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électricité - Page 2

  • La Russie va suspendre à partir de demain ses livraisons d’électricité à la Finlande, qui souhaite rejoindre l’OTAN

    Publié par Guy Jovelin le 14 mai 2022

    Cette annonce intervient sur fond d’une montée de tensions entre Moscou et Helsinki, qui a annoncé sa volonté d’adhérer «sans délai» à l’Otan sous l’influence de l’offensive russe en Ukraine. Une intention vue d’un très mauvais oeil par Moscou qui a d’ores et déjà menacé d’une riposte «militaro-technique».

    Basé à Helsinki, RAO Nordic Oy n’a pas reçu de paiement pour l’électricité fournie à la Finlande depuis le 6 mai, a affirmé ce groupe dans un communiqué, en évoquant un manque de moyens pour payer l’électricité importée de Russie.

    «Cette situation est exceptionnelle et a lieu pour la première fois en plus de 20 ans», selon le communiqué.

    «Nous sommes donc obligés de suspendre l’importation d’électricité à partir du 14 mai», explique le fournisseur.

    «Nous espérons que la situation va bientôt s’améliorer» et les livraisons en provenance de Russie reprendront, ajoute le groupe.

    Le président et la première ministre de la Finlande se sont dits favorables jeudi à une adhésion «sans délai» à l’Otan, précisant que la décision du pays nordique serait annoncée dimanche à l’organisation.

    L’entrée de la Finlande à l’Otan serait «assurément» une menace pour la Russie, a réagi le Kremlin. La diplomatie russe a affirmé pour sa part que la Russie sera «obligée de prendre des mesures réciproques, militaro-techniques et autres, afin de mettre fin aux menaces à sa sécurité nationale», en cas d’adhésion de la Finlande.

    Principal importateur d’électricité de Russie vers les marchés nordiques, RAO Nordic a des activités dans l’Union européenne depuis 2002.

    Source

  • La France contrainte d’acheter de l’électricité auprès de l’Allemagne ou de la Russie pour passer l’hiver après l’arrêt de 4 réacteurs nucléaires

    Publié par Guy Jovelin le 18 décembre 2021

    Ce samedi, un quatrième réacteur nucléaire sera mis à l’arrêt après l’apparition de fissures sur trois autres de même génération. Résultat : la France va devoir acheter de l’électricité auprès de l’Allemagne ou de la Russie.

    Cela sonne au mieux comme un avertissement. Ce vendredi, au cours d’une réunion, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, a demandé à Jean-Bernard Lévy, le PDG d’EDF, de prendre des mesures pour améliorer la sécurité de l’approvisionnement en électricité du pays. Deux jours auparavant, le groupe avait annoncé sa décision de stopper les deux réacteurs nucléaires de la centrale de Chooz B, dans les Ardennes. Le numéro 2, dès jeudi, le numéro 1 ce samedi. Des mesures prises pour les mêmes raisons que ce qui avait conduit l’énergéticien à interrompre il y a quelques semaines les deux réacteurs de Civaux (Vienne) : des signes de vieillissement prématurés, observés sur des circuits servant à refroidir les cœurs en cas d’accident.

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • Électricité : les Français condamnés à payer pour un marché qui n’est pas le leur.

    Publié par Guy Jovelin le 04 octobre 2021

    Il est à espérer que les Français vont enfin comprendre dans quelle impasse les a menés la pantomime du tarif de l’électricité à laquelle ont souscrit les dirigeants français, ces dirigeants parfaitement incompétents qui ne comprennent rien au marché de cette énergie.

    edf,électricité,france,gestion lamentableIl était autrefois l’EDF. Créée au lendemain de la guerre, elle était un État dans l’État, mais aussi une entreprise dont les ingénieurs dirigeants avaient compris que l’énergie disponible est le facteur fondamental qui permet le développement économique d’un pays. Force est de constater qu’elle a accompli sa mission de façon remarquable, d’abord par ses aménagements hydrauliques (2.300 barrage, dont 433 exploités par EDF), et ensuite par la construction de 19 centrales nucléaires regroupant 58 réacteurs (18 et 56 aujourd’hui, hélas).

