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  • Affaire Pierre Palmade : Mohcine E., 33 ans, de nationalité marocaine, interpellé à Clichy (92), il est soupçonné d’être l’un des deux passagers en fuite ; le second va se rendre selon son avocat

    Publié par Guy de Laferrière le 15 février 2023

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    Mohcine E., 33 ans, a été interpellé ce mercredi matin à Clichy-la-Garenne dans les Hauts-de-Seine, ainsi que sa logeuse. Un deuxième homme soupçonné d’être un passager est toujours recherché.

    Nouveau rebondissement dans l’affaire du grave accident causé par Pierre Palmade. Selon nos informations, un homme de 33 ans a été interpellé ce mercredi matin à Clichy-la-Garenne dans les Hauts-de-Seine, ainsi qu’une femme soupçonnée d’être sa logeuse. Mohcine E., de nationalité marocaine, a été placé en garde à vue. Les investigations se sont brusquement accélérées notamment grâce à l’exploitation du téléphone de Pierre Palmade et ont permis d’identifier les deux fuyards.

    […]

     

    Le Parisien


    Après le violent accident de la route impliquant Pierre Palmade, deux hommes qui se trouvaient à bord du véhicule avec lui ont pris la fuite. L’un a été interpellé, l’autre prévoit de se rendre prochainement.

    Ce mercredi, l’avocat du deuxième passager qui se trouvait à bord du véhicule de Pierre Palmade et qui a pris la fuite a appelé les enquêteurs pour leur indiquer que son client allait se rendre prochainement, a appris BFMTV. Quelques heures plus tôt, l’autre homme soupçonné d’avoir pris la fuite après l’accident a été interpellé à Clichy, dans les Hauts-de-Seine. Une femme, qui l’hébergeait, a également été interpellée à son domicile.

    Ces deux hommes sont soupçonnés de s’être extrait de la voiture de Pierre Palmade juste après la collision avec le véhicule d’une famille. Ils étaient recherchés depuis vendredi soir, tandis que le comédien – qui étaient au volant, sous l’emprise de la cocaïne – a été hospitalisé après quatre côtes cassées.

    BFMTV

  • Salaire de 200 000 euros par an, Audi Q7 de fonction, cartes prépayées, séminaires fastueux… : ce que contient le rapport accablant sur Equalis, une association d’aide aux migrants et aux SDF (MàJ)

    Publié par Guy de Laferrière le 15 février 2023

    15/02/2023

    Voitures de fonction, salaires, séminaires… Les dirigeants de la structure censée venir en aide aux précaires, aux sans-abri et aux migrants, ont dépensé sans compter à leur profit. Au siège d’Equalis, à Mareuil-lès-Meaux (Seine-et-Marne), les inspecteurs de la préfecture ont recensé l’argent public dilapidé par la trentaine de directeurs.

    Non seulement les cadres sont nombreux. Mais en plus, ils sont trop payés selon les calculs des inspecteurs. Le mieux loti est le directeur général, Arthur Anane, licencié depuis. Il a perçu 203 000 euros au cours de l’année 2020. Si l’on applique la loi, cela correspondrait par projection à la rémunération d’une personne à la tête d’une association qui génère 1 milliard d’euros de chiffres d’affaires. « Ce qui n’existe pas en France. » Les neuf directeurs du comité exécutif (Comex) ont toutes et tous perçu au moins 100 000 euros annuels, ce qui correspond au salaire normal « du directeur général de toutes les associations similaires étudiées ».

    Comme dans les grosses entreprises privées, chez Equalis on organise des séminaires. En juin 2019, un voyage est organisé avec hébergement pour les 29 directrices et directeurs « dans un hôtel de luxe ». Coût total : 71 000 euros. « Lors de ce séminaire, un apéritif a également été organisé sur un voilier », rapportent les inspecteurs. En juin 2019, « une journée partenaires » est montée au théâtre du Trianon à Paris (XVIIIe). Budget : 123 000 euros. Equalis planifie une soirée pour ses agents qui coûtera 140 000 euros à Malakoff (Hauts-de-Seine). D’ailleurs, pour rester dans le domaine automobile, « les infractions routières sont prises en charge par l’association ».

    38 véhicules nominatifs à… 17 000 euros par mois

    L’ancien directeur d’Equalis roulait dans une magnifique Audi Q7 louée par l’association pour 2 100 euros par mois. Equalis loue un total de 329 voitures ce qui représente une dépense de 73 000 euros par mois. La plupart de ces voitures servent aux agents à remplir au mieux leurs missions. Mais, relève le rapport, sur l’ensemble, 38 véhicules sont nominatifs et coûtent chaque mois 17 000 euros.

    Equalis paie beaucoup de choses à ses grands chefs. Ils disposent tous de carte de crédits prépayées plafonnées entre 2 000 et 10 000 euros en fonction de la place occupée. Inutile de dire que les dépenses payées avec ces cartes ne sont pas toujours en lien avec le travail. « De nombreux cadres utilisent leur carte de paiement pour des dépenses de restauration dont les montants ne se justifient pas. » L’ancien directeur général s’est même fait payer des meubles et de l’électroménager pour équiper son logement pourtant loué meublé par Equalis. Et c’est sans parler des nuits régulières à hôtel quatre étoiles à Paris payées par Equalis à son directeur général.

    (…) Le Parisien

    12/10/2021

    Le directeur de l’association caritative Equalis, basée à Mareuil-lès-Meaux (Seine-et-Marne), a eu une ascension hors du commun dans l’univers de l’aide sociale. Retour sur le parcours d’un homme qui gagne plus de 18000 euros mensuels brut et roule dans un 4×4 de fonction de très grosse cylindrée.

    Il s’est retrouvé au cœur de la tourmente. La presse a révélé qu’Arthur Anane, le directeur général de l’association Equalis, basée à Mareuil-lès-Meaux, qui vient en aide aux migrants et aux personnes sans domicile fixe, percevait un salaire confortable de 18 000 euros brut mensuels. Mais ce n’est pas tout. Ce responsable associatif a comme voiture de fonction un très gros 4×4 allemand d’une valeur de plus de 90000 euros loué plus de 2000 euros par mois par l’association. Enfin, il dispose d’un logement de fonction. Mais qui est ce monsieur discret et affable ?

    Le destin d’Arthur Anane, aujourd’hui âgé de 61 ans, commence en 1986 à Mulhouse (Haut-Rhin). L’homme était arrivé en France de Côte d’Ivoire en 1983. Il débarque dans un centre d’hébergement et de réinsertion comprenant 120 personnes. Le directeur d’alors de cette structure s’appelle René Sanchez. Il est aujourd’hui à la retraite. Joint par téléphone, il se souvient très bien d’Arthur Anane. « J’étais à la tête de ce centre. Il arrivait d’Afrique. Il était sans ressource. Il venait en France pour suivre des études d’économie, je crois. Mon veilleur de nuit devait prendre des congés. Arthur Anane était dans l’établissement depuis deux ou trois mois. »

    […]

     

    Le Parisien


     

  • Détruire la famille est indispensable pour l’État totalitaire.

    Publié par Guy de Laferrière le 15février 2023

    On reconnaît un régime totalitaire, ou un régime qui aspire à le devenir, à l’énergie qu’il déploie pour détruire la famille, c’est-à-dire ce qui est, de son point de vue, le noyau impénétrable.
    Le régime totalitaire veut contrôler jusqu’à nos moindres faits et gestes et veut avoir sur chacun d’entre nous un accès total et permanent. Ses commissaires politiques, ses contrôleurs, sa police et tous ses agents doivent pouvoir savoir ce que vous faites, ce que vous dites, ce que vous pensez, ce que vous envisagez, ce que vous acceptez et ce que vous refusez. Tout le temps.
    Pour ce genre d’emprise, la famille est un problème car elle est pour ainsi le seul endroit à l’intérieur de la communauté humaine où les gens se protègent entre eux. Sauf exception, un père ne trahira pas son fils, un époux sa femme, un enfant son parent. On peut succomber à la facilité de dénoncer un collègue, un « ami », un voisin, mais il y a dans les liens familiaux quelque chose de plus fort et, si la famille tient debout : quelque chose d’incassable.
    Les agents totalitaires détestent la famille car elle constitue une sorte de bunker dans lequel ils n’arrivent pas à entrer facilement. Elle forme une barrière entre l’individu et l’État, qui empêche celui-ci d’exercer sur l’individu toute l’emprise dont il voudrait l’étreindre. La suprématie totale de l’État totalitaire ne se heurte à rien, en ce sens qu’elle a déjà fait tomber toutes les digues, sauf au noyau familial qui continue d’être l’ultime obstacle, l’ultime refuge à l’intérieur duquel les gens peuvent encore se protéger entre eux.
    Détruire la famille est indispensable pour l’État totalitaire. Ses agents y travaillent, hélas avec de plus en plus de succès. Notre devoir, au nom de la dignité humaine, est de défendre ces bastions de vraie solidarité qui sont aussi des refuges de liberté.
     
