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  • Abolition de la peine de mort

    Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2021

    Peut être une capture d’écran de Twitter de texte qui dit ’Thomas Joly @ThomasJoly60 Je propose qu'on envoie cette dinde ouvrir elle-même les portes des établissements pénitentiaires et annoncer la bonne nouvelle aux charmants individus qui peuplent nos prisons. Gwenola Ricordeau @G_Ricordeau .3j L'abolition de la #peinedemort n'était qu'un début faut en finir avec toutes les peines (prison, bracelet électronique...). La punition n'est pas une solution. #AbolitionnismePenal 10:2013 oct. 21 Twitter Web App’
     
     
     
     
     
  • Pau : Un Afghan menace de mort les salariés du centre pour demandeurs d’asile d’Isard Cos. En février dernier, un employé de ce même centre avait été égorgé par un Soudanais

    Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2021

    Lundi 11 octobre, l’homme, pris en charge depuis plusieurs mois par le centre d’accueil pour demandeurs d’asile, s’en est pris verbalement à des salariés

    Le Centre d’accueil pour demandeurs d’asile Isard Cos, à Pau, a de nouveau connu de l’agitation ce lundi 11 octobre en début d’après-midi. Un Afghan, pris en charge par la structure depuis plusieurs mois, a menacé de mort des salariés lors d’un rendez-vous.

    (…) L’homme aurait alors, par l’intermédiaire d’un traducteur à distance, menacé de mort les personnels. Le centre, voyant la situation se tendre, a contacté la police qui est intervenue rapidement et a interpellé le résident. (…)

    Un couteau a été découvert sur lui mais il ne s’en est pas servi.

    Les faits prennent une résonance particulière dans la mesure où un salarié a perdu la vie, le 19 février 2021, poignardé à plusieurs reprises au sein d’Isard Cos. Son meurtrier présumé, un Soudanais pensionnaire de la structure, répondra d’assassinat.

    Sud Ouest via fdesouche

  • Aura-t-on encore assez d’agriculteurs en 2030 ?

    Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2021

    Paysan, un métier en voie de disparition ? Et pourtant : « Ce matin, je me lève admiratif, oui, admiratif de penser à tous mes collègues agriculteurs qui, comme moi, se lèvent pour faire le travail le plus noble qui soit, celui de nourrir la population, entretenir les paysages de notre pays et tout cela pour rien ou si peu ! » témoigne Pascal Aubry, président de la Coordination rurale des Pays de la Loire.

    agriculteurs,métier en voie de disparition,paysans« Être agriculteur n’est qu’un métier de passion », ajoute Éloïse de Beaucourt, souris des villes devenue souris des champs. Cette ex-Parisienne a quitté les trottoirs de la capitale pour les prairies verdoyantes et réaliser son rêve de devenir maraîchère. Les néo-paysans, ces ex-citadins en reconversion professionnelle, représenteraient aujourd’hui 30 % des installations agricoles, soit deux fois plus qu’il y a dix ans.

    Une installation pour deux ou trois départs en retraite

    Ce phénomène de retour à la terre qui attire de plus en plus de générations hors-sol et soucieuses de renouer avec l’écologie sera-t-il suffisant pour assurer le renouvellement de génération des agriculteurs ? « Les installations ne compenseront qu’environ deux tiers des quelque 20.000 cessations d’activité par an », précise un rapport du Conseil économique, social et environnemental de 2019. Ils étaient quatre millions en 1963, 1,6 million en 1982 ; ils ne sont plus que 400.000 agriculteurs en 2019, selon l’INSEE. Par ailleurs, plus d’un agriculteur sur deux a 50 ans ou plus et « pour deux ou trois départs à la retraite, seul un nouvel exploitant s’installe », explique Pascal Cormery, président de la Mutualité sociale agricole. Autant dire que la question du renouvellement des générations des agriculteurs est un défi majeur pour assurer notre souveraineté alimentaire. Bien conscient de cet enjeu, le ministère de l’Agriculture a lancé une campagne de communication, cet été, incitant les jeunes à s’orienter vers les « métiers du vivant ». Interrogé par 20 Minutes, Julien Denormandie rappelait que « tous ces secteurs recrutent aujourd’hui. Si on les cumule, ces métiers du vivant représentent le deuxième secteur d’emplois en France. Des dizaines de milliers d’offres sont à pourvoir en permanence. »

    Et le ministre de souligner à juste titre ces deux missions « incroyablement nobles : nourrir les Français et prendre soin de l’environnement », tout en se félicitant du nombre d’élèves, cette année, « dans les formations du métier du vivant, que ce soit en lycée agricole, en enseignement supérieur, en formation professionnelle. Pour la première fois depuis bien longtemps, il a augmenté, cette année, avec plus de 200.000 inscrits. »