    L’EDF était une entreprise une et indivisible qui fonctionnait selon un monopole, et qui a permis à la France d’avoir en abondance et sans la moindre panne (sauf intempéries) l’électricité la moins chère du monde.

    Cette situation ne pouvait pas convenir aux gnomes de Bruxelles. Mon Dieu, un monopole ! disaient les Bruxellois. Mon Dieu, ces Français font mieux que nous ! disaient les Allemands. Mon Dieu, le nucléaire ! disaient les imbéciles !

    On va donc faire un marché unique de l’électricité dans lequel les Français sont obligés d’introduire la concurrence ! Pire : M. Macron, petit garçon obéissant, en profite pour fermer Fessenheim et ses deux réacteurs nucléaires.

    Marché unique : le prix de l’électricité sera désormais indexé sur le coût marginal, c’est-à-dire le coût du dernier kilowatt produit. Autrement dit, quand la demande oblige à démarrer les centrales les moins rentables, celles qu’on garde en secours, le prix de vente de toute l’électricité s’aligne sur le prix de revient des centrales les plus chères. C’est la vente au coût marginal, chère aux économistes de Bruxelles, la seule qui peut fonctionner dans une  de libre concurrence (sinon, les dernières centrales s’arrêtent).

    Or, l’électricité la plus chère est celle qui provient des centrales à gaz, en raison du coût exorbitant de cette énergie. Voilà pourquoi le prix du kWh, en France, est indexé sur le prix du gaz, alors que notre électricité est nucléaire.

    L’alignement sur le prix des centrales les plus chères en  est le résultat mécanique 1) de la disparition du monopole et 2) de la concurrence obligatoire imposée par Bruxelles.

    Ainsi Bruxelles, par ses attaques répétées contre notre système électrique – probablement le meilleur en Europe – et par l’obsession antinucléaire pilotée par les Allemands, est parvenue à affaiblir dangereusement la production électrique française.

    Au point que la France va devoir importer de plus en plus. Ainsi, peu de temps après la fermeture de Fessenheim, on passait commande à l’Allemand Siemens de la construction d’une centrale au gaz à Landivisiau, avec contrat de maintenance sur vingt ans et fourniture du gaz venant de  par les Allemands. Donc, des importations au prix fort et le risque de chantage du fournisseur en prime.

    Mais ce n’est pas tout. RTE, devant l’affaiblissement de notre réseau, a préparé un plan de coupures électriques qui sera appliqué cet hiver en cas de grand froid. Ce sont des coupures tournantes de deux heures par paquets de 200.000 foyers (soit environ 450.000 personnes).

    Tel est le résultat de la gestion lamentable de nos édiles.

     

    Jean-Marc Frenove

    Economiste et spécialiste des énergies
     
  • Perpignan (66) : la mairie coupe l’eau, l’électricité et demande l’expulsion de clandestins occupant l’un de ses immeubles

    Publié par Guy Jovelin le 27 avril 2019

    Par  le 25/04/2019

    Face à l’occupation illégale, depuis 15 jours, d’un immeuble dont elle est propriétaire, la municipalité de Perpignan a coupé l’eau et l’électricité et demandé l’expulsion des 38 occupants, des sans papiers. Le tribunal administratif de Montpellier devait statuer vendredi 26 avril 2019. Une décision redoutée par les associations de défense des demandeurs d’asile.

    Cette désicion très brutale de la mairie est mal comprise par les association humanitaires, habituées à davantage de  dialogue. D’ordinaire, le répit dure plus longtemps, selon Maryse Martinez, la présidente du MRAP et membre du Comité des Sans Papiers.

    La municipalité, propriétaire de l’immeuble, un ensemble cossu situé au coeur de la ville historique, a également demandé l’expulsion des 38 demandeurs d’asile qui l’occupent. Un recours a été déposé auprès du tribunal administratif de Montpellier. Pour les sans papiers, la menace est réelle et la peur de se retrouver à la rue domine.

    (…) France 3 via fdesouche