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  • Record d’abstention lors de quatre élections législatives partielles

    Publié par Guy Jovelin le 31 mai 2021

    Record d’abstention lors de quatre élections législatives partielles

    abstention,législatives partielles

    Voici les résultats :

    • 15,5 % des inscrits se sont rendus aux urnes dans le 20e arrondissement de Paris,
    • 18,1 % en Indre-et-Loire,
    • 24,3 % dans le Pas-de-Calais,
    • moins de 25 % dans l’Oise.

    Victor Habert, le candidat LR pour la première circonscription de l’Oise, où Olivier Dassault est mort dans un accident d’hélicoptère, est arrivé loin en tête avec 58,44%, devant le Rassemblement national (15,27%) et la candidate de gauche (12,31%). La République en marche (LRM) a été éliminée. Faute de participation, il y aura un second tour.

    Sophie Métadier, maire de Beaulieu-lès-Loches, investie par l’Union des démocrates et indépendants (UDI) et LR, et soutenue par LRM en Indre-et-Loire, où le député sortant Sophie Auconie (UDI) a démissionné pour raisons de santé, finit nettement en tête du premier tour avec 45 % des suffrages, suivie par la socialiste Murielle Riolet (20,1 %). Le candidat du RN arrive troisième avec 18,64% des voix et la candidate écologiste Zénie Geneix quatrième, avec 16,22%.

    Brigitte Bourguignon, ministre chargé de l’autonomie, ex-socialiste ralliée à LRM, a rassemblé dimanche 35 % des suffrages dans le Pas-de-Calais, contre 24 % pour Marie-Christine Bourgeois (RN). En juillet 2020, après son entrée au gouvernement, son suppléant avait refusé de prendre sa place, provoquant ainsi une élection partielle. Les candidats LR Faustine Maliar (19,2%) et PS Bastien Marguerite-Garin (12,9%) sont éliminés.

    Dans le 20e arrondissement de Paris, le second tour sera marqué par un duel entre le Parti socialiste (PS) et La France insoumise (LFI). La socialiste Lamia El Araaje est arrivée en tête avec 25,7 % des voix, contre 20,8 % pour Danielle Simonnet, candidate LFI. François-Marie Didier (LR) est arrivé en troisième position (18,5 %). Cette législative doit permettre de remplacer le député sortant PS George Pau-Langevin, nommé adjoint au Défenseur des droits en novembre 2020.

     

    Source : lesalonbeige

  • Anderlecht (Belgique) : étonnement après un prospectus rédigé en arabe par une association locale qui a le soutien de la commune

    Publié par Guy Jovelin le 30 mai 2021

    Des Anderlechtois ont reçu dans leur boîte aux lettres une invitation à découvrir FLOW (Pool is Cool), le projet de piscine en plein air qui se tiendra cet été au bord du canal.

    Ce prospectus est rédigé en quatre langues : français, anglais, néerlandais et en arabe.

    Certains ont été surpris de recevoir une invitation rédigée dans cette langue et pas une autre sachant que Bruxelles compte plus de 180 nationalités et que plus de 100 langues différentes sont parlées.

    L’organisateur de Pool is Cool explique qu’il a voulu informer le plus grand nombre. Le choix de l’arabe s’est fait car ce serait une langue beaucoup employée dans le quartier.

    LaCapitale

    FLOW (Pool is Cool) s’est associée à plusieurs opérateurs privés pour monter le projet. Celui-ci est soutenu financièrement par les gouvernements flamand et bruxellois, la Commission Communautaire flamande, Bruxelles Environnement, Bruxelles Mobilité, urban.brussels, le Port de Bruxelles et de la commune d’Anderlecht. 

    7sur7 / Flow Brussels

  • Rennes : les demandes d’interprètes à l’hôpital ont triplé en dix ans, un phénomène que l’on retrouve partout en France qui correspond aux évolutions de la démographie

    Publié par Guy Jovelin le 30 mai 2021

    Se rendre aux urgences ou à l’hôpital peut être angoissant. À la peur de la blouse blanche s’ajoute parfois une difficulté supplémentaire : la langue. À Rennes, on travaille à faire sauter cette barrière.

    Au CHU de Rennes (Ille-et-Vilaine), les demandes d’intervention d’interprètes ont presque triplé en à peine dix ans. D’après Hugo Martin-Giroux, responsable des relations avec les usagers, le centre hospitalier comptait 1 421 demandes d’intervention d’interprète en 2020 contre 514 en 2012. Ce qui, évidemment, a un prix : l’an dernier, le CHU a dépensé plus de 50 000 €, au lieu de 20 000 € en 2017.

    Hôpital, reflet de ville

    Pour Hugo Martin-Giroux, le CHU de Rennes, « n’est pas un cas isolé. C’est un phénomène que l’on retrouve partout en France. Cela correspond aux évolutions de la démographie. […]

    ouest-france.fr via fdesouche

  • 30 mai… 1431 : mort de Sainte Jeanne d’Arc ; son cœur resté intact miraculeusement, après le bûcher

    Publié par Guy Jovelin le 30 mai 2021

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    Publié le 30 mai 2021 Auteur par Rédaction 

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    Ce jour est la fête religieuse de Sainte Jeanne d’Arc.