    Jonathan Sturel
     
    Peut être une image de 4 personnes, aliment et intérieur
     
     
     
     
     
     
     
  • Immigration : le gouvernement italien tarde à faire ses preuves

    Publié par Guy de Laferrière le 15 février 2023

     PAR  | 12 FÉVRIER 2023 |

    Immigration : le gouvernement italien tarde à faire ses preuves
     

    Par S. Quintinius ♦ Le 25 septembre dernier, la coalition de droite composée de Fratelli d’Italia, La Lega et Forza Italia remportait les élections législatives en Italie. Quatre mois après la formation du nouveau gouvernement dirigé par Giorgia Meloni, le premier bilan que l’on peut tirer de sa politique de lutte contre l’immigration clandestine est en demi-teinte. Les prochains mois seront décisifs pour prouver sa crédibilité en la matière. Les enjeux sont considérables pour l’ensemble des pays d’Europe de l’ouest.

    Des enjeux considérables

     Le constat est malheureusement connu : les migrants clandestins sont de plus en plus nombreux à arriver sur les côtes italiennes. Ils étaient 104 000 en 2022, soit trois fois plus qu’en 2020 (1). Ils proviennent pour l’essentiel de Libye. Mais les départs sont également croissants de Tunisie et atteignaient 16 200 à fin octobre 2022 (2).

    Le potentiel de migration est considérable : selon le dernier recensement réalisé par l’Office International pour la Migration, près de 667 000 migrants sont actuellement présents en Libye (3). Ils proviennent pour l’essentiel du Niger, d’Egypte, du Soudan, du Tchad et du Nigéria. La Libye n’est pour la majorité d’entre eux qu’une étape avant de gagner le continent européen. Ce sont essentiellement des migrants économiques : en août 2020, un envoyé des Nations Unies avait évalué à 70% la proportion des migrants arrivant en Italie qui ne peuvent prétendre à la protection au titre de l’asile (4).

    La capacité du gouvernement italien à stopper une immigration clandestine de plus en plus importante est donc un enjeu majeur tant pour l’Italie que pour l’ensemble des pays européens : elle conditionne en partie le nombre des migrants clandestins qui arrivent en Europe sans y avoir été autorisé.

    La politique du gouvernement italien en matière de lutte contre l’immigration clandestine

    Giorgia Meloni avait lors de la campagne électorale pendant l’été 2022 clairement affiché sa volonté de lutter pied à pied contre l’immigration clandestine qui arrive en Italie par la mer méditerranée. Cet engagement a sans nul doute été déterminant dans la victoire de la coalition de droite composée de Fratelli d’Italia, La Lega et Forza Italia, lors des élections législatives le 25 septembre dernier.

    Le nouveau gouvernement au pouvoir en Italie s’appuie principalement sur deux piliers dans sa lutte contre l’immigration clandestine : la régulation de l’activité des O.N.G. et l’interception des départs d’Afrique du nord.

    Le conseil des ministres italien a adopté le 28 décembre 2022 un décret imposant de nouvelles règles lors des opérations de sauvetage en mer (5). Les O.N.G. doivent désormais immédiatement après une opération de secours demander un port de débarquement vers lequel leurs bateaux doivent se diriger sans délai. Les migrants doivent en outre être informés de leur possibilité de demander l’asile dans d’autres pays de l’Union européenne que l’Italie.

    La présidente du conseil avait avant son élection annoncé son intention si elle était élue de « bloquer les départs » des côtes africaines (6)Un accord entre la Libye et l’Italie conclu en 2017 se traduit déjà chaque année par l’interception en mer de dizaines de milliers de bateaux de migrants et leur renvoi en Libye. Les garde-côtes libyens revendiquent ainsi avoir intercepté près de 23 000 migrants en 2022 (7). Les garde-côtes tunisiens auraient pour leur part intercepté 25 000 personnes en mer l’année dernière (8).

    Une nouvelle étape a été franchie le 28 janvier 2023 avec la signature de deux accords de coopération entre les autorités italiennes et libyennes. Le premier prévoit la livraison de 5 bateaux patrouilleurs, financés par l’U.E., destinés aux garde-côtes libyens, le second prévoit la création d’une force opérationnelle conjointe chargée de la lutte contre l’immigration clandestine, le terrorisme et le trafic de drogue (9).