    Toujours plus de normes 

    Malgré cette campagne d’incitation et un regain d’intérêt pour la vie à la campagne fortement amplifié par la pandémie, des freins subsistent pour ces jeunes générations. Se pose la question du foncier agricole. « Les prix des terres repartent à la hausse », souligne la Fédération nationale des SAFER dans Le Figaro. Autre difficulté dénoncée par Agnès Henry, agricultrice en Seine-et-Marne : « Nous devons produire toujours plus et mieux, mais avec moins : moins de terres, moins de produits et moins de collègues. » Cet éleveur du Maine-et-Loire est très remonté et l’écrit à la Coordination rurale : « Les écologistes sont contre l’irrigation, mais faire pousser des plantes sans eau, c’est du jamais-vu dans l’histoire de l’humanité. » Il renchérit : « Il y a 100 ans, nos anciens commençaient à travailler vers l’âge de 10 à 12 ans. Pour eux, le bon sens et le savoir-faire ancestral faisaient partie des règles pour démarrer dans la vie. Ils allaient très peu à l’école et n’avaient pas beaucoup d’instruction mais ils étaient mille fois plus intelligents que tous ces bureaucrates hyper instruits, au cerveau complètement dégradé, qui imposent leur idéologie et la pensée unique obligatoire à toute la société. » Pour lui, les écologistes et l’administration sont les deux épines dans le pied de l’agriculture.

    Alors le ministère de l’Agriculture aura beau développer sa plate-forme Web compilant toutes les informations utiles concernant les formations à ces métiers du vivant et les emplois à pourvoir, il précise « en même temps » qu’une « partie des aides aux revenus que toucheront désormais les agriculteurs sera conditionnée à la mise en œuvre de pratiques environnementalement vertueuses ». Et c’est peut-être aussi là que le bât blesse. Le site Pleinchamp décrypte ce nouvel écorégime prévu par la PAC en 2023, accrochez-vous : « Pour obtenir cette certification, il faudra, en plus de répondre aux exigences de la certification environnementale de niveau 2, avoir une obligation de résultat pour l’un de ces cinq critères : les quatre critères permettant actuellement d’atteindre la certification HVE via la voie A (biodiversité, stratégie phytosanitaire, gestion de la fertilisation, gestion de l’irrigation de l’irrigation) ainsi qu’un nouveau critère appelé « sobriété », combinant l’agriculture de précision et les démarches de recyclage sur l’exploitation. Les certifications AB et HVE (haute valeur environnementale) permettront de percevoir le niveau supérieur de l’écorégime. » Avec un tel jargon technocratique, c’est à se demander comment les nouvelles générations qui auront déjà accepté des conditions de travail peu valorisées pourront survivre à cette folie administrative ?

     

    Iris Bridier

    Journaliste

    Auteur
     
  • Le 12 octobre 2021, Barbara Pompili demande aux distributeurs de carburants de faire un effort sur leur marge : l’hôpital qui se moque de la charité, mais pas que…

    Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2021

    Tout le monde a constaté l’envolé des prix des carburants, notamment ceux qui utilisent régulièrement leurs véhicules dotés d’un moteur essence ou diesel. Aujourd’hui dans les stations  les moins chères, le gazole côtoie les 1,53€ au litre et l’essence SP95 les 1,62€. Et cela va continuer à augmenter avec la demande plus forte que l’offre. Depuis la crise du Covid 19, l’OPEP+ (OPEP et Russie) a décidé de geler sa production pour faire remonter les prix. Ils ont lâché un peu de lest ces derniers temps, mais pas suffisamment pour atténuer les marchés. Et cela leur profite car ils produisent moins et rentrent autant si ce n’est plus de cash. Cela conforte aussi les Etats-Unis car les producteurs américains dépendent fortement des gaz de schiste dont le prix de revient doit être au-dessus de 50 à 60$ le baril pour que cela soit rentable. Autre effet qui intervient dans la hausse des carburants, la parité euro/dollar. Actuellement, l’euro baisse par rapport au dollar et cela a comme effet de renchérir le baril en euro, que nous achetons en importation aux pays producteurs. C’est pour cette raison que les Etats-Unis sont moins impactés. Pour mieux comprendre, le tableau ci-après compare les prix entre 2008 et 2021 :

    On peut voir que la parité euro/dollar a une importance significative sur les prix à la pompe. Par exemple, si en 2008, la parité avait été celle d’aujourd’hui, le prix du baril se serait élevé à 117€ avec un prix du gazole qui aurait été aux alentours des 1,53€, le prix d’aujourd’hui !

