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canada - Page 5

  • Canada : un père mis en prison car il continue à dire “elle” à propos de sa fille de 14 ans qui reçoit bloqueurs de puberté et testostérone sans son accord (MàJ : Le Figaro évoque l’affaire)

    Publié par Guy Jovelin le 30 octobre 2021

    30/10/2021

    […] En classe, «influencée par des militants LGBT», selon CD, elle avait décidé de devenir un garçon.

     

    Malgré les objections du père, qui soutient qu’AB est instable et souffre de dépression depuis la séparation de ses parents, la justice estime qu’à 13 ans, avec l’accord de sa mère, l’ado peut débuter un traitement hormonal.

    En 2019, CD, qui persiste à utiliser son prénom féminin quand il parle à son enfant, est condamné pour « violence familiale ». La cour d’appel de la Colombie Britannique interdit au père de « tenter de persuader AB d’abandonner son traitement médical », et lui impose d’utiliser des pronoms masculins et de l’appeler par son nouveau prénom. « Je ne peux pas
    regarder un enfant en parfaite santé être détruit ! », s’est insurgé le père, qui finira par briser
    la confidentialité en livrant son histoire à la presse.

    Le Figaro via fdesouche

  • Radio-Canada : décolonialiser les noms d’oiseaux …

    Publié par Guy Jovelin le 26 octobre 2021

    lesobservateurs

     
    Le site de Radio-Canada (vos impôts à l’œuvre) a consacré un long article à « déboulonner les noms d’oiseaux ». Aucun commentaire des lecteurs n’était admis.
     

     

     
    Il s’agit pour le diffuseur gouvernemental de relater (ou faudrait-il dire promouvoir ?) le combat récent mené par « de plus en plus d’ornithologues » [combien ?] Ceux-ci souhaitent remplacer le nom de personnes dans les noms d’oiseau. Car « certaines de ces personnes étaient impliquées dans l’esclavage ou la colonisation ». Certaines, ce n’est donc pas ce qui est commun entre eux. Il semble plutôt que ce qui irrite c’est qu’il s’agisse d’hommes occidentaux. C’est là que le bât blesserait apparemment. 
     
    En quoi est-ce un problème pour des noms d’oiseaux au Québec par exemple ? Est-ce que nous nous étonnerions si les noms d’oiseaux en mandarin commémoraient des Chinois ? Que les Russes célèbrent des ornithologues russes ou soviétiques. Peu nous chaut.
     

    En ligne de mire : 

    Nyctale de Tengmalm [un naturaliste suédois qui n’est jamais venu en Amérique du Nord], bruant de LeConte [sic, horrible graphie à l’américaine !], solitaire de Townsend, bécassine de Wilson, fou de Grant, pic de Lewis, moqueur de Bendire, mouette de Bonaparte, colibri d’Elena, oie de Ross, coucou de Klaas, bruant de Lincoln, ou encore le guillemot de Brünnich… Tous ces noms d’oiseaux font référence à une personne.

    Environ 10 % des espèces d’oiseaux dans le monde sont dotées d’un patronyme, soit près d’un millier, dont 150 en anglais et 250 en français en Amérique du Nord.

    Radio-Canada cite un ornithologue :

    Jordan Rutter donne aussi l’exemple du plectrophane de McCown qui doit son nom à John Porter McCown qui a accidentellement abattu un premier spécimen. Mais cet homme est aussi devenu général de l’armée confédérée et s’est battu contre plusieurs communautés autochtones [en tant qu’officier fédéral et non sudiste].

    En 2018, une demande officielle est soumise au comité nord-américain de classification et de nomenclature (North American Classification and Nomenclature Committee, NACC) de la Société américaine d’ornithologie (American Ornithological Society, AOS) pour changer le nom du plectrophane de McCown. [La demande recommandait de changer le nom de cet oiseau en un nom « tribal » pour ce volatile. Le demandeur avouait ne pas avoir trouvé un tel nom amérindien pour ce plectrophane.]

     

    Du Panama au Canada, c’est l’AOS qui détermine le nom anglais des oiseaux. Elle rejette la demande de modification en évoquant que « l’éthique et la morale ne devraient pas être un facteur décisif pour les noms d’oiseaux ». Mais un an plus tard, en août 2020, le comité change d’avis. Le plectrophane de McCown devient [en anglais…] le plectrophane à ventre gris. Que s’est-il passé entre les deux décisions ?

    Le 25 mai 2020, à Minneapolis, George Floyd meurt sous le genou d’un policier blanc. La scène est filmée. La vidéo fait le tour du monde. Cette mort marque le début d’un mouvement contre le racisme et contre l’histoire coloniale et esclavagiste des États-Unis.

    [Deux expertises post-mortem ont conclu à des causes de la mort différentes : le médecin légiste a affirmé que Floyd est mort d’un « arrêt cardiopulmonaire », il évoqua en outre de problèmes de santé, une « utilisation récente de méthamphétamine » et une « intoxication au fentanyl » qui ont selon lui contribué à sa mort. À la suite d’une demande de la police fédérale (FBI), le service de médecine légale des forces armées analysa et valida le rapport d’autopsie. Une seconde autopsie, indépendante et réalisée à la demande de la famille par Michael Baden et Allecia Wilson, affirma le 1er juin 2020 que George Floyd était mort d’« asphyxie due à une pression soutenue ». La compression qu’il avait subie, au cou et au dos, aurait bloqué la circulation sanguine jusqu’à son cerveau, causant ainsi un arrêt cardiopulmonaire.]

     

    Le diffuseur gouvernemental nous apprend qu’« Oiseaux Canada prend aussi des engagements pour dénoncer le racisme et favoriser la diversité et l’inclusion en ornithologie ».

    Pour simplifier les démarches de changement de taxinomie, et aller plus loin que les noms au passé jugé problématique à la morale et aux valeurs d’aujourd’hui, Bird Names for Birds propose de supprimer tous les noms de personne.

    Cela nous paraît excessif. Cela ressemble à une décision dogmatique qui vise à éliminer des noms perçus comme trop européens.

    Toutefois, un argument nous paraît valable quand vient le temps de renommer la faune ou la flore (ce qui arrive malheureusement un peu trop souvent en ornithologie). Il nous paraît légitime de choisir un nom plus descriptif pour un oiseau quand le nom actuel est mal connu et n’évoque rien. Mais cela doit être tempéré par d’autres considérations.

    Est-ce vraiment utile de renommer la mouette de Bonaparte dont la livrée change selon la saison (nuptial ou internuptiale) et qui est très semblable à la mouette pygmée ? Un nom « descriptif » semble difficile et sera sans doute tout aussi arbitraire.

    Que faire de la barge hudsonienne ? Faudrait-il la débaptiser sous prétexte que la baie d’Hudson célèbre un horrible explorateur européen et donc un « colonialiste » ? Faudrait-il débaptