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  • Démantèlement à Madrid et Barcelone d’une cellule djihadiste de cinq Algériens qui se préparaient à commettre un attentat

    Publié par Guy Jovelin le 13 octobre 2021

    Une cellule djihadiste qui se préparait à commettre un attentat en Espagne dans un avenir proche a été démantelée. La police nationale a arrêté ses cinq membres à Barcelone et à Madrid. L’opération a été menée par des agents des Renseignements généraux (CGI) lundi 11 octobre 2021, après l’arrestation de trois autres terroristes en janvier dernier, également dans la capitale catalane.

    Suite à cette opération, les enquêteurs ont localisé le chef du groupe, quelques mois plus tard, en train de s’entraîner en Espagne. C’est alors qu’il est entré en contact avec les autres suspects, qui ont maintenant été arrêtés. Selon des sources policières, ce chef est un revenant de Daesh qui avait combattu dans leurs rangs les années précédentes.

    Toutes les personnes détenues sont de nationalité algérienne et ont été arrêtées lundi. Le chef des cinq a purgé une peine en Algérie pour des délits liés au jihadisme. Celui qui est en prison est en prison à Barcelone.

    Lors des perquisitions aux domiciles des suspects, les agents ont trouvé des machettes et des munitions de calibre 9 millimètres.

    […]

     

    ABC via fdesouche

  • Lego s’engage à supprimer tout stéréotype de genre dans ses jouets

    Publié par Guy Jovelin le 13 octobre 2021

    Après avoir commandé une enquête au niveau mondial sur le sujet, Lego vient d’annoncer que la marque s’engageait à supprimer tout stéréotype de genre dans ses jouets.

    71% des garçons interrogés ont admis craindre que l’on se moque d’eux s’ils jouaient avec ce qu’ils appelaient des « jouets de filles », une peur partagée par leurs parents. (…) Une opinion moins partagée du côté des jeunes filles, moins frileuses à l’idée de construire des jouets dits “pour garçons”

    Madeline Di Nonno, directrice générale de l’insitut Geena Davis, responsable de cette la recherche indique que cela peut s’expliquer par le fait que “Les comportements associés aux hommes sont plus valorisés dans la société. Ces informations soulignent à quel point les préjugés sexistes sont enracinés dans le monde”.

    “Nous travaillons dur pour rendre Lego plus inclusif”, a déclaré Julia Goldin, directrice des produits et du marketing chez Lego Group, le plus grand fabricant de jouets au monde.

    Goldin a déclaré que Lego n’étiquetait plus aucun de ses produits «pour les filles» ou «pour les garçons». Sur Lego.com, les consommateurs ne peuvent plus rechercher de produits par sexe. “Nous testons tout sur les garçons et les filles, et incluons plus de modèles féminins”, a déclaré Goldin. 

    The Guardian via fdesouche

  • 17 octobre 1961 : un « massacre » imaginaire.

    Publié par Guy Jovelin le 13 octobre 2021

    Le 17 octobre prochain, comme chaque année, les autorités françaises, les islamo-gauchistes et le « Système » algérien vont commémorer un massacre qui n’a pas eu lieu…

    Sur ce blog, ayant périodiquement à la même date déconstruit l’histoire officielle de ce prétendu « massacre », je me contenterai de renvoyer au chapitre IX intitulé « 17 octobre 1961, un massacre imaginaire » de mon livre « Algérie l’Histoire à l’endroit » en ajoutant ici quelques éléments essentiels à la compréhension du montage culpabilisateur qui nous est imposé :

    fln,massacre imaginaire 17 octobre 19611) La guerre d'indépendance algérienne se déroula également en métropole. Pour la période du 1er janvier 1956 au 23 janvier 1962, 10 223 attentats y furent ainsi commis par le FLN. Pour le seul département de la Seine, entre le 1er janvier 1956 et le 31 décembre 1962, 1433 Algériens opposés au FLN furent tués et 1726 autres blessés. Au total, de janvier 1955 au 1er juillet 1962, en Métropole, le FLN assassina 6000 Algériens et en blessa 9000 autres.

     

    2) Face à ces actes de terrorisme visant à prendre le contrôle de la population algérienne vivant en France, le 5 octobre 1961, un couvre-feu fut imposé à cette dernière afin de gêner les communications des réseaux du FLN et l’acheminement des armes vers les dépôts clandestins.

     

    3) En réaction, le 17 octobre 1961, le FLN décida de manifester afin de montrer sa force, et pour tenter d’achever sa prise de contrôle des Algériens vivant en métropole.

