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  • PMA : “Nous souhaitons qu’une communication soit faite pour appeler au don de gamètes pour que les personnes racisées puissent éviter un mixage forcé”

    Publié par Guy Jovelin le 26 avril 2021

    […]

     

    Quelles sont ces revendications ?

    Elles concernent principalement la PMA. Le projet de loi actuel ne nous convient pas en l’état. On revendique une PMA gratuite, remboursée pour tous et toutes et sans condition. On veut le droit d’avoir recours à certaines méthodes, notamment la ROPA (où l’une des deux mères fait don d’un ovocyte, et l’autre porte l’enfant, ndlr). Nous demandons également que les personnes trans puissent conserver leur gamètes pour avoir recours à une PMA. On veut avoir le libre choix de l’appariement (qui oblige au couple de trouver un donneur qui possède les mêmes caractéristiques physique, ndlr), notamment pour les personnes racisées. Nous souhaitons qu’une communication soit faite pour appeler au don de gamètes pour que les personnes racisées puissent éviter un mixage forcé. Et plus généralement, nous voulons mettre en avant l’existence lesbienne, le génie lesbien.

    Le projet de loi bioéthique accuse beaucoup de retard. Comment le comprenez-vous ?

    La bioéthique n’est pas une priorité du gouvernement, qu’il l’assume ! Le gouvernement actuel cherche à satisfaire l’électorat de droite en vue de 2022. Il pense que c’est celui-là qui sera à même de soutenir une potentielle réélection. Certes, la crise sanitaire rend les choses plus difficiles. Mais lorsqu’il s’agit de faire voter la loi sur la Sécurité globale, le gouvernement peut accélérer les choses. Ce gouvernement a des priorités qui ne sont pas les nôtres. […]

    Têtu via fdesouche

  • Craintes de krach dans la politique de fuite en avant de l’Occident.

    Publié par Guy Jovelin le 26 avril 2021 

    Après trois séances sur cinq en baisse, le Dow Jones, le NASDAQ et le S&P 500 n’ont finalement, respectivement, reculé cette semaine que de 0,46 %, 0,25 % et 0,13 %. Le taux américain de la  à dix ans s’est assagi à 1,55 %. Quant au CAC 40, il s’est replié de 0,46 %, toujours en progression de 12,73 % depuis le début de l’année. 

    bourse,krach,occidentTout se passe comme si nous vivions, en Occident, la fuite en avant d’un monde économique, budgétaire, boursier et financier mortellement touché, atteint par une étrange maladie qui n’arrive pas à se déclarer, les hommes ayant eu recours à des méthodes exceptionnelles et non conventionnelles pour brouiller les pistes, mais qui, comme avec Frankenstein, peuvent les amener à perdre complètement les manettes de contrôle.

    Le S&P 500 américain, après avoir chuté de 34 % au printemps 2020 en 22 séances, connaît actuellement une hausse de 50 %, ce qui correspond à son plus fort gain sur 12 mois depuis 1936 ! Les Bourses sont au plus haut car la valeur du marché mondial des actions représente 140 % du PIB mondial, un chiffre jamais atteint jusqu’à présent. La valeur, en , des entreprises non cotées recherchées par les fonds d’investissement vient d’augmenter subitement de 60 % en janvier-février 2021.

    L’économiste Patrick Artus remarque également que « lorsque les cours des entreprises du luxe montent, c’est directement lié à la  monétaire, pas à une hausse de leur profitabilité ». La multiplication des scandales financiers récents (Archegos aux États-Unis, Wirecard en  et Greensill en Angleterre) est aussi un signe annonciateur d’ financière et de . La plupart des boursiers sont conscients qu’il y a un os quelque part dans le fromage, mais l’optimisme est de rigueur car aucun investisseur professionnel ne peut faire abstraction du marché ni prendre le risque de passer à côté d’une hausse.

    Les flambées spéculatives du Bitcoin font craindre également l’explosion à venir d’une bulle. De même que le père du président Kennedy avait fait fortune, en 1929, en vendant immédiatement ses actions, car très surpris que son coiffeur lui donne des conseils en matière boursière, trop de non-initiés s’interrogent aujourd’hui pour acheter ou non du Bitcoin, cet actif spéculatif sans valeur intrinsèque, contrairement à l’or multimillénaire. Du 22 avril 2020 au 22 avril 2021, le Bitcoin a progressé à 54.347 dollars, soit une hausse de 616 %. En 2017, le Bitcoin s’était déjà effondré à 3.122 dollars après avoir atteint les 20.000 dollars. Le Bitcoin, à la merci d’une suppression, comme en Turquie et aux Indes, par les  centrales, vient de perdre, ce même vendredi 22 avril, 10 % en une seule séance.

    Alors, que va-t-il se passer ? Il y aura deux juges ad hoc pour nous sortir de l’incertitude : les bénéfices réels à venir des entreprises et les décisions, contraintes ou non, des banques centrales. Si les bénéfices publiés ne sont pas à la hauteur des exigences en matière de rentabilité des investisseurs (prime de risque par rapport au taux à 10 ans), il y aura correction, en 2021 ou 2022, des cours boursiers et un krach, comme ce fut le cas en 2000 pour les valeurs technologiques. Aux États-Unis, les ratios cours/bénéfices sont actuellement à 24, au lieu de 18 pendant ces cinq dernières années. En Europ, le même ratio est à 17, en 2021, alors que la moyenne historique est à 13,5. À défaut d’un krach, une correction boursière est donc très probable en 2021.

