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  • « Il ne manque que la mer à la Seine-Saint-Denis pour devenir la Californie » (Macron) !

    Publié par Guy Jovelin le 30 mai 2021

    Démagogie et start-up Nation...

    Emmanuel Macron pendant une conférence de presse lors du sommet européen du 25 mai 2021 © John Thys/AP/SIPA Numéro de reportage : AP22570473_000178

    Jupiter est tout puissant. Nous pouvons lui faire confiance pour changer la géographie de la France. 

    californie,macron,mer,seine-saint-denisLe président de la République s’est confié à Zadig. Un magazine dégoulinant de crème pâtissière bien-pensante. Pauvre Voltaire ! Mais il n’est plus là pour protester.

    Macron a communiqué aux lecteurs de Zadig sa vision de la France qu’il aime. Il a évoqué Amiens, le berceau où il a grandi. Puis il s’est attardé sur le 9-3 à qui, selon lui, « il ne manque que la mer pour devenir la Californie ».

    À l’appui de cette superbe envolée lyrique, il a avancé deux arguments. La Seine-Saint-Denis est, a-t-il dit, « le département le plus jeune de France ». Il a toutefois oublié de préciser que le 9-3 était surtout très « jeunes ». Deuxième argument : « la Seine-Saint-Denis est le département qui compte le plus grand nombre de créations de start-up par habitant ». C’est tout à fait exact si l’on range dans cette catégorie les points de deal.

    Zadig est un magazine niais. Pour être au diapason de ses lecteurs, le chef de l’État a bien compris qu’il lui fallait, lui aussi, être niais. Et dans ce registre, il a été excellent. La mer, Macron ira la chercher avec les dents. La plus proche du 9-3, c’est la Manche. Mais ses eaux sont froides et la population du 9-3 est frileuse. Ce sera donc la Méditerranée, plus chaude et plus propice à l’épanouissement des Dionysiens.

    Macron est un démagogue éprouvé. Quand il lui faut parler d’insécurité, il fait un pas vers la droite. Quand il évoque les Français qui sont à la peine, il lorgne vers la gauche. Mais il n’est jamais aussi inspiré que quand il se penche amoureusement sur la banlieue jeune, vigoureuse et virile.

    Pour conclure, j’emprunte une formule à un tenant de la fachosphère : « ce serait déjà bien si la Seine-Saint-Denis ressemblait à la France ». Je lui laisse la responsabilité de ses propos insupportables. 

    Benoît Rayski

    Source : https://www.causeur.fr/

  • Le président de Microsoft prévient : « La vie deviendra comme celle de 1984 d’Orwell »

    Publié par Guy Jovelin le 30 mai 2021

    A rebours des volontés de contrôle des Etats via le développement et  l’impératif de l’Intelligence Artificielle dans tous les domaines de la vie quotidienne de leurs concitoyens, le président de Microsoft, connaisseur en la matière, prédit un avenir sombre si l’on continue sur cette lancée.

    La vie pourrait devenir comme celle de George Orwell en 1984 d’ici trois ans si des lois ne sont pas introduites pour protéger le public de l’intelligence artificielle, a averti le président de Microsoft, Brad Smith.

    Smith prédit que le type de société de surveillance de masse contrôlée décrite par Orwell dans son roman dystopique de 1949 « pourrait se concrétiser en 2024 » si l’on ne faisait rien pour freiner la propagation de l’intelligence Artificielle.

    Il sera difficile pour les législateurs de rattraper les progrès rapides de l’intelligence artificielle et de la technologie de surveillance, a-t-il déclaré à BBC Panorama lors d’une spéciale explorant l’utilisation croissante de l’IA par la Chine pour surveiller ses citoyens.