    Des résultats peu probants

    Il est trop tôt pour estimer le nombre d’interceptions supplémentaires qu’effectueront les garde-côtes libyens avec leurs moyens accrus. Les nouvelles obligations imposées par les autorités italiennes aux O.N.G. sont par contre entrées en vigueur en début d’année 2023. Les villes portuaires qui sont désignées par les autorités italiennes aux équipages des bateaux des O.N.G. pour le débarquement des migrants sont souvent loin du point le plus proche d’arrivée en Italie. Elles sont en outre souvent dirigées par la gauche… (10). Le gouvernement invoque pour cette orientation la saturation des centres d’accueil des demandeurs d’asile dans le sud du pays. Mais les résultats de cette politique sont loin d’être convaincants : comme le portail du H.C.R. des Nations unies le fait ressortir, chiffres à l’appui, le nombre de clandestins débarqués sur les côtes en Italie était en forte hausse en début d’année 2023 par rapport aux années précédentes : 5 000 arrivées en janvier 2023 contre 3 000 en janvier 2022 (11). En l’espèce, cette forte affluence serait à attribuer à…la météo clémente !

    Tir de barrage des O.N.G.

    L’interception des bateaux à leur départ d’Afrique du nord et la régulation de l’activité des bateaux des O.N.G. en méditerranée sont des mesures fortement contestées par plusieurs collectifs no border. Ceux-ci font un intense lobbying pour mettre fin à ces entraves jugées insupportables. Dans le prolongement de ces initiatives, la commissaire européenne aux droits de l’homme a demandé – sans succès – au gouvernement italien de retirer son décret de régulation de l’activité des O.N.G. (12), tout comme le Conseil de l’Europe (13). Après les démarches « amiables », c’est sur le terrain judiciaire qu’il faut s’attendre à voir porter le litige qui oppose les O.N.G. et les associations de défense des droits de l’homme au gouvernement italien. Tant les juridictions italiennes qu’internationales (CEDH, CJUE) pourraient avoir à se prononcer sur le respect par le gouvernement italien des différentes sources de droit qui s’imposent à lui.

    Satisfecit de l’oligarchie

    Le nouveau gouvernement italien a été au début de son mandat présenté comme infréquentable, du fait des racines historiques alléguées du parti politique auquel appartient Giorgia Meloni. Mais il ne cesse depuis de montrer qu’il ne souhaite en aucun cas s’écarter des fondamentaux de la commission européenne : rigueur budgétaire, atlantisme forcené, participation à l’effort de guerre en Ukraine, etc. (14). Sur le plan migratoire, ses premières mesures ont surtout contribué à augmenter le bilan carbone des bateaux des O.N.G.. et à diminuer le nombre de leurs rotations. Le temps du quasi blocus mis en place par Matteo Salvini en 2018 et 2019 semble loin. C’est maintenant la crédibilité de Fratelli d’Italia, jusqu’à maintenant intacte, et plus largement la possibilité de contrôler les flux migratoires croissants à destination de l’Europe, qui est en jeu.

    S. Quintinius
    12/02/2023

    (1) https://data.unhcr.org/en/situations/mediterranean/location/5179
    (2) https://ftdes.net/statistiques-migration-2022/
    (3) https://dtm.iom.int/reports/libya-migrant-report-42-may-june-2022
    (4) https://www.telegraph.co.uk/news/2020/08/18/majority-migrants-crossing-major-sea-route-eu-not-need-protection/
    (5) https://twitter.com/rgowans/status/1610399912297889793
    (6) https://www.nextquotidiano.it/no-il-blocco-navale-lanciato-di-nuovo-da-giorgia-meloni-non-si-puo-fare/
    (7) https://libyaobserver.ly/inbrief/libyan-coast-guard-intercepted-23000-migrants-mediterranean-2022
    (8) https://euromedrights.org/fr/migration-page/
    (9) https://www.rainews.it/maratona/2023/01/giorga-meloni-a-tripoli-sul-tavolo-la-questione-energia-e-il-nodo-migranti-e01c92dd-7d53-4ac0-b1d0-6c09299576bf.html
    (10) https://www.breitbart.com/europe/2023/01/10/italian-desantis-anger-pm-meloni-sends-migrants-cities-run-leftist-mayors/
    (11) https://data.unhcr.org/en/situations/mediterranean/location/5205
    (12) https://twitter.com/CommissionerHR/status/1621057226256392193
    (13) https://www.euractiv.fr/section/migrations/news/le-conseil-de-leurope-condamne-litalie-pour-son-decret-sur-limmigration/
    (14) https://www.lefigaro.fr/international/en-italie-100-jours-de-pouvoir-de-georgia-meloni-marques-par-le-pragmatisme-20230129

     

     

  • Selon la sénatrice Diana Ivanovici Șoșoacă, les USA ont provoqué le séisme en Turquie et en Syrie

    Publié par Guy de Laferrière le 15 février 2023

     
     

    La sénatrice roumaine, Diana Ivanovici Șoșoacă, s’exprimant le 8 février au Parlement roumain, a observé que :
     1 minute avant que les sismographes détectent le tremblement de terre, les gazoducs et pipe-lines turc ont interrompu leur trafic (NB. Nous n’avons pas pu vérifier cette seule imputation).
     24 heures avant le tremblement de terre, 10 pays occidentaux ont retiré leurs ambassadeurs à Ankara.
     5 jours avant le tremblement de terre, plusieurs pays occidentaux, dont la Roumanie, ont émis une contre-indication de voyage en Türkiye sans la motiver.

