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  • Covid : Ne pas confondre nombre de contaminés et nombre de malades !

    Publié par Guy Jovelin le 09 août 2021

    Le littoral atlantique jusque-là relativement épargné par la crise du Covid est actuellement en émoi face à l’augmentation des cas de contamination par le nouveau variant du coronavirus.

    contaminés,covid,maladesLa préfecture de la Gironde, comme d’autres préfectures des départements atteints, a décidé de rendre le port du  obligatoire dans les zones touristiques et d’interdire la consommation d’ sur la voie publique. Bizarrement cette mesure ne s’applique pas dans certaines communes, et heureusement le port du masque n’est pas obligatoire dans les parcs, les jardins, les espaces naturels, et les plages.

    Cet été 2021 sera donc l’été du variant Delta, dont la progression est très rapide au sein de la population sans pour autant entraîner une augmentation très significative du nombre de malades et donc d’hospitalisations. Il semble que ce virus soit effectivement très contagieux mais relativement peu dangereux si l’on en juge par ce qui se passe chez nos voisins européens. Peut-être est-ce lié à la vaccination de masse qui commence à faire effet, ou plus simplement parce que cette mutation est moins pathogène que le virus initial. Quoi qu’il en soit on ne peut que s’en féliciter car, alors qu’on pouvait penser que les autorités reviendraient sur leur  de diminution des lits hospitaliers avec cette crise, ce nombre de lits ne cesse de baisser (il est vrai davantage dans des services de suite de soins que dans des services d’urgence). Tout se passe comme si les autorités essayaient par le biais d’artifices contraignants, , couvre-feu, , etc,  d’adapter l’épidémie aux capacités d’accueil hospitalières, alors que bien sûr ce devrait être l’inverse.

    Mais il faudrait pour cela revenir sur les décisions prises il y a déjà plusieurs années pour administrer le marché de la  avec des règles de gestion industrielle. Un changement d’objectif qui, pour ceux qui nous gouvernent, semble totalement hors de question.

    Alors les autorités nous imposent un vaccin, qui espérons-le sera efficace, et nous menacent de re-re-confinement et de re-couvre-feu si la stratégie gouvernementale ne fonctionne pas. Peut-être d’ailleurs faudra-t-il s’interroger un jour sur l’opportunité de ces mesures qui n’ont pas fait la preuve de leur réelle efficacité, ni disparaître l’épidémie ; et il est probable qu’il faudra nous habituer à vivre avec un virus mutant, comme avec celui de la grippe, ce qui nous obligera donc à nous revacciner régulièrement. Mais, il serait temps aussi de s’intéresser aux traitements que les médecins généralistes (c’est à dire ceux qui voient les malades) utilisent, qui sans être l’arme absolue contre le virus, sont d’un bon recours pour éviter les complications et les hospitalisations.

    Alors cette 4e vague, comme la qualifient les , en attendant la 5e puis la 6e puis la 7e etc, sera- t-elle une simple vaguelette porteuse d’un virus sans doute très contagieux mais plus ou moins atténué, ou au contraire une lame de fond capable de submerger toutes nos possibilités de soins ? Pour l’instant il semble que ce soit la première hypothèse qui soit la plus probable, si l’on en juge par les chiffres que nous procurent les pays voisins ayant une couverture vaccinale importante.

    Pour juger l’importance d’une épidémie, le nombre de nouveaux cas pour 100000 habitants est un bon indice, mais il ne faut pas confondre le nombre de personnes contaminées avec le nombre de personnes malades, ou gravement malades qui nécessitent une hospitalisation. Pour l’instant, les chiffres liés aux hospitalisations et à la mortalité n’ont pas encore augmenté de manière significative.

    Hélas le discours officiel qui se veut toujours très alarmiste, confond volontiers les deux, peut-être pour masquer des incohérences dont le bon peuple pourrait se rendre compte si on ne le maintenait pas dans un état de crainte permanente.

     

    Dr. Jacques Michel Lacroix

    Médecin
    Médecin urgentiste et généraliste
  • “Si un policier riposte, il se retrouvera entre quatre murs, sinon il se retrouvera entre quatre planches !”

    Publié par Guy Jovelin le 09 août 2021

     Thooris revient sur l’attaque au mortier de policiers dans leur véhicule à Bonneuil-sur-Marne (94) et dénonce la faiblesse des réponses pénales dans ce type d’événement. Il réclame la réforme de la légitime  pour les policiers.

    https://soundcloud.com/bvoltaire/michel-thooris-179675235

     

    Des policiers ont récemment été blessés alors qu’ils intervenaient sur un rodéo urbain dans le Val-de-Marne. Comment se passent les interventions ?

    Ce sont des interventions à haut risque. Si les collègues interviennent de manière trop musclée et qu’il y a un blessé chez les individus, on va immédiatement accuser la  de  et de violences policières. A contrario, si les collègues ne prennent pas suffisamment de précautions, on se retrouve avec des collègues attaqués avec une volonté de tuer. À Bonneuil-sur-Marne, on a essayé d’immoler mes collègues dans leur véhicule, avec ensuite une réponse de la  qui n’est pas à la hauteur puisque cinq mineurs impliqués ont déjà été relâchés, faute de preuves, et l’auteur principal est en fuite. C’est le même problème qu’à Viry-Châtillon où il y a eu des peines dérisoires et des acquittements faute de preuves suffisantes ou d’aveux de la part des mis en cause.

     

    Lorsque les policiers sont pris à partie, quelles sont leurs moyens pour se défendre ?

    Absolument aucun puisqu’aujourd’hui le policier a deux alternatives. Soit il riposte à ce type d’attaque létale (lorsqu’on vous lance un mortier ou un cocktail Molotov à bout portant), avec son arme de service, il se retrouvera entre quatre murs. Et s’il ne riposte pas il se retrouvera entre quatre planches. C’est la réalité que vivent mes collègues au quotidien sur le terrain.

     

    La police manque-t-elle d’outils juridiques pour se défendre en cas d’agression ?

    C’est une évidence. Nous demandons une réforme de la  et que soit inscrite clairement la possibilité de riposter et d’ouvrir le feu, dès lors qu’un fonctionnaire de la police nationale ou de la gendarmerie nationale est visé directement par un tir tendu d’artifice, un lancer de cocktail Molotov ou un tir de mortier.

    Comme ce n’est pas inscrit dans la loi, si le collègue ouvre le feu, cela laisse libre cours à toutes les interprétations jurisprudentielles de la part d’un magistrat qui pourra estimer que la proportionnalité entre une arme à feu et un cocktail Molotov n’est pas remplie, ou que l’absolue nécessité n’est pas remplie. On reprochera aux fonctionnaires de police de ne pas avoir pris la fuite pour éviter la confrontation.

    Le texte sur la légitime défense n’est plus du tout adapté à la montée de la violence dans notre pays. On est clairement en guerre civile quand on s’attaque ainsi à mes collègues pour les tuer, les immoler gratuitement. Malheureusement, l’arsenal juridique et législatif ne suit pas la réalité.

     

    Que pensez-vous des décisions de justice rendues pour les agresseurs de policiers ?

    Elles ne sont pas à la hauteur de ce que l’on peut attendre. Cela pose un problème de fond : il n’y a plus d’intime conviction dans les verdicts aujourd’hui. On est dans la culture de la preuve absolue par l’ADN ou de l’aveu. Si vous n’avez pas un individu filmé, parfaitement identifiable sur la vidéo et qui ensuite avoue, les juridictions relâchent les mis en cause au nom du bénéfice du doute. Il est très compliqué d’arriver à des verdicts sévères dans la mesure où quand vous avez une quarantaine d’individus cagoulés et masqués qui attaquent les collègues et peu d’éléments matériels pour confondre les auteurs, on se retrouve avec des acquittements.

    Cela augmente le sentiment d’impunité des auteurs qui se disent qu’il n’y a aucun risque à attaquer des policiers puisque derrière la justice ne les condamnera pas et qu’ils passeront au travers des mailles du filet.

     

    Pourquoi, en France, les véhicules d’intervention ne sont-ils pas équipés de caméra haute définition pour filmer les interventions ?

    C’est en pourparlers, le problème est que l’on a toujours un train de retard en France. Mais ces caméras ne filment pas H 24, et il y a un moment de temporisation. Quand vous êtes en patrouille ou en intervention et que vous êtes pris dans un guet-apens de manière inattendue, si vous n’avez pas une caméra qui tourne H 24, c’est compliqué de filmer. De plus la caméra ne peut pas tout résoudre. Par exemple dans un guet-apens où l’on est attaqué par une quarantaine d’individus cagoulés, même si la scène est filmée, ça ne va rien donner de particulier.

    Le travail dont les enquêteurs ont besoin est de trouver une police du renseignement où on a des informations qui puissent être exploitées par la suite et reconnues par les services de justice. Aujourd’hui, les seules preuves reconnues par les tribunaux sont des images où l’on voit parfaitement la tête de l’auteur, puis ses traces ADN et ses aveux. L’exigence de telles preuves pour une condamnation fait que les condamnations ont exceptionnelles car malheureusement les criminels qui nous attaquent, prennent des précautions, ont souvent des gants pour ne pas laisser de traces ADN, ont le visage cagoulé, et prennent rapidement la fuite. Si les témoignages et les dénonciations ne sont pas pris en compte par la justice qui estime que ce type de preuve laisse subsister un doute, on arrive à plus aucune condamnation en France.

     

    Michel Thooris

    Secrétaire général du syndicat France Police
     
  • C’était un 9 août : Nagasaki, ou la guerre selon les démocrates

    Publié par Guy Jovelin le 09 août 2021

    Le 9 août 1945, les Etats-Unis, champions de la Démocratie, lâchaient sur la ville japonaise de Nagasaki une bombe atomique.

    Il s’agissait d’une politique de terreur destinée à faire plier plus vite l’Etat nippon (dont la défaite était en cours) – et à impressionner les rivaux soviétiques – en tuant ses civils.

