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Le Parti de la France - Page 1043

  • Effondrement partiel d’un immeuble à Lyon : les habitants, interdits d’accès, ont vu leurs appartements squattés et cambriolés (MàJ)

    Publié, par Guy Jovelin le 04 mai 2022

    04/05/2022

    Depuis 70 jours, l’immeuble au 178 route de Genas, dans le 3e, est amputé d’un mur porteur. Et durant tout ce temps, les habitants, interdits d’accès, ont vu leurs appartements cambriolés au moins quatre fois. Une situation pénible, qui dure.

    Le 22 février dernier, la vie des habitants de tout un immeuble a basculé. Au 178 route de Genas, à la frontière du 3e  arrondissement de Lyon et Villeurbanne, un pan de mur s’est effondré et la vie s’est arrêtée sur une petite zone désormais inaccessible de la route, mais aussi du jardin associé à la propriété attenante. Pourtant, l’incident n’a fait que deux blessés légers, mais la situation, liée à un arrêté de péril n’a pas évolué pour les locataires et les propriétaires depuis 70 jours.

    Quentin habite, ou plutôt habitait au 1er  étage. Il n’était pas présent lors de l’effondrement. « Depuis, je me suis débrouillé par moi-même » explique-t-il. Ma chance, c’est que j’avais, avec moi, mes papiers et ma carte bleue. Car…

    (…) Le Progrès


    16/04/2022

    Le mardi 22 février 2022, vers 15h30, les sapeurs-pompiers de Lyon sont intervenus après l’effondrement d’un immeuble d’habitation de deux étages route de Genas, dans le 3e arrondissement de Lyon.

    Léa*, qui vivait seule dans un appartement qu’elle loue dans cet immeuble depuis bientôt deux ans, est, depuis le 22 février, relogée chez des amis. En plus d’avoir été forcée de quitter cet immeuble à moitié effondré, elle déplore avoir subi des pillages et des squats.

    Un arrêté de péril imminent a été déposé sur cet immeuble, dont un pan s’est effondré. Concrètement, même si certains appartements comme celui de Léa n’ont pas été touchés, les risques de nouveaux effondrements ne sont pas écartés. Il est donc interdit de venir récupérer ses affaires.

    « On n’a pas le droit de rentrer », déplore Léa. « Ils vont mettre des portes anti-intrusion, mais maintenant, c’est trop tard. Il fallait faire ça avant ! C’est triste. On a tout perdu. Nous, on respecte les règles et au final, on vient nous dépouiller. »

    (…)

    J’ai peur que ça retourne contre nous alors qu’on est victime : si ça s’écroule sur les pilleurs ou les squatteurs, ce sont les propriétaires qui sont responsables. Ce n’est pas normal, c’est à la Métropole et à la Ville de Lyon de sécuriser l’immeuble. C’est le monde à l’envers.

    Léa, victime de l’effondrement de l’immeuble route de Genas, à Lyon

    Cinq logements ont été cambriolés de la même manière. « Ils ont touché le jackpot, ils se sont bien servis. C’est un truc de dingue. On est suivis par des psychologues, on n’arrive plus à dormir, on fait des cauchemars. J’ai honte de la France ».

    « On n’a aucun soutien »

    Selon Léa, « la mairie et la métropole ne nous appellent pas, on n’a aucun soutien. Ils proposent des relogements provisoires, mais je n’y suis pas : ils m’avaient trouvé un hôtel résidence, mais avec mon travail, ce n’est pas possible, c’est trop loin. »

    (…)

    On vit un cauchemar. On se fout de notre gueule. On ne va pas se laisser faire. On est encore sous le choc, tous, et le mot est faible. Ils nous ont brisé nos vies. Rien n’a été fait, il faut agir. On a vraiment tout perdu. C’est très violent psychologiquement. Si on n’est pas fort mentalement on se fout en l’air.

    (…) Actu.fr

  • Recomposition géopolitique au Proche-Orient sur fond de guerre en Europe.

    Publié par Guy Jovelin le 04 mai 2022

    Décidemment 2022 sera une année charnière sur le plan géopolitique. Tandis qu’en Europe l’OTAN, c’est-à-dire l’Amérique, a décidé de produire pour l’Ukraine un immense effort de guerre contre la Russie, le Proche-Orient se lance au contraire dans une vaste entreprise de réconciliation.