    En effet, elle mourut brûlée vive un 30 mai, sur la place du Vieux Marché à Rouen. Elle avait préalablement demandé une croix, de l’eau bénite, et invoqué Saint Michel, puis sainte Catherine, qui jadis lui étaient apparu. Elle cria à plusieurs reprises : « Jésus ! Jésus ! ».

    Elle n’avait que 19 ans. Béatifiée en 1909, elle fut canonisée par Benoît XV le 9 mai 1920.

    D’après les témoignages le cœur de la sainte fut l’objet d’un miracle : dans l’impossibilité de le consumer, le bourreau l’a jeté dans la Seine.

    Concernant sa mort et ce fait, voici la déposition de frère Isambard de la Pierre, dominicain ayant assisté aux événements :

    « A son dernier jour, Jeanne se confessa et communia. La sentence ecclésiastique fut ensuite prononcée. Ayant assisté à tout le dénouement du procès, j’ai bien et clairement vu qu’il n’y ut pas de sentence portée par le juge séculier. Celui-ci était à son siège, mais il ne formula pas de conclusion. L’attente avait été longue. A la fin du sermon, les gens du roi d’Angleterre emmenèrent Jeanne et la livrèrent au bourreau pour être brûlée. Le juge se borna à dire au bourreau, sans autre sentence : « Fais ton office ! »

    Frère Martin Ladvenu et moi suivîmes Jeanne et restâmes avec elle jusqu’aux derniers moments. Sa fin fut admirable tant elle montra grande contrition et belle repentance. Elle disait des paroles si piteuses, dévotes et chrétiennes que la multitude des assistants pleurait à chaudes larmes. Le cardinal d’Angleterre et plusieurs autres Anglais ne purent se tenir de pleurer ; l’évêque de Beauvais, même lui, versa quelques pleurs.

    Comme j’étais près d’elle, la pauvre pucelle me supplia humblement d’aller à l’église prochaine et de lui apporter la croix pour la tenir élevée tout droit devant ses yeux jusqu’au pas de la mort, afin que la croix où Dieu pendit, fût, elle vivante, continuellement devant sa vue.

    C’était bien une vraie et bonne chrétienne. Au milieu des flammes, elle ne s’interrompit pas de confesser à haute voix le saint nom de Jésus, implorant et invoquant l’aide des saints du paradis. En même temps elle disait qu’elle n’était ni hérétique, ni schismatique comme le portait l’écriteau. Elle m’avait prié de descendre avec la croix, une fois le feu allumé, et de la lui faire voir toujours. Ainsi je fis.

    A sa fin, inclinant la tête et rendant l’esprit, Jeanne prononça encore avec force le nom de Jésus. Ainsi signifiait-elle qu’elle était fervente en la foi de Dieu, comme nous lisons que le firent saint Ignace d’Antioche et plusieurs autres martyrs. Les assistants pleuraient.

    Un soldat anglais qui la haïssait mortellement avait juré qu’il mettrait de sa propre main un fagot au bûcher de Jeanne. Il le fit. Mais à ce moment, qui était celui où Jeanne expirait, il l’entendit crier le nom de Jésus. Il demeura terrifié et comme foudroyé. Ses camarades l’emmenèrent dans une taverne près du Vieux-Marché pour le ragaillardir en le faisant boire. L’après-midi, le même Anglais confessa en ma présence à un frère prêcheur de son pays, qui me répéta ses paroles, qu’il avait gravement erré, qu’il se repentait bien de ce qu’il avait fait contre Jeanne, qu’il la réputait maintenant bonne et brave pucelle ; car au moment où elle rendait l’esprit dans les flammes il avait pensé voir sortir une colombe blanche volant du côté de la France.

    Le même jour, l’après-midi, peu de temps après l’exécution, le bourreau vint au couvent des frères prêcheurs trouver frère Martin Ladvenu et moi. Il était tout frappé et ému d’une merveilleuse repentance et angoissante contrition. Dans son désespoir il redoutait de ne jamais obtenir de Dieu indulgence et pardon pour ce qu’il avait fait à cette sainte femme : « Je crains fort d’être, damné, nous disait-il, car j’ai brûlé une sainte ».

    Ce même bourreau disait et affirmait que nonobstant l’huile, le soufre et le charbon qu’il avait appliqués contre les entrailles et le coeur de Jeanne, il n’avait pu venir à bout de consumer et réduire en cendres ni les entrailles ni le coeur. Il en était très perplexe, comme d’un miracle évident. »

    Et cet extrait de la déposition de Jean Massieu, huissier :

    « Accompagnée de frère Martin, Jeanne fut conduite et liée, et jusqu’au dernier moment elle continua les louanges et lamentations dévotes envers Dieu, saint Michel, sainte Catherine et tous les saints.

    En mourant, elle cria à haute voix : Jésus !

    Je tiens de Jean Fleury, clerc et greffier du bailli, qu’au rapport du bourreau, le corps étant réduit en cendres, le coeur de Jeanne était resté intact et plein de sang.

    On donna ordre au bourreau de recueillir tout ce qui restait de Jeanne et de le jeter à la Seine, il le fit. »

    Source

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