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canada - Page 2

  • Canada : une « prison dorée » de 50 millions de dollars pour les immigrants, le projet vise à offrir un traitement « humain » aux nouveaux arrivants

    Publié par Guy de Laferrière le 31 décembre 2022

    Pour améliorer les conditions de détention des personnes immigrantes, Ottawa vient d’inaugurer un nouveau « centre de surveillance » de 50 millions de dollars. Larges fenêtres laissant entrer la lumière naturelle, « espaces récréatifs » garnis de livres et de jeux de société, salle d’entraînement, trois repas par jour : le projet vise à offrir un traitement « humain » aux nouveaux arrivants.

    Cet édifice flambant neuf, situé sur la montée Saint-François à Laval, reste tout de même une prison. Une « prison dorée » où des dizaines de personnes sans dossier criminel sont détenues contre leur gré, ce qui reste traumatisant, indiquent des sources familières avec les règles d’immigration.

    […]

     

    Le Devoir via fdesouche

  • Le Canada va augmenter ses seuils annuels d’immigration pour accueillir un demi-million d’immigrants en 2025 après en avoir accueilli plus de 400 000 en 2021, une année « record »

    Publié par Guy de Laferrière le 02 novembre 2022

    Le Canada a rehaussé ses seuils d’immigration avec comme objectif d’accueillir 500.000 nouveaux arrivants chaque année d’ici 2025 afin de compenser un manque de main-d’œuvre criant, a annoncé mardi le ministre de l’Immigration.

     «Le Canada a besoin de plus de monde», a déclaré Sean Fraser lors d’une conférence de presse. Plus de 900.000 postes sont actuellement à pourvoir dans de nombreux secteurs du pays. Le chômage a également atteint des niveaux historiquement bas au cours des derniers mois, s’établissant à 5,2% en septembre. Afin d’y pallier, Ottawa prévoit donc d’accorder la résidence permanente à 465.000 personnes en 2023 (soit 18 000 de plus que précédemment), 485.000 en 2024 (soit 34.000 de plus) et 500.000 en 2025.

    Le gouvernement fédéral compte notamment améliorer ses programmes de sélection pour répondre au mieux «aux pénuries criantes de main-d’œuvre» dans des secteurs «tels que les soins de santé, les emplois spécialisés, le secteur manufacturier et les STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques)». D’ici 2025, l’objectif est que plus de 60% des admissions totales soient des migrants économiques, a déclaré Fraser. Le Canada vise également à réunir plus rapidement les familles dont certains membres se trouvent à l’étranger, mais à accueillir un peu moins de réfugiés.

    En 2021, le pays a accepté plus de 405.000 immigrants, soit «le plus grand nombre que nous ayons jamais accueilli en une seule année», a souligné le ministère de l’Immigration dans un communiqué. «À l’heure actuelle, la population du Canada croit presque deux fois plus vite que celle de toute autre économie du G7», a ajouté le ministre Sean Fraser. Parmi le groupe des sept grandes puissances, le Canada, qui compte près de 39 millions d’habitants, enregistre la plus grande proportion d’immigrants avec près d’un Canadien sur quatre né à l’étranger. Toutefois, le pays se trouve également à l’aube d’une «vague record» de départs à la retraite, avait averti Statistique Canada au printemps.

    Le Figaro via fdesouche

  • Canada : les prothèses mammaires d’un prof de techno font polémique. “Les enfants se sentent mal à l’aise mais savent qu’ils ne peuvent pas protester.”

    Publié par Guy Jovelin le 16 septembre 2022

    Vidéo intégrée

    Des photos et des vidéos d’une école secondaire canadienne deviennent virales alors qu’elles montrent un enseignant portant ce qui semble être de gros seins prothétiques à la vue de jeunes élèves.

    Des médias choquants ont commencé à circuler sur Twitter plus tôt cette semaine, avec plusieurs comptes partageant une vidéo sur un téléphone portable et des photos d’un enseignant montrant comment utiliser une scie circulaire.

     

     


    L’enseignant est vu portant un buste prothétique extrêmement proéminent, qui souligne clairement les mamelons à travers sa chemise serrée. Il porte également une perruque blonde brillante et un short court

    Plusieurs photos et vidéos ont fait surface du même individu instruisant de jeunes étudiants, et dans chacune d’elles, il porte le buste surdimensionné.

    Il a été confirmé que les médias provenaient de l’école secondaire Oakville Trafalgar à Oakville, en Ontario.

    L’homme que l’on voit sur les photos et les vidéos est un instructeur de technologie de fabrication qui aurait commencé à s’identifier comme une femme l’année dernière. L’enseignante s’appelle maintenant Kayla Lemieux.

    “Les enfants ici ne pensent certainement pas que ce soit normal… mais en réalité, nous ne pouvons rien dire”, a déclaré un élève sur Twitter, “L’année dernière, le professeur était un homme. Je ne pense pas que l’école puisse le renvoyer.