     

    4) Assaillis de toutes parts, les 1658 hommes des forces de l’ordre rassemblés en urgence, et non les 7000 comme cela est trop souvent écrit, sont, sous la plume de militants auto-baptisés « historiens », accusés d’avoir massacré des centaines de manifestants, d’en avoir jeté des dizaines à la Seine et d’en avoir blessé 2300.

     

    Or, cette version des évènements du 17 octobre 1961 à Paris relève de la légende et de la propagande. Tout repose en effet sur des chiffres inventés ou manipulés à l’époque par le FLN algérien et par ses alliés communistes. Jouant sur les dates, additionnant les morts antérieurs et postérieurs au 17 octobre, pour eux, tout Nord-Africain mort de mort violente durant le mois d’octobre 1961, est une victime de la « répression policière »… Même les morts par accident de la circulation comme nous le verrons plus loin !!!

     

    Cette manipulation fut réduite à néant en 1998, quand le Premier ministre de l’époque, le socialiste Lionel Jospin, constitua une commission d’enquête. Présidée par le conseiller d’Etat Dieudonné Mandelkern, elle fut chargée de faire la lumière sur ce qui s’était réellement passé le 17 octobre 1961 à Paris. Fondé sur l’ouverture d’archives jusque-là fermées, le rapport remis par cette commission fit litière de la légende du prétendu « massacre » du 17 octobre 1961[1].

     

    Le paragraphe 2.3.5 du Rapport intitulé Les victimes des manifestations est particulièrement éloquent car il parle de sept morts, tout en précisant qu’il n’y eut qu’un mort dans le périmètre de la manifestation, les six autres victimes n’ayant aucun lien avec cet évènement, ou ayant perdu la vie postérieurement à la dite manifestation dans des circonstances parfaitement détaillées dans le rapport.

     

    Quel est donc l’état des connaissances aujourd’hui ?

     

    - Le 17 octobre 1961 à Paris, il n’y eut qu’une seule victime dans le périmètre de la manifestation… et ce ne fut pas un Algérien, mais un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé. Par qui ? L’enquête semble attribuer cette mort à des coups de crosse de mousqueton.

     

    - Le 17 octobre 1961, alors que se déroulait dans Paris un soi-disant « massacre » faisant des dizaines, voire des centaines de morts algériens, ni les hôpitaux parisiens, ni l’Institut Médico-Légal (la Morgue), n’enregistrèrent l’entrée de corps de « NA » (Nord-Africain dans la terminologie de l’époque). Ce qui ne veut naturellement pas dire qu’il n’y eut pas de blessés, mais mon analyse ne porte que sur les morts.

     

    - A Puteaux, donc loin du périmètre de la manifestation, deux morts furent néanmoins relevés, or ils étaient étrangers à la manifestation. L’un d’entre eux deux, Abdelkader Déroues avait été tué par balle, quand le second, Lamara Achenoune, avait quant à lui été achevé par balle après avoir été étranglé.

     

    - Le 18 octobre, à 04 heures du matin, le bilan qui parvint à Maurice Legay le directeur général de la police parisienne était donc de 3 morts, pour rappel, Guy Chevallier, Abdelkader Déroues et Lamara Achenoune. Nous sommes donc loin des dizaines ou des centaines de morts et de « noyés » auxquels la bien-pensance française rend annuellement hommage !!!

     

    Conclusion : le seul mort algérien de la manifestation est donc un Français métropolitain…

     

    Certes, postulent les accusateurs de la France, mais les cadavres des Algériens « massacrés » par la police furent reçus à l’IML, l’Institut Médico-Légal de Paris (la Morgue), les jours suivants.

     

    Cette affirmation est également fausse. En effet, l’Annexe III du « Rapport Mandelkern » donne un décompte détaillé des 41 cadavres de Nord-Africains entrés à l’IML de Paris du 19 octobre au 4 novembre. Pour mémoire, le 17 octobre il n’y eut aucune entrée, et 2 le 18 octobre.

    Sur ce nombre de 41 morts, 25, soit 13 corps identifiés et 12 corps non identifiés sont mentionnés sous la rubrique « Dossiers pour lesquels les informations disponibles sur la date de la mort ou ses circonstances ne permettent pas d’exclure tout rapport avec les manifestations des 17-20 octobre ». Ceci fait que les 16 autres morts n’ont rien à voir avec la manifestation du 17 octobre.