    Déjà l’Arabie Saoudite et le Qatar avait mis fin à leur brouille née d’un conflit idéologique très ancien entre Wahhabites et Frères musulmans. Parallèlement, les Emirats Arabes Unis se sont rapprochés d’Israël qui a fourni d’importants renseignements militaires dans la guerre au Yemen contre les Houthis soutenus par l’Iran.

    proche-orient,recomposition géopolitiqueC’est maintenant la Turquie qui vient de faire une spectaculaire volte-face dans ses relations avec l’Arabie Saoudite. Depuis l’assassinat du journaliste d’opposition saoudien Khashoggi dans les locaux du consulat saoudien d’Istanbul, les deux pays étaient plus qu’en froid. Erdogan, pour des raisons obscures, a fait de cette affaire une crise majeure, vitupérant contre les dirigeants saoudiens, en particulier le prince héritier Mohamed ben Salmane (MBS) traité d’assassin par le néo sultan turc.

    Certes, l’affaire était importante, mais la violence de la réaction d’Erdogan avait surpris, même si cela se passait à l’époque du blocus imprudemment ordonné par MBS contre le Qatar, fidèle allié d’Ankara.

    Mais la très sévère crise économique que connait la Turquie a poussé Erdogan à changer de stratégie. L’inflation atteint 60%, le mécontentement est grand et les élections législatives de 2023 ne s’annoncent pas sous les meilleurs auspices. Pour ne rien arranger, l’Arabie Saoudite, client important de la Turquie, avait cessé pratiquement tous ses achats et la devise turque s’est effondrée, perdant la moitié de sa valeur face au dollar.

    Acculé, l’orgueilleux néo-sultan a dû aller à Canossa, si l’on ose dire. L’affaire Khashoggi est enterrée, les poursuites annulées (les juges turcs sont très compréhensifs) et Erdogan a pu se rendre à Ryad afin de sceller une réconciliation financièrement indispensable.

    Ce basculement intervient au moment où l’ensemble du Proche-Orient se détourne ostensiblement de l’Amérique. Se sentant peu concernés par la guerre en Ukraine, les pays de la région ont condamné du bout des lèvres l’intervention russe en regardant ailleurs. Même Israël n’a pas suivi Washington et refuse d’aider militairement l’Ukraine. L’Etat hébreux a en effet besoin de la neutralité russe en Syrie pour continuer à bombarder les milices iraniennes.

    Dans ce concert de réconciliation, l’Iran demeure isolé. C’est donc vers la Chine que l’Etat chiite se tourne maintenant avec une décision lourde de de sens : la Chine pourra payer le pétrole et le gaz iranien en yuan. C’est une première et, après la Russie, l’Iran est le deuxième producteur majeur à vouloir mettre fin au monopole du dollar dans les transactions internationales d’hydrocarbures. L’Arabie Saoudite n’en n’est pas encore là mais elle n’a pas accédé à la demande de Washington d’augmenter sa production de pétrole afin de faire baisser les cours et d’embarrasser la Russie. Ryad n’a pas oublié les leçons de morale américaines et son absence de soutien quand l’Iran a détruit une bonne partie de ses installations pétrolières en septembre 2019.

    Heureusement pour l’Amérique l’Europe est là, fidèle au poste, pour lui faire un peu oublier ses déboires du continent asiatique.Le jour où celle-ci aura une politique étrangère autonome, les Etats-Unis se sentiront bien seuls, mais ce n’est pas pour demain.

     

    Source : lafautearousseau

  • Arrestation d’un général canadien à Marioupol

    Publié par Guy Jovelin le 04 mai 2022

    lesmoutonsrebelles

    Le général Trevor Kadier n’était apparemment pas en mission du gouvernement canadien, mais était le responsable du biolaboratoire n°1, où 18 personnes travaillaient sous ses ordres.

    The National Pulse a révélé qu’Hunter Biden, le fils du président états-unien Joe Biden, et Christopher Heinz, le beau-fils de John Kerry, avaient organisé, via leur société Rosemont Capital, une sous-traitance de laboratoires de recherche militaires ukrainiens pour le compte de la Defense Threat Reduction Agency (DTRA), une agence du Pentagone.

    Le ministère chinois des Affaires étrangères a révélé que les États-Unis entretiennent ainsi 336 laboratoires de recherche sur des armes biologiques et chimiques à l’étranger.

    Le Conseil de sécurité a tenu une réunion à ce sujet, le 11 mars 2022.

     

     

  • Le Parlement européen envisage un « registre de présence biométrique »

    Publié par Guy Jovelin le 04 mai 2022

    Le Parlement européen poursuit ses projets pour un « registre de présence biométrique ». Les députés devraient faire scanner leur empreinte digitale pour attester de leur présence et recevoir l’indemnité journalière. Le vote sur le sujet aura lieu demain.

     

    Source : medias-presse.info

  • Les États membres de l’UE vont financer la reconstruction de l’Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 03 mai 2022

    lesobservateurs

    Selon Bloomberg, Bruxelles a déjà informé les États membres que la reconstruction d'après-guerre de notre voisin oriental sera financée par les États membres de l'Union en mettant en place un fonds financier similaire au fonds de relance post-Covid. Comme on le sait, la Hongrie n'a pas accès à ces ressources pour des raisons d'état de droit par décision de Bruxelles.