    Le président de Microsoft a déclaré :

    « Si nous n’adoptons pas les lois qui protégeront le public à l’avenir, nous allons trouver la technologie en marche. »

    « Au cours de l’épisode spécial, Panorama a découvert des preuves ‘’choquantes et effrayantes‘’ rapporte le Daily Mail montrant que la Chine utilise l’IA pour surveiller sa population, y compris une technologie qui prétend être capable de ‘’reconnaître les émotions‘’ et de déterminer la culpabilité. »

    Le documentaire se base sur des preuves apportées par un ingénieur informatique. S’exprimant de manière anonyme parce qu’il craint pour sa sécurité, il a déclaré à Panorama qu’il avait aidé à installer le système dans les commissariats de police de la province du Xinjiang, qui abrite 12 millions de Ouïghours, principalement musulmans.

    Il a déclaré :

    « Nous avons placé la caméra de détection des émotions à trois mètres du sujet. C’est similaire à un détecteur de mensonge, mais il s’agit d’une technologie beaucoup plus avancée. Elle est utilisée pour confirmer le préjugé des autorités sans aucune preuve crédible. Le score informatique révèle que le suspect est dangereux, il doit donc être coupable de nombreux actes répréhensibles qui n’ont pas encore été avoués. »

    L’IA conventionnelle utilise une entrée pour « enseigner » un algorithme sur un sujet particulier en lui fournissant d’énormes quantités d’informations. Elle peut donc être utilisée à des fins néfastes, comme c’est le cas en Chine où elle tente de déterminer la culpabilité des personnes interpellées par la police.

    La Chine espère être le leader mondial du développement de l’intelligence artificielle d’ici 2030 et a remporté plus de brevets d’IA que les institutions américaines en 2019.

    Pour Brad Smith il s’agit d’un exemple, visible dans le monde entier, d’intelligence artificielle rapprochant le monde réel de la science-fiction. Une technologie en marche qui se nourrit de la coronafolie ambiante…

    Francesca de Villasmundo 

     

    Source : medias-presse.info

  • Macron à propos des « millions de jeunes gens » qui, en France, « ont une histoire avec l’Afrique » : « On va arrêter de leur dire : Vous devez vous intégrer. On va enfin leur dire : Vous êtes une chance pour la France »

    Publié par Guy Jovelin le 29 mai 2021

    Pretoria, le 29 mai. Depuis l’ambassade de France en Afrique du Sud, Emmanuel Macron s’est adressé à la jeunesse française.

    Emmanuel Macron a conclu sa visite de deux jours, au Rwanda puis en Afrique du Sud, sur une note très politique. Louant, dans un discours à la communauté française à Pretoria (Afrique du Sud), le « partenariat » qu’il veut nouer avec les pays du continent, le président ambitionne de « changer les regards et les esprits » sur la relation de la France et de l’Afrique. Y compris entre les frontières de l’Hexagone, où il envoie aussi très clairement un message.

    Car disant cela, le voilà qui s’adresse aux « millions de jeunes gens » qui, en France, « ont une histoire avec l’Afrique par leur famille, par des générations ». « On va enfin leur dire que l’on va pouvoir bâtir en commun. On va arrêter de leur dire : C’est un problème et vous devez vous intégrer. On va enfin leur dire : Vous êtes une chance pour la France et vous allez nous aider à développer cette histoire commune », avance-t-il.

    Voilà aussi le sens qu’il entend donner à cette relation qu’il tente de renouveler depuis quatre ans. Au plan mémoriel, comme lorsqu’il reconnaît à Kigali « l’ampleur des responsabilités de la France » dans le génocide des Tutsis – sans présenter formellement d’excuses, point sur lequel la presse sud-africaine lui a demandé de s’expliquer une nouvelle fois.