     

    En ce qui concerne les 25 morts restants, notons immédiatement que le sous-titre de l’Annexe III est singulier car la manifestation dont il est question eut lieu le 17 octobre et non les 19 et 20 octobre. De plus, ce titre est trompeur car il laisse sous-entendre que ces 25 décès auraient donc pu être causés par la police française, chiffre d’ailleurs régulièrement et péremptoirement transformé en morts avérés par certains auteurs ou journalistes. Or :

     

    1) Si ces derniers avaient pris la peine de lire le document en question dans son originalité et son intégralité, et non à travers ses recensions, ils auraient vu qu’en face de chaque corps est porté un numéro de dossier de la police judiciaire suivi de la précision suivante : « Indications relevées dans le dossier d’enquête de la police judiciaire ».

     

    2) Or, grâce à ces « Indications relevées dans le dossier d’enquête de la police judiciaire », il apparait clairement que 17 de ces 25 défunts ont été tués par le FLN, la strangulation-égorgement, l’emploi d’armes blanches etc., n’étant pas d’usage dans la police française… D’autant plus que parmi ces 17 morts, quatre furent assassinés le 19 octobre, soit deux jours après le 17 octobre, à savoir un commerçant qui avait refusé de suivre la grève du 19 octobre décrétée par le FLN et deux autres ligotés et noyés par ce même FLN…

     

    3) Cela interroge donc sur le placement de ces morts dans la rubrique « Dossiers pour lesquels les informations disponibles sur la date de la mort ou ses circonstances ne permettent pas d’exclure tout rapport avec les manifestations des 17-20 octobre ».

     

    Voyons le détail de cette liste : 

     

    Corps Identifiés :

     

    - 6 furent tués par le FLN (strangulation, arme blanche, arme à feu)

    - 2 décès sur la voie publique (troubles mentaux et alcoolisme)

    - 1 décès par crise cardiaque le 21 octobre

    - 1 décès par accident de la circulation

    - 1 mort à l’hôpital Boucicaut des blessures reçues le 17 octobre.

    - 2 morts dont les causes ne sont pas élucidées.

     

    Corps non identifiés

     

    - 7 tués par le FLN (1 arme blanche, 2 noyades, 1 noyade nu, 2 armes à feu, 1 strangulation)

    - 1 mort de blessures à la tête. Blessures reçues le 17 octobre ? Nous l’ignorons.

    - 1 mort des suites de blessures reçues Place Saint-Michel

    - 3 morts dont les causes ne sont pas élucidées.

     

    Conclusion, sur 25 morts « pour lesquels les informations disponibles sur la date de la mort ou ses circonstances ne permettent pas d’exclure tout rapport avec les manifestations des 17-20 octobre », la Morgue n’en a reçu que deux décédés très probablement des suites de blessures reçues le 17 octobre. Une interrogation demeure pour l’un d’entre eux, mais sans aucune certitude.

    Soit 2 ou 3 morts des suites de leurs blessures, aucun n’ayant perdu la vie durant la manifestation[2] laquelle n’a donc comme il a été dit plus haut, connu qu’un seul mort, le Français Guy Chevallier.

     

    Nous voilà donc très loin des 50, 100, 200 ou même 300 morts « victimes de la répression » avancés par certains, et pour lesquels François Hollande a reconnu la responsabilité de la France !!!

     

    Mais, plus encore :

     

    1) Le « Graphique des entrées de corps « N.A » (Nord-africains) par jour. Octobre 1961 », nous apprend que du 1er au 30 octobre 1961, 90 cadavres de « NA », furent reçus à l’Institut Médico-Légal. Or, selon les enquêtes judiciaires, chaque décès étant suivi d’une enquête, la plupart de ces morts étaient des musulmans pro-Français assassinés par le FLN !!!

     

    2) Pour toute l’année 1961, 308 cadavres de « N.A » entrèrent à l’IML, dont plusieurs dizaines de noyés. Or, toujours après enquête, il fut établi que la quasi-totalité de ces morts étaient des victimes du FLN (Harkis, partisans de la France, individus ayant refusé d’acquitter « l’impôt de guerre », membres du MNA etc.). Or, une des méthodes d’assassinat du FLN était l’étranglement ou l’égorgement suivi de la noyade…

     

    Pour les historiens de métier, les prétendus « massacres » du 17 octobre 1961 constituent donc un exemple extrême de manipulation de l’histoire.

    Quand la liberté de penser sera rétablie dans cette Corée du Nord mentale qu’est devenue la pauvre université française, ils feront l’objet de thèses car ils seront alors étudiés comme un cas d’école de fabrication d’un mythe. Comme Katyn, comme les « charniers » de Timosoara en Roumanie, comme les « couveuses » au Koweit ou encore comme les « armes de destruction massive » en Irak.

     

    Mais, dans l’immédiat, sourds, aveugles ou simples agents d’influence, les butors continueront à ânonner la légende culpabilisatrice du « 17 octobre 1961 ». D’autant plus que, dans l’actuel contexte de tension franco-algérienne, Alger va faire donner ses affidés qui seront complaisamment relayés par ses habituels supplétifs de presse. 