    Le deuxième élément déterminant sera l’attitude de la Fed et de la , le jour où elles arrêteront la politique du « QE », ce qui entraînera immédiatement une hausse des taux d’intérêt à long terme et la chute des Bourses. Pour l’instant, c’est le statu quo et le maintien de la politique du « QE » du côté de la Fed et de la BCE. Mais pour la première fois, le président de la Fed, Jerome Powell, a affirmé qu’il agirait si l’inflation dépassait substantiellement et durablement l’objectif de 2 %, alors que jusqu’à présent, il avait affirmé le contraire.

    La seule certitude, dans la situation actuelle, c’est que les dettes de la France sont irremboursables et que seule l’inflation, ou l’hyperinflation, après un éclatement probable de la zone euro et plusieurs dévaluations du franc, comme celle de 20 % en juillet 1958 et de 17,55 % en décembre 1958, permettra de les rembourser.

     

    Marc Rousset

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
     
     
  • Publicité mensongère

    Publié par Guy Jovelin le 26 avril 2021

    Publicité mensongère

    Depuis début mars, pour accompagner une accélération de la cadence de la campagne de vaccinations et diminuer d’éventuelles réticences, un spot publicitaire montre une femme âgée, vivant une scène de retrouvailles avec sa famille et ses petits-enfants qui se précipitent dans ses bras, au son de Gilbert Bécaud et de sa chanson « Je reviens te chercher »​.

    On comprend plus avant qu’en réalité la femme rêvait, assise sur un fauteuil non pas dans son salon avec ses petits-enfants mais auprès d’une infirmière qui vient de la vacciner contre le covid.

    L’infirmière lui demande : « ça ne vous a pas fait trop mal ? ». Et la vieille femme, encore à sa rêverie, répond : « Pas du tout, au contraire » puisqu’elle anticipe le plaisir des retrouvailles. Et cela enchaîne alors sur le slogan « Parce qu’on rêve tous de se retrouver, vaccinons-nous ».

    Mais la paire tape-dur, Castex/Véran, ramène à la réalité avec l’injonction ci-dessous. Qu’on pourrait aussi bien traduire ainsi : « la vieille, t’as cru que t’allais pouvoir enlacer tes petits-enfants. On t’a bien eue ».

     
    Source : lesalonbeige
  • Aulnay-sous-Bois (93) : un accident provoqué par un chauffard tentant d’échapper à la police fait 2 morts et 2 blessés graves, tous de la même famille

    Publié par Guy Jovelin le 25 avril 2021

    L’impact a été si violent que la voiture des victimes a été sectionnée en deux. Un accident provoqué par un chauffard tentant d’échapper à la police a fait deux morts et deux blessés graves, tous de la même famille, dans la nuit de samedi à dimanche à Aulnay-sous-Bois. La conductrice, âgée de 36 ans, et son fils de trois ans sont décédés sur le coup. Le père de 39 ans et leur petite fille de 7 ans ont été transportés respectivement à l’hôpital de Beaujon (Clichy) et à l’hôpital Necker (Paris XVe), entre la vie et la mort. On ignorait ce dimanche après-midi l’évolution de leur état de santé.

    […]

    Le chauffard n’a pas été blessé et a tenté de prendre la fuite à pied après l’accident, avant d’être rattrapé par les policiers municipaux. Il a été placé en garde à vue. L’homme âgé d’une trentaine d’années et originaire de Paris avait consommé de l’alcool et du cannabis.

    Lors de la garde à vue, une analyse a permis d’établir que le chauffard, apparemment inconnu des services de police, roulait avec un taux d’alcool dans le sang de 0,86 mg/l. Selon nos informations, il faisait l’objet d’une fiche lui interdisant de quitter le territoire français. On n’en savait pas plus ce dimanche sur les raisons de cette obligation.

    Le Parisien / Le Dauphiné

     

  • Au Pré-Saint-Gervais (93), les commerçants se mobilisent contre les agressions : Romain est “régulièrement” menacé de mort dans sa boucherie, Carole évite de croiser les “jeunes”

    Publié par Guy Jovelin le 25 avril 2021

    Une vingtaine de commerçants se sont réunis square Edmond-Pépin, ce samedi matin, pour dénoncer la hausse des « agressions et des intimidations », dans le centre-ville.

    C’est en voulant aider « un gamin au visage ensanglanté » que Romain, boucher au Pré-Saint-Gervais, s’est retrouvé la cible de représailles. Un soir de la semaine passée, des jeunes l’attirent dans une rue située en face de son commerce« Je me suis retrouvé en face d’une bande de jeunes garçons, rue Danton. Ils m’ont insulté, menacé », témoigne le jeune homme, qui faisait partie de la vingtaine de commerçants, qui se sont réunis square Edmond-Pépin, ce samedi matin, pour dénoncer la hausse des « agressions et des intimidations », dans le centre-ville.

    Depuis cette soirée, les adolescents en question viennent régulièrement crier des « Le boucher, t’es mort ! », dans sa boutique du centre-ville, rapporte-t-il encore.

    (…)

    La gérante d’une boutique voisine, elle, « se fait toujours raccompagner par une amie le soir ». Carole, qui tient la boutique de cadeaux « Bis-Bis » depuis 15 ans, a porté plainte au commissariat des Lilas, la semaine dernière, après une énième menace de mort. « Il y a toujours eu du trafic de drogue et des bandes en centre-ville. Mais depuis le confinement, ils ont rajeuni, ils ont entre 10 et 12 ans, constate-t-elle. Je fais souvent des détours pour ne pas les croiser, ce n’est plus possible. »

    (…) Le Parisien via fdesouche