    Notons que depuis, les Etats-Unis ont bombardé régulièrement, un peu partout sur la planète – au motif de la défense des civils -, et qu’ils s’indignent que d’autres qu’eux puissent avoir l’arme atomique, alors qu’ils sont les seuls à l’avoir utilisée (par deux fois), sans même qu’il s’agisse de se défendre.

    La première bombe A avait été lâchée sur Hiroshima trois jours plus tôt (entre 100 000 et 200 000 morts).

    Nagasaki a été entièrement soufflée (au moins 60 000 morts).
    Rappelons que cette ville était celle qui comptait le plus de catholiques japonais, et qu’elle avait été fondée pour eux. Un hasard ?

    L’URSS en profita pour déclarer (enfin!) la guerre au Japon, et s’accaparer ainsi les îles Kouriles et Sakhaline.

     

    Source : contre-info

  • Décidément, on ne change pas une politique qui perd !

    Publié par Guy Jovelin le 09 août 2021

    synthesenationale

    cycles mercier,une politique qui perd

     

    La chronique de Philippe Randa

    Les cycles Mercier qui avait délocalisé en Asie comptaient revenir en France, à Revin dans les Ardennes, porté par l’engouement de nos compatriotes pour la bicyclette. Patatras ! Malgré les belles promesses de Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des territoires qui s’était rendue sur place en mars dernier pour confirmer le soutien financier de l’État,  la Banque publique d’investissement a brusquement fait machine arrière. Ce projet cochait pourtant « toutes les cases sur la réindustrialisation ou l’écologie », martèle Jean-Marc Seghezzi, PDG de CEMF et des cycles Mercier.

    « On aurait pu se prémunir de toute annonce publique à renfort de présence ministérielle, quand on voit le résultat aujourd’hui », indique pour sa part, dépité, Jean Rottner, président de la région Grand-Est.

    On aurait pu espérer que la crise du Covid-19 ayant mis au grand jour les dégâts de la mondialisation avec, notamment, la funeste comédie des stocks de masques introuvables (d’abord inutiles, dixit le ministre de la Santé, puis obligatoires, dixit le même ministre) et que, de même, le confinement de nombre de pays dans le monde, en premier lieu la Chine, entraînant un risque de rupture de stocks à la chaîne de produits de première nécessité, notre pays, pour ne parler que de lui, allait favoriser la relocalisation de nos industries. T’a qu’à croire…

    Croire qui ? Mais le président de la République lui-même qui, en août 2020, il y a tout juste un an donc ! tweetait : « Nous devons relocaliser et recréer des forces de production sur nos territoires. La souveraineté sanitaire et industrielle sera l’un des piliers du plan de relance. »

    15 milliards d’euros du plan de relance de l’année dernière allait être consacrés « à l’innovation et la relocalisation (afin de) préparer la France »… « C’est investir dans l’avenir. Investir pour transformer et bâtir la France demain. »

    Demain, serait-ce aujourd’hui ou plus tard, beaucoup plus tard… ou jamais ?

    EuroLibertés cliquez ici

  • La Réflexion du Jour : QUE FAIRE ?

    Publié par Guy Jovelin le 08 août 2021

    QUE FAIRE ?

     

    « Ils sont en train de nous énerver pour nous faire marcher sur l’Élysée et pouvoir décréter la loi martiale ».

    En lisant ce genre de propos qui pullulent ce matin sur les réseaux sociaux (ou d’autres, à l’inverse, qui en appellent explicitement à la violence), je constate que beaucoup persistent à analyser la situation présente comme l’affrontement entre deux blocs clairement identifiés, moralement connotés (« gentils » contre « méchants »), équipés d’idéologies cohérentes et de stratégies à très long terme.

    Je ne comprends pas l’intérêt de ce genre de prospectives incapacitantes. Nous voyons bien qu’il y a des forces en lutte dans la société, énormes, telluriques. Elles existaient déjà, mais leur jeu s’est déréglé sous le poids accumulé de leurs contradictions, en sorte qu’elles ont cessé de produire un équilibre. La situation qui en découle est d’une complexité extrême. Nul ne saurait en prédire l’issue, ni a fortiori en tirer toutes les ficelles. Personne ne peut se croire en surplomb. Nous sommes tous embarqués.

    Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec le réel et avec nous-mêmes, pas avec des « eux », encore moins avec des eschatologies fumeuses et désincarnées, optimistes ou pessimistes, produites par nos systèmes de défense psychologique.

    Nous vivons l’un de ces moments où l’Histoire ne nous est plus extérieure.

    Que chacun examine avec lucidité ses forces et ses faiblesses, se concentre sur son présent, et se contente de faire ce qu’il estime avoir à faire.

    C’est de la formulation et de la coagulation de ces millions de micro-défis, individuellement et matériellement relevés, que découlera notre victoire, selon des modalités qui nous échappent encore et dont nous ne devons, a priori, écarter aucune.

    BENOIT GIRARD (Facebook)

     

    Source : leblogalupus