     

    Bernard Lugan

    fln,massacre imaginaire 17 octobre 1961

    Source : http://bernardlugan.blogspot.com/

  • L’Allemagne s’incline devant l’islam, feu vert aux chants du muezzin dans les rues de Cologne

    Publié par Guy Jovelin le 13 octobre 2021

    Au nom de « l’inclusion », le maire de la ville de Cologne, Henriette Reker, a donné son feu vert aux chants des muezzins dans les rues. Les autorités de la ville ont donc autorisé l’ensemble des 35 mosquées de la ville, dont la plus grande du pays, à diffuser le « chant du muezzin » tous les vendredis par haut-parleurs, comme dans les pays islamiques.

    Cette décision a provoqué de nombreuses critiques en Allemagne. A la suite d’un accord signé lundi par la Commune et la communauté musulmane locale, les haut-parleurs des lieux de culte islamiques locaux pourront diffuser l’azan, c’est-à-dire l’appel des fidèles aux prières obligatoires, de midi à trois heures de l’après-midi, en prévenant toutefois à l’avance les copropriétés et les commerces à proximité. Une autre limitation contenue dans cet accord concerne le « volume non excessif ».

    Le grand promoteur de l’accord en question, qui durera deux ans et qui annule la plupart des interdictions précédentes au sujet des chants de muezzin, est le maire de Cologne Henriette Reker. Elue en 2015 en tant que candidate indépendante, elle a salué le feu vert pour « l’azan » dans sa ville comme un signe de « respect » pour l’importante minorité musulmane résidant dans la métropole. Elle est toute fière de faire de Cologne une ville qui verra coexister le son des cloches de la plus grande cathédrale gothique d’Europe du Nord et les appels des muezzins diffusés par les nombreuses mosquées urbaines. Selon Reker, l’assouplissement des restrictions sur les émissions sonores des lieux de culte musulmans tend à raviver « l’essence inclusive » de Cologne et quiconque conteste ce changement « remet en question l’identité de la ville et la coexistence pacifique ». Cancel culture et ignorance vont de paire chez dame Reker qui invente une histoire fantasmagorique d’une Cologne plurielle et multi-éthnique depuis des temps immémoriaux…

    La décision du bourgmestre a, bien évidemment, obtenu l’approbation des résidents islamiques, mais a également provoqué de vives critiques de la part des Allemands, journaux compris. Daniel Kremer, journaliste du quotidien Bild, a en effet condamné le choix de Reker dénonçant le fait que les mosquées de Cologne ne peuvent en aucun cas être considérées comme une preuve de tolérance, « d’inclusion », puisque la plupart d’entre elles ont été financées par la Turquie d’Erdogan, qui n’est pas encline à la promotion des valeurs démocratiques et de l’égalité. Kremer a alors tonné : « Il est faux d’assimiler le chant du muezzin au son des cloches. Les cloches sont un signal qui aide aussi à dire l’heure, tandis que le muezzin crie ‘’Allah est grand !’’ et ‘’Je témoigne qu’il n’y a pas de Dieu autre qu’Allah.’’ ».

    Ahmad Mansour, spécialiste des processus d’intégration ethnique, a lui-aussi contesté la thèse de Reker selon laquelle la diffusion du chant du muezzin à Cologne serait un hymne à la diversité. Selon l’expert, l’azan serait en fait une « démonstration de force ». Il a souligné auprès des journalistes de Bild : « Il ne s’agit pas de ‘liberté religieuse’ ou de ‘diversité’, comme le prétend le maire Reker. Les responsables d’une mosquée veulent de la visibilité. Ils considèrent le chant du muezzin comme une démonstration de pouvoir sur leurs quartiers. » Le parti CSU (Parti de l’union) a alors pris position contre le choix de la municipalité de Cologne : le secrétaire général adjoint Florian Hahn, a affirmé que les chants des muezzins « ne font pas partie de notre tradition occidentale ».

    Cologne n’est pas la seule ville d’Allemagne, pays avec une minorité islamique d’environ 4,5 millions d’habitants, à autoriser les mosquées à répandre l’azan. Des autorisations similaires avaient déjà été apportés dans les années 1990 par les autorités de Gelsenkirchen et Düren, des villes situées en Rhénanie du Nord-Westphalie.

    L’islamisation de la société allemande se fait avec la bénédiction des élus locaux de souche, et ce même phénomène peut être constaté en France.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Le 15 octobre, le chaos en Italie ?