    Lemieux est répertorié dans le répertoire des professeurs sur le site Web de l’OTHS. Son adresse e-mail officielle de l’école est également connectée à un compte Google qui a une photo vérifiant visuellement son identité.

    Photo de Lemieux associée à l’adresse courriel de son école.

    Reduxx a contacté les administrateurs d’OTHS pour obtenir des commentaires, et ils ont confirmé que Lemieux est actuellement employé à l’école, mais ont refusé toute autre question.

    L’école secondaire Oakville Trafalgar est supervisée par le Halton District School Board (HDSB), qui a récemment commencé à promouvoir l’idéologie de l’identité de genre dans les écoles ces dernières années.

    En octobre 2021, le HDSB a publié des lignes directrices concernant l’identité de genre et l’expression de genre dans les écoles .

    «Le Halton District School Board (HDSB) reconnaît les droits des élèves, du personnel, des parents / tuteurs et des membres de la communauté à un traitement équitable sans discrimination fondée sur l’identité et l’expression de genre», lit-on dans la politique.

    «Le HDSB s’engage à établir et à maintenir un environnement d’apprentissage et de travail sûr, bienveillant, inclusif, équitable et accueillant pour tous les membres de la communauté scolaire, y compris… le personnel… qui s’identifie ou est perçu comme… trans… et ceux qui se posent des questions. leur orientation sexuelle et/ou identité(s) de genre ».

    Reduxx via fdesouche

  • Canada: le Québec franchira aisément la barre des 100.000 immigrés en 2022, un record qui va à l’inverse des promesses des gouvernants

    Publié par Guy Jovelin le 26 août 2022

    En prendre moins, mais en prendre soin. Tel était le slogan répété, jour après jour, durant la dernière campagne électorale victorieuse de François Legault.

    Pourtant, dans les faits, c’est un tout autre scénario qui a déboulé sur le Québec au cours des quatre dernières années.

    […]

    Depuis l’arrivée au pouvoir du chef caquiste, le nombre de personnes arrivées dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) a rapidement explosé. Entre 2017 et 2019, ce nombre a même doublé […]

    En cumulant les résidents permanents et les temporaires, la barre des 100 000 immigrants – hors étudiants étrangers – sera donc aisément franchie cette année.

    Et ce décompte ne prend pas en compte, non plus, le nombre de travailleurs venant dans le cadre du Programme de mobilité internationale (PMI). Ce programme permet aux employeurs – selon les professions – de réaliser des embauches sans avoir à fournir une longue, coûteuse et pénible évaluation des impacts sur le marché du travail (EIMT).

    […]

    Outre la baisse du nombre d’immigrants, le gouvernement Legault avait un autre cheval de bataille : améliorer le taux de francisation.

    […]

    À ce jour, ne pas connaître la langue française n’est pas rédhibitoire pour immigrer au Québec. Le gouvernement a même ouvert la porte à une réduction de ces exigences pour permettre plus facilement à des “talents” – selon les mots utilisés par Nadine Girault – d’arriver dans la province.

    Pour la première fois, un programme d’immigration, avec quelques centaines de places, a aussi été créé. Celui-ci est réservé aux non-francophones travaillant dans certains secteurs recherchés, avec des hauts salaires.

    […]

    Radio-Canada via fdesouche

  • Avec une simple turbine, Poutine ridiculise l’Otan

    Publié par Guy Jovelin le 08 août 2022

    lesobservateurs

    Le chancelier Olaf Scholz devant la turbine problématique

    ***

    On savait Poutine grand joueur d’échecs. Avec une simple histoire de turbine, il a réalisé un coup de maître dans le jeu « à la vie, à la mort » qu’il mène contre l’Union européenne, laquais via l’Otan des Etats-Unis.

    ***

    Une turbine, essentielle au bon fonctionnement du gazoduc Nord Stream (1), fabriquée par l’Allemand Siemens, a été expédiée en maintenance à l’usine Siemens de Montréal peu avant le déclenchement des opérations de l’armée russe en Ukraine. Après le 24 février, l’Otan a vu dans cette histoire de turbine un excellent moyen de chantage contre la Russie : « Vous voulez récupérer votre turbine pour pouvoir exporter votre gaz ? Alors il faudra vous montrer coopératifs… ».

    Sauf que les Allemands n’ont pas les mêmes intérêts que les Etats-Unis, grands Kapos de l’Otan : sans le gaz russe, leur économie allait se prendre un sale coup de knout dans les gencives. L’Allemagne est en effet très dépendante de l’approvisionnement russe qui représentait plus de 50% de sa consommation avant que la Russie ne réduise peu à peu le débit de Nord Stream.

