil sans le moindre geste de prévenance pour faire prendre place aux deux autres. Le goujat Michel, se souciant nullement de ce qu’il n’y a qu’un seul autre fauteuil de disponible, se l’attribue et s’y asseoit sans se préoccuper d’Ursula. Celle-ci demeure seule, debout, désemparée. Aucun huissier, aucun majordome, aucun serviteur n’est là pour lui apporter un siège. Erdogan n’en a cure. Les conversations publiques à Ankara, c’est l’affaire des hommes.
Alors, toute seule, on l’imagine livide derrière son masque, madame la présidente de la Commission européenne, toute honte bue, s’avise d’aller s’enfoncer dans le canapé qu’elle a repéré au fond du salon ; pas exactement le siège le plus adéquat pour tenir une conversation sur l’avenir des relations de l’Union européenne et de la Turquie. Ursula est comme aspirée par ce « diwan » si parfaitement ottoman…
Le gag, c’est que Le Figaro du mardi titrait sur la question : « L’UE tente de normaliser ses relations avec la Turquie » sic !), et celui de mercredi : « À Ankara, les Européens posent leurs conditions » (re-sic !).
À l’évidence, Angela (Merkel) avait plutôt intimé le conseil à sa créature Ursula, et de même au benêt Michel, de ne point courroucer son cher Erdogan. La stratégie depuis des années de l’Allemagne avec la Turquie, et donc celle de l’Union européenne, se résume en un mot : « soumission » !
L’Allemagne, dit-on, a des intérêts économiques en Turquie. Comme si la réciproque n’était pas vraie. Elle a surtout plus de quatre millions de travailleurs turcs sur son territoire, étroitement contrôlés par le régime d’Erdogan. Et l’Allemagne, eh oui, a peur de les mécontenter, comme la France a peur de mécontenter ses six millions d’Algériens.
On nous dit encore que la Turquie héberge sur son territoire près de quatre millions de réfugiés syriens et que si l’on n’est pas gentil avec elle, c’est-à-dire très généreux pour lui en financer l’accueil (à hauteur de 485 millions d’euros pour l’année 2020 !), elle pourrait les envoyer massivement et irrésistiblement vers l’Europe. Comme s’il n’allait pas de soi que c’est dans les pays de l’Oumma que des réfugiés musulmans doivent être accueillis.
Le néo-sultan Erdogan qui a naguère fortement aidé l’État islamique au Levant (Daesh) à installer son régime d’abominations en Syrie et en Irak, est certes un parfait maître-chanteur. Mais il l’est d’autant plus facilement qu’il sait d’expérience que l’Union européenne ne cessera d’aller d’aplatissements en aplatissements. Et ça lui est d’autant plus agréable lorsque ce sont notamment des femmes comme Angela et Ursula qui veulent de cette politique de soumission. On attendrait d’ailleurs après l’humiliation faite à cette dernière de grandes manifestations d’indignation des féministes européennes. Il semble que cela ne vienne pas. Peut-être faudrait-il des psychanalystes et des sexologues pour expliquer pourquoi ?
Quoi qu’il en soit, avant que la Turquie ne puisse entrer dans l’Europe, il faudrait que la France sorte de cette Europe-là !
Mais y a –t-il un grand parti pour l’exiger encore ?
Source : lesalonbeige
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Pascal Blanchard, le businessman de l’indigénisme qui murmure à l’oreille de Macron
Publié par Guy Jovelin le 08 avril 2021
L’entrepreneur a su séduire les élites politiques et médiatiques. Au point que le gouvernement lui a confié la mission de célébrer les personnalités issues de «la diversité». Mais celui qui se présente comme historien est qualifié d’imposteur par une partie de ces derniers.
(…) Bernard Rougier, qui enseigne le monde arabe à la Sorbonne et s’est récemment opposé à lui lors d’un débat sur le plateau de CNews, résume: «Blanchard est un homme d’affaires qui fait un business ethnique et utilise la question noire comme une source de notoriété et de profit.» Et de regretter que le gouvernement, par la mission qu’il lui a confiée, légitime institutionnellement une imposture.
(…) En 1995, adossé à cette structure, il crée également une agence de communication privée, Les Bâtisseurs de mémoire, qu’il codirige, et dont l’objectif affiché est de «promouvoir le passé historique, publicitaire et patrimonial des grandes marques», souvent soucieuses de s’acheter une bonne conscience antiraciste et multiculturelle. L’Oréal, qui commercialise des gammes de produits de beauté ethniques, ou l’industriel du rhum, Mount Gay Rum, dont l’histoire commence dans les Caraïbes au début du XVIIIe en pleine période d’esclavage, figurent parmi les nombreux clients de Pascal Blanchard. Depuis des décennies, l’homme d’affaires arpente la France et l’outre-mer, fréquente les allées du pouvoir en essayant de jouer sur la culpabilité «post-coloniale» et la nécessité pour les acteurs publics et privés de faire quelque chose dans ce domaine, sous peine de passer pour raciste. «Sa liste des noms de rue est typiquement un cheval de Troie commercial, décrypte un macroniste de la première heure. Blanchard est mandaté au plus haut niveau de l’État pour établir ce catalogue qu’il va ensuite aller vendre avec sa canne et son chapeau aux municipalités et puis, au passage, il va leur vendre une plaque, un livre, une conférence…»
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Ce mois-ci seront commémorés, bien évidemment pas officiellement, les 60 ans du putsch d'Alger qui rendit l'espoir, pour quelques jours, à toute une population.
Publié par Guy Jovelin le 08 avril 2021
Ce mois-ci seront commémorés, bien évidemment pas officiellement, les 60 ans du putsch d'Alger qui rendit l'espoir, pour quelques jours, à toute une population.Des hommes d'honneur qui, contrairement au locataire de l'Elysée de l'époque, n'étaient pas disposés à renier la parole donnée. Toute la différence entre ceux qui étaient de véritables soldats et un général à titre temporaire qui n'était qu'un militaire arriviste et mégalo.Leurs 20 étoiles gagnées sur les champs de bataille auront toujours plus d'éclat que les 2 du général micro... -
Deux prêtres en garde à vue !
Publié par Guy Jovelin le 08 avril 2021
Selon 20 Minutes, le curé de l’église Saint-Eugène-Sainte-Cécile à Paris (il est également vicaire épiscopal pour les mariages et chanoine de la cathédrale) ainsi qu’un de ses vicaires, l’abbé Gabriel Grodziski, ont été placés en garde à vue, ce jeudi matin. Ils sont soupçonnés d’avoir officié sans masque et sans respecter les gestes barrière en vigueur. Un lecteur peut-il nous dire à quand remonte la mise en garde à vue d’un ecclésiastique ? A une sinistre affaire d’abus sexuels ?…
D’après nos informations, cette procédure est exceptionnelle : suite à la polémique médiatique, ils avaient été effectivement convoqués en audition libre. C’est le procureur qui a transformé cette procédure en garde à vue ! Le procureur a-t-il agit à la demande du ministre de la justice ?
L’audition libre est une procédure utilisée lors d’une enquête, permettant d’interroger une personne soupçonnée d’avoir commis une infraction sans la mettre en garde à vue. La personne entendue a le droit de quitter les lieux à tout moment. La garde à vue est une mesure de privation de liberté prise à l’encontre d’un suspect lors d’une enquête judiciaire. Elle permet aux enquêteurs d’avoir le suspect à leur disposition pour pouvoir l’interroger et vérifier si ses déclarations sont exactes.
Source : lesalonbeige