    Publié par Guy Jovelin le 13 octobre 2021

    Le 15 octobre est un rendez-vous sous haute tension en Italie. Ce jour-là entre en vigueur l’obligation d’un passe sanitaire au travail, appelé Green pass outre-Alpes. Obligation qui incombe aussi aux policiers, le bras répressif du gouvernement.

    Or il y a des tensions dans le monde policier. Et cela est démontré par la note très dure avec laquelle le syndicat de police Fsp pointe du doigt la direction du ministère de l’Intérieur italien, Luciana Lamorgese. Le 15 octobre approchant et avec l’obligation d’un laissez-passer vert pour les travailleurs dans les rues italiennes, il y a un risque de chaos. Il existe des milliers d’agents sans vaccination, cette dernière n’étant pas obligatoire, et donc sans autorisation d’opérer en service. Des semaines ont passé, mais aucune solution n’a encore été trouvée. « Ceci étant le cas – dénonce le FSP – il n’est pas difficile de prévoir le chaos. »

    Une réunion au ministère de l’Intérieur était à l’ordre du jour aujourd’hui pour régler la question avec les syndicats mais le ministre Lamorgese attendu « pour répondre aux enjeux politiques aussi bien qu’aux fondamentaux techniques opérationnels » « n’a pas daigné être présent, attaquent les syndicats policiers, et il ne nous a pas non plus envoyé de réponse ». Les représentants des policiers dénoncent un « irrespect absolu, total, total » que le ministre réserve « à tous les hommes et femmes de la police d’Etat ». « La réunion, ajoute le syndicat FSP, s’est terminée dans une impasse car il n’y a toujours pas de directives du ministre de l’Administration publique, nécessaires pour faire face à la situation ». Sur le point « vous n’êtes pas prêt », il y a « plus de doutes que de certitudes », et « le système de sécurité est trop complexe pour improviser en termes d’équipes, de services, de fréquentation, des milliers d’heures supplémentaires qui se dessinent ». Il y aurait environ 15 à 19 milles policiers non-vaccinés. Or la filière policière est déjà en manque d’effectifs. Il y a peu de patrouilles dans les rues. « Ceci étant le cas, écrit la FSP, il n’est pas difficile de prévoir le chaos. Sans vouloir entrer dans le bien-fondé scientifique de la question, on ne peut manquer d’enregistrer comment, en l’absence d’obligation (vaccination, ndlr), le choix est donc laissé à la volonté des individus. Cependant, il est évident qu’aujourd’hui, pour notre Administration, la mise en pratique de cette décision politique est presque improbable, voire impossible ».

    La possibilité des tests PCR pour les flics n’est pas réellement envisageable. Outre le fait qu’ils sont payants, chers, et non remboursés, compte tenu des « milliers d’heures de service extraordinaire quotidien émergent et obligatoire », concilier les horaires de service avec la « validité stricte du passe vert » devient pratiquement impossible. « Dans le travail de policier, on sait souvent quand on commence et on ne sait pas quand on finit, et un service peut durer six, dix, dix-huit heures consécutives. Et si entre-temps le laissez-passer vert expire, que faites-vous ? Que faire si un policier, tout en faisant preuve de la plus grande diligence, trouve les pharmacies bouchées et ne parvient pas à réaliser un test antigénique ou à obtenir les résultats à temps ? »

    Les syndicats demandent depuis longtemps au moins le test gratuit. Mais pour l’instant, le gouvernement a répondu « non ». Le risque, au final, est que les policiers non-vaccinés contre le covid restent à la maison et que les vaccinés soient appelés « pour pallier d’éventuels dysfonctionnements organisationnels et politiques ». Les demandes sont simples : le syndicat souhaite le « report de l’entrée en vigueur du décret-loi relatif » au laissez-passer vert « car le système de sécurité, en l’absence de certitudes, n’est pas prêt ».

    L’autre danger auquel risque de faire face le gouvernement du banquier Draghi est de voir les policiers se ranger du côté des centaines des milliers de manifestants qui occupent de jour comme de nuit les rues des villes italiennes pour protester contre le passe sanitaire, et qui préparent d’autres blocages dans toute l’Italie le 15 octobre et jours suivants.

    D’ailleurs le ministère de l’Intérieur italien a déjà fait un pas en arrière en envisageant les tests gratuits pour les dockers qui bloquent les ports. Comme quoi, les manifestations dures, et qui frappent les centres économiques, comme celles qui ont eu lieu en Italie ces derniers jours payent… le chaos que les élites mondiales organisent sciemment fait quand même peur aux marionnettes politiques qu’elles ont mises aux commandes tant dans le Bel Paese qu’en France…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info