    Le tremblement de terre en Türkiye et en Syrie a donné lieu à plus de 150 répliques, la seconde (et non la première) étant de toutes la plus importante. Contrairement à l’habitude, elle n’a pas eu de foyer, mais s’est déroulée le long d’une faille sur plusieurs centaines de kilomètres. Il existe actuellement d’autres possibilités de répliques, y compris à Istanbul.

    Par ailleurs :

    15 sociétés turques exportent pour 18,5 millions de dollars des matériels achetés aux États-Unis vers une dizaine de sociétés russes faisant l’objet de mesures coercitives unilatérales US [1].

    La Türkiye a renvoyé le sous-secrétaire US au Trésor chargé du Terrorisme et du Renseignement financier, Brian Nelson, qui venait exiger la fin des exportations militaires turques à la Russie et de l’opposition à l’adhésion de la Suède à l’Otan [2].

    Le sabotage des gazoducs Nord Stream, le 26 septembre 2022, a été publiquement annoncé par le président états-unien Joe Biden, lors d’une conférence de presse commune avec le chancelier allemand Olaf Scholz, comme une opération qu’il ferait exécuter en cas d’intervention russe en Ukraine ; position confirmée par la sous-secrétaire d’État chargé de la politique, Victoria Nuland, lors d’une audition au Congrès [3].

     Durant la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont testé avec succès le moyen de provoquer des tsunamis, ainsi que l’attestent des documents déclassifiés néo-zélandais [4].
     À la fin de la guerre du Vietnam, les États-Unis et l’Union soviétique ont décidé de ne plus faire de guerre environnementale. Ils ont signé une « Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles » (1976) [5]. Selon ce Traité (non signé par la France) sont interdites « toutes les techniques ayant pour objet de modifier — grâce à une manipulation délibérée de processus naturels— la dynamique, la composition ou la structure de la Terre », ce qui inclus clairement les tremblements de terre.
     À la dissolution de l’Union soviétique, les États-Unis ont récupéré ses scientifiques engagés dans le programme Pamir ayant provoqué avec succès des tremblements de terre [6]

    Nous avions déjà posé la question, en 2010, lors du tremblement de terre à Haïti correspondant au début de l’exercice du Pentagone visant à coordonner et déployer des secours privés sur des zones de catastrophe [7]. La sénatrice Diana Ivanovici Șoșoacă va plus loin et interprète ces éléments pour affirmer que le tremblement de terre en Türkiye et en Syrie a été provoqué par les États-Unis.

    Il est clair que l’Administration Biden n’a pas de compassion pour les victimes puisqu’elle interdit aux secours occidentaux de se déployer en Syrie, à l’exception de zone d’Idleb contrôlée par les jihadistes. Certes, le secrétaire d’État, Antony Blinken, s’est félicité que les États-Unis aient envoyé les secours les plus nombreux en Turquie, cependant sur place, ce n’est pas le sentiment que les personnes que nous avons pu contacter ont.

     

    Source : voltairenet

    [1« Russia’s Ukraine War Effort Fueled by Turkish Exports », Jared Malsin, The Wall Street Journal, February 3, 2023.

    [2« U.S. warns Turkey on exports seen to boost Russia’s war effort », Jonathan Spicer, Reuters, February 5, 2023.

    [3« Comment les États-Unis ont détruit Nord Stream », par Seymour M. Hersh, Réseau Voltaire, 11 février 2023.

    [4« Tsunami bomb NZ’s devastating war secret » et « Devastating tsunami bomb viable, say experts », par Eugene Bingham, New Zealand Herald, 25 et 28 septembre 1999. « Experimental bomb to create huge tidal wave was tested in 1944 » par Kathy Marks, The Independent, 27 septembre 1999.

    [5Ce Traité est aujourd’hui signé par 48 États membres de l’Onu sur 195. Cf. Nations unies, collection des Traités.

    [6L’Otan a réalisé quantité d’études sur les tremblements de terre, les seules rendues publiques traitent de leurs impacts et non pas s’ils peuvent être provoqués.

    [7« Haïti et l’arme sismique », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 25 janvier 2010.