    L'Union européenne s'apprête à mettre en place un Fonds de solidarité pour financer la reconstruction d'après-guerre de l'Ukraine, et Bloomberg a appris que Bruxelles avait déjà informé les États membres qu'ils devraient supporter l'essentiel des coûts. Le fonds sera similaire à celui utilisé pour faire face à la crise provoquée par l'épidémie de coronavirus, finançant des investissements et des réformes en concertation avec le gouvernement ukrainien, mais on ne sait pas encore quelle sera la part respective des aides et des crédits.

    Comme la guerre continue et que personne ne sait quand elle se terminera, le montant nécessaire pour le fonds ne peut pas encore être déterminé. Cependant, la Commission européenne s'attend à ce qu'il atteigne des centaines de milliards d'euros dans les décennies à venir, et des plans de reconstruction sont déjà en cours d'approbation par les autorités de Bruxelles et de Washington ainsi que par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI). Les institutions financières internationales, l'UE et les États-Unis ne sont seulement prêts à fournir un soutien financier à Kiev, mais ils veulent également garantir que l'argent sera utilisé correctement - et ce ne sera pas une tâche facile.

    L'un des obstacles les plus sérieux est la corruption systémique. L'Ukraine a marqué 32 points sur 100 possibles l'année dernière sur l'indice de perception de la corruption (IPC) de Transparency International, se classant 122e sur 180 pays. (La Russie a fait encore moins bien, avec 29 points sur 136.) L'autre obstacle majeur est le manque d'un mécanismes de surveillance.

    Dans un premier temps, le comité travaillera avec la Banque mondiale pour évaluer combien d'argent est nécessaire pour reconstruire le pays. Le gouvernement ukrainien estime que les attaques russes ont déjà causé quelque 1000 milliards de dollars de dégâts. Le plus important est de restaurer les infrastructures et de maintenir les services publics. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a précédemment déclaré à la présidente de la CE, Ursula von der Leyen, que le gouvernement avait besoin de cinq à sept milliards de dollars par mois pour payer les salaires et autres dépenses sociales.

    Incidemment, l'UE a déjà approuvé un prêt concessionnel de six cents millions d'euros à l'Ukraine depuis le début de la guerre, et un montant similaire devrait être accordé avant l'été. Et le FMI a fourni 1,4 milliard de dollars de financement d'urgence, tout en annulant 2,2 milliards des 5 milliards de dollars de dettes précédentes.

    Plusieurs États membres, dont la Suède et la Slovénie, demandent également que les avoirs gelés des oligarques russes inscrits sur la liste des sanctions soient utilisés pour la reconstruction de l'Ukraine. En raison des sanctions occidentales, les entreprises étrangères se retirent de Russie ou suspendent leurs opérations. Le quatrième constructeur automobile mondial, Stellantis, a annoncé mardi qu'il suspendrait la production de sa dernière usine en Russie, où des camionnettes ont été construites avec le japonais Mitsubishi, en raison de problèmes logistiques et des sanctions. Stellantis fabriquait et commercialisait des véhicules Peugeot, Citroën, Opel, Jeep et Fiat dans le pays, mais selon Reuters, elle ne représentait encore qu'un pour cent du marché automobile russe. Les exportations et les importations russes ont été suspendues après l'invasion et la production a été déplacée en Europe occidentale,

    Cependant, les sanctions contre la Russie ne s'étendent pas à l'agriculture, bien qu'il y ait une pression croissante sur les entreprises agricoles étrangères de la part des producteurs ukrainiens et des politiciens de l'UE pour qu'elles rompent leur coopération avec Moscou. Il s'agit notamment de géants tels que la plus grande entreprise chimique au monde, BASF en Allemagne, et de Syngenta en Suisse, qui fournissent des semences et des pesticides à la Russie. De plus, Syngenta a arrêté les livraisons à l'Ukraine, malgré un contrat valide et bien que les Ukrainiens aient payé à l'avance, a déclaré à Politico Dmitry Skorkanov, PDG de HarvEast, l'une des plus grandes entreprises agricoles d'Ukraine. Les entreprises occidentales se défendent en disant remplir une mission humanitaire pour prévenir la famine mondiale, car la Russie est l'un des plus grands exportateurs mondiaux d'orge, de blé et d'huile de tournesol, et des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord où la sécurité alimentaire est déjà faible en dépendent.

    Source : https://www.vg.hu/nemzetkozi-gazdasag/2022/04/europa-ukran-ujjaepites-szankciok-mezogazdasag-autogyartas

    Traduction: Albert Coroz