    Par ailleurs, entre 2008 et 2018, les gouvernements successifs ont aussi augmenté les taxes, notamment la mise en place de la fameuse taxe carbone qui a renchérit la TICPE, Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques, ancienne TIPP. Le tableau ci-après montre les proportions de la composition des prix du gazole et de l’essence en 2018.

    Par exemple, pour le gazole, le carburant le plus utilisé par les français, la TICPE est passée de 42,84 centimes/l en 2013 à 61,00 centimes/l en 2018, stationnaire en 2021 à cause de la crise des Gilets Jaunes. Car dorénavant, l’Etat a compliqué l’affaire en régionalisant la TICPE[1]. Au bilan, cela fait environ 18,16 centimes d’augmentation. A cela, il faut ajouter la fameuse taxe de la taxe, c’est-à-dire la TVA à 20% sur la TICPE : 3,63 centimes, ce qui fait un total de 21,79 centimes d’augmentation. Entre 2007 et 2018, soit en onze ans, les taxes sur l’essence ont augmenté de 21 centimes par litre et celles sur le diesel de 27 centimes (source Wikipédia).

    Aussi, Madame Pompili est culotté de demander aux distributeurs de faire un effort. Leur marge de distribution est faible (11 centimes environ), tout au plus, pourront –ils consentir une baisse de 1 à 3 cts pour être à prix coûtant. Car l’augmentation provient du renchérissement du baril, de l’euro qui baisse par rapport au dollar, mais aussi de l’augmentation des taxes, notamment la TICPE trop onéreuse et  la TVA sur le hors taxe des produits ! Par exemple, quand le gazole prend 5 centimes d’augmentation en hors taxe par litre, il en coûtera 6 centimes à l’automobiliste ! Et tout le monde ne paie pas comme les autres car certains professionnels se font rembourser en partie  la TICPE et la TVA comme les routiers et les taxis, histoire d’acheter certaines professions qui ont la facilité de bloquer rapidement le pays comme en 1992, 2000, 2005 et 2010. L’effort principal devrait venir de l’Etat. Il faut savoir que l’augmentation du prix des carburants de 2 à 3 centimes baisse la consommation de 3 % environ, ce qui diminue la rentrée de la TICPE et de la TVA, donc un manque à gagner certain pour les finances publiques. Pourquoi ne pas jouer sur les taxes ? Ils sont pétrifiés à l’idée de le faire par crainte de représailles de leur propre camp à cheval sur la « transition écologique ». Cependant, la dictature mondialiste de la taxe carbone (qui est prévue encore d’augmenter dans les années à venir) est freinée par la mobilisation du peuple qui n’en peut plus de payer. Les Gilets Jaunes sont sortis de la boîte en 2018. Le porte-monnaie des français n’est pas extensible. Le gouvernement appréhende et suit à la minute près l’augmentation des prix à la pompe comme le lait sur le feu car cela peut engendrer une nouvelle crise soudaine. Il marche sur un terrain miné à six mois des élections. Il faut rappeler que le gouvernement en 2000 à mis en place une TIPP flottante pour amortir l’augmentation du baril et lisser les prix à la pompe. François Hollande avait promis de faire de même en 2012 après son élection, mais le prix du baril ayant baissé, il n’a pas mis en œuvre sa proposition. Le quidam français automobiliste, vache à lait, qui n’a pas les moyens de se payer une voiture électrique (je reviendrai sur ce sujet dans un prochain article) et qui survit avec sa voiture diesel fait ses comptes et appréciera l’intervention fort mal à propos du ministre en charge des énergies.

    Dernière minute, ce 13 octobre 2021 sur France Info, le gouvernement en concertation avec l’Union Européenne, étudie le recours à la baisse des taxes pour limiter la hausse des carburants. Tiens, tiens, ils sentent la pression monter. Ce même jour, le gazole est à 1,549€ dans une station discount…

    Anatole CASTAGNE

    [1] Par exemple en 2021, la TICPE coûte plus cher en région parisienne qu’en province (62 centimes au lieu de 60,69 centimes en région métropolitaine).