    Début juin, Berlin appelait Ottawa à l’aide, suppliant les autorités canadiennes de leur livrer la fameuse turbine, dûment remise en état de marche par les techniciens de Siemens-Canada, afin qu’ils la réexpédient aux Russes. Gros embarras du gouvernement Trudeau : s’il donnait satisfaction aux Allemands, ce serait en violation du système de sanctions qu’il avait lui-même mis en place contre Moscou, lequel entre autres interdisait le renvoi de ladite turbine à son propriétaire Gazprom

    A la suite d’une nouvelle supplique du gouvernement allemand, Ottawa décidait finalement le 9 juillet de renvoyer la turbine en Allemagne, démolissant ainsi de son propre chef le château de cartes des sanctions anti-russes. Cerise sur le gâteau : sur pression du gouvernement allemand, le gouvernement Trudeau autorisait également que cinq autres turbines de Nord Stream puissent librement faire l’aller-retour entre les deux continents à des fins d’entretien… Si le ridicule tuait, le fringant Justin ne serait plus de ce monde.

    Depuis trois semaines, la turbine est entreposée dans l’usine Siemens à Mülheim en Allemagne, où elle attend sagement sa réexpédition vers la Russie. Naturellement, les Allemands trépignent d’impatience de voir cette fichue turbine de nouveau opérationnelle sur le trajet du Nord Stream. Le gaz russe ne peut plus attendre…

    ***

    Joli coup d’échecs de Poutine, qui non seulement a ridiculisé les sanctions contre son pays, mais a aussi réussi à semer la zizanie entre le Canada et l’Allemagne, sans oublier l’Ukraine qui a vertement sermonné Ottawa et Berlin. Les trois « alliés » se regardent désormais en chiens de faïence…

    ***

    Tout est bien qui finit bien ? Pas tout à fait : les Russes commencent à faire la fine bouche. Gazprom reproche à Siemens de ne pas lui avoir fourni les documents nécessaires au bon redémarrage de la turbine. Vrai ou faux ? Peu importe : de quoi faire enrager le chancelier Olaf Scholz qui, en visite mercredi dernier dans une usine Siemens de la Ruhr a déclaré que Berlin attendait impatiemment de Moscou « les informations douanières nécessaires pour son transport vers la Russie ».

    Lors d’un récent point presse à Montréal, la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly a parlé, à propos de l’accord entre Berlin et Ottawa, d’« une décision difficile à prendre », ajoutant, lucide : « Le président Poutine essaie d’utiliser cet enjeu de turbine comme une façon de créer de la dissension entre alliés au sein du G7 ». Des propos que son homologue allemande Annalena Baerbock, tout penaude, n’a pu que confirmer.

    De son côté, Gazprom prend un malin plaisir à affirmer que la restitution définitive de la turbine Siemens à la Russie s’avère « impossible » à cause du régime de sanctions contre Moscou. « Les régimes de sanctions au Canada, dans l’Union européenne et au Royaume-Uni, ainsi que les incohérences de la situation actuelle concernant les obligations contractuelles de Siemens rendent impossible la livraison de la turbine à la Russie », a ainsi ironisé le géant gazier russe dans un récent communiqué.

    Vendredi dernier, au mépris de l’évidence, la Commission européenne a osé opposer un démenti formel au communiqué de Gazprom. Le nez de Frau von der Leyen a dû s’allonger de quelques centimètres.

    Ce qui est en revanche vrai, c’est que le permis de retour de la turbine en Allemagne, permis délivré par le gouvernement Trudeau, est « révocable à tout moment ». Un permis dont Kiev réclame à cor et à cri l’annulation. L’ambassadrice d’Allemagne à OttawaSabine Sparwasser, n’a pas fermé la porte à une telle révocation. Comment la croire, alors que son pays a un besoin vital du gaz russe ? Imagine-t-on les Allemands retourner la turbine vers le Canada ?…

    Pour les observateurs sérieux, les mois à venir promettent d’être très durs, non seulement pour l’Allemagne, mais pour la quasi-totalité des pays européens : à l’automne, Moscou devrait réduire le débit du robinet de gaz vers le Vieux Continent à la portion congrue. Côté canadien, la ministre Mélanie Joly a préféré rester dans le flou artistique au sujet de la révocabilité de ce permis…

    ***

    On remarquera que ce problème de turbine fait le bonheur des Etats-Unis qui s’apprêtent à accroître leur livraison de gaz de schiste – une horreur écologique – vers l’Europe, à un prix évidemment largement supérieur à celui du gaz russe, ce qui pénalisera l’économie européenne au bénéfice de la leur.

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    Pauvre Europe, « partenaire indéfectible » de l’Oncle Sam au sein de l’Otan, une institution décidément taillée sur mesure pour les intérêts de nos-amis-et-alliés-américains… On doit quand même bien se fendre la pêche au Kremlin.

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    Henri Dubost

    In girum imus nocte ecce et consumimur igni 

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    (1) et non Nord Stream 1 comme on le lit dans la grosse presse : l’existence du gazoduc Nord Stream 2 est purement formelle puisque le chancelier allemand Olaf Scholz, Kapo de l’Union européenne, mettait fin le 22 février dernier, soit deux jours avant le déclenchement des opérations militaires russes en Ukraine, au processus de certification de ce gazoduc)

     

    Extrait de: Source et auteur

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