    […]

     

    Le Parisien via fdesouche

  • Hambourg (Allemagne) : un homme armée d’un couteau, abattu par la police, alors qu’il menaçait les automobilistes en criant « Allah Akbar »

    Publié par Guy Jovelin le 29 mai 2021

    Hambourg (Allemagne) – 28 Mai 2021

    Des policiers de Hambourg ont tiré sur un homme apparemment armé d’un couteau, le blessant mortellement. Selon des témoins, l’homme a d’abord menacé des automobilistes et rayé des voitures dans le quartier de Winterhude, près du Stadtpark de Hambourg, vendredi après-midi, a déclaré Sandra Levgrün, porte-parole de la police. Au cours du processus, il aurait crié plusieurs fois “Allahu Akbar”.

    Nous avons dû tirer sur une personne à Hebebrandstrasse peu avant 16 heures. Le spray au poivre et le “Taser” n’avaient aucun effet. L’homme avait menacé des automobilistes, endommagé des voitures et attaqué les services d’urgence armés d’un couteau.

    Police de Hambourg


    L’homme a ensuite succombé à ses graves blessures. La porte-parole de la police, Mme Levgrün à déclarée que l’on ne pouvait pas exclure une motivation extrémiste pour le comportement de l’homme au couteau ; par conséquent, en plus de la brigade des homicides, le département de la protection de l’État du bureau de la police criminelle de l’État a également été impliqué dans l’enquête. Comme toujours dans ce genre de cas, lorsque les policiers font usage de l’arme de service, le Département des enquêtes internes (D.I.E.) est également impliqué dans l’enquête.

    La scène de l’incident, qui avait été bouclée sur une large zone, devait être examinée ce soir avec un scanner 3D afin de pouvoir reconstituer le déroulement des événements. En dehors de l’homme décédé, dont l’identité n’a pas encore été déterminée, personne n’a été blessé, a déclaré la porte-parole de la police. Plusieurs voitures avaient été endommagées par lui.

    Faz / Der Tagesspiegel / Bild

  • Françoise Vergès, l’indigéniste qui préside le Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, descend d’une famille qui possédait 121 esclaves

    Publié par Guy Jovelin le 29 mai 2021

    Françoise Vergès et ses aïeux esclavagistes

    La présidente du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage descend d’une famille qui possédait en 1848 la bagatelle de 121 esclaves.

    (…)

    Le nom de famille « Vergès » ne fait ressortir aucun propriétaire d’esclave indemnisé à la Réunion. Il en va tout autrement avec « Million des Marquets » (ou Million Desmarquets, dans le moteur de recherche). Beaucoup moins connu que Vergès, c’est celui que portait la grand-mère de Paul et Jacques. Née en 1832, Marie Hermelinde Million des Marquets avait fait semble-t-il un mariage d’amour, en dessous de sa condition sociale. Elle avait épousé un commis de marine nommé Adolphe Vergès, alors qu’elle était issue d’une famille fortunée. Les Million des Marquets étaient des planteurs, installés dans l’île depuis le 18e siècle. Au total, en 1848, la famille a perçu 88 000 francs à titre de dédommagement suite à l’abolition. La somme correspondait à la perte de 121 esclaves, dont 66 créoles, 12 malgaches, 39 mozambicains et quatre indiens ou malais. C’était la main d’œuvre nécessaire pour exploiter une plantation d’une vingtaine d’hectares située à la Ravine Saint-Jean, à Saint-André. Il est très difficile de convertir la somme en euros actuels, mais en tout état de cause, elle était considérable : Dans Le Père Goriot, paru en 1842, Balzac écrit que 50 000 francs de rente permettent de vivre très confortablement à Paris, sans travailler.

    L’information n’était pas à proprement parler secrète. Le regretté Robert Chaudenson (1937-avril 2020), linguiste spécialiste des créoles, en avait fait un billet doucement ironique en 2016. C’était peu après le décès de Paul Vergès. Celui-ci avait légué aux archives départementales les documents relatifs à l’histoire de la famille, dont le recensement de leurs esclaves à la date de 1848, avec leur prénom, leur nom quand ils en avaient un, leur âge et leur taille. Le moteur de recherche du CNRS n’est pas aussi détaillé, pour le moment.

    (…)

    www.causeur.fr via fdesouche