     

    Source : medias-presse.info

  • Ports italiens, la grève contre le Green pass s’intensifie, le gouvernement recule, mais pas assez

    Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2021

    L’obligation du Green pass (le passe sanitaire italien) pour tous les travailleurs italiens à partir du 15 octobre, met l’Italie au bord du chaos : des pénuries, des rayons vides dans les supermarchés et une paralysie de l’économie sont attendus si la grève lancée par les dockers dans les ports continue à s’intensifier. Les travailleurs du port ont annoncé hier le blocage total des opérations à partir du vendredi 15, date à laquelle débutera l’obligation du laissez-passer vert. Sans marge de négociation. La circulaire du ministère de l’Intérieur, qui invitait les entreprises du secteur à évaluer l’option des tests gratuits pour les salariés, a en effet été rejetée par la Coordination des travailleurs du port de Trieste (Clpt). Le CLPT est la force syndicale protagoniste lundi dernier de la manifestation contre le passeport sanitaire qui avait vu la participation de 15 000 citoyens.

    Le Comité des travailleurs italien réitère : à partir du 15 octobre, si l’obligation du passe sanitaire n’est pas levée, les activités du port de Trieste seront bloquées. Mais il n’y a pas que ce port qui est en danger : « Aujourd’hui il y aura des surprises car non seulement le port de Trieste s’arrêtera. Aussi celui de Gênes ? Je ne m’arrêterais pas à celui de Gênes, presque tous les ports s’arrêteront. Ce soir le   confirmera », déclare Stefano Puzzer, porte-parole des dockers de Trieste qui a annoncé le blocage en vue de l’entrée en vigueur de l’obligation du laissez-passer vert pour l’accès au travail, prévue vendredi, au Huffington Post. « La seule ouverture qu’ils peuvent avoir vers nous est de retirer le Green Pass, ajoute-t-il. Les dommages économiques que provoquerait le blocus du port de Trieste ? Le 14 octobre, le pass vert sera supprimé. Le préjudice économique, le cas échéant, sera causé par l’entêtement du seul gouvernement italien à maintenir cette mesure pénale. Nous espérons que tout le monde en Europe viendra tirer les oreilles du gouvernement italien pour retirer ce décret ». « Non aux discriminations, nous sommes prêts à bloquer les ports. » « Vendredi prochain, sera un vendredi noir, stop dans d’autres villes. » Selon certaines données du port de Trieste, le pourcentage de travailleurs non vaccinés serait proche de 40%.

     « Mon espoir est qu’avec le bon sens nous puissions parvenir à un équilibre », sinon « nous risquons de faire d’énormes dégâts », commente le président de la Conférence des Régions, Massimiliano Fedriga.

    Même à Gioia Tauro, autre grand port italien, la situation n’est pas claire. Des sources syndicales rapportent qu’il n’y a actuellement aucun signe de protestation mais, étant donné que l’obligation débutera dans quelques jours, il n’est pas exclu que dans les prochaines heures l’application de la législation puisse susciter des réactions de la part des travailleurs. Le pourcentage de travailleurs sans certification verte est important.

    Mais après les ports, ce sont aussi les transporteurs et la logistique qui peuvent se mettre en grève : « Il y a un risque de blocage, de paralysie du système logistique national » averti Ivano Russo directeur général de Confetra, une fédération d’associations de transport et de logistique. « Notre confédération regroupe 400 000chauffeurs, nous estimons que 30% d’entre eux n’ont pas le Green pass et que donc dans quelques jours ils devront s’arrêter. » Ainsi que des sociétés diverses comme Electrolux Italia de Susegana qui débutera le 15 avec une grève générale votée et annoncée aujourd’hui par les représentants syndicaux.

    Pour calmer la grogne, hier, le ministère de l’Intérieur, a rétropédalé en demandant aux entreprises portuaires de mettre à disposition des tests PCR ou anti-géniques gratuits, dérogeant à la législation nationale pour éviter le blocus des ports. Mesure jugée insuffisante par le comité des travailleurs portuaires, qui demande la suppression du passe purement et simplement.

    La disposition créera « deux poids et deux mesures entre les différents secteurs économiques », et « ce serait une grave erreur » a souligné de son côté le président du conseil régional du Frioul-Vénétie Julienne lui-même, Piero Mauro Zanin. « Des écouvillons rapides et gratuits pour les travailleurs (du port de Trieste) sans pass vert, pour éviter les problèmes ? Ah, mais alors c’est faisable ! Et pour les autres millions de travailleurs, c’est non ? Au lieu des entreprises, l’État devrait contribuer. Inadéquat », s’est exclamé le leader de la Lega Matteo Salvini, partisan de la gratuité des tests pour tous.

    En quelques jours, le chef du gouvernement italien Draghi fait les frais d’ « un sentiment négatif supérieur à 50% ».  

    A suivre donc cette intense grogne italienne contre le passe sanitaire, grogne qui s’exporte dans de nombreux secteurs d’activité et, pourquoi pas, aussi en-dehors du Bel Paese, de l’autre côté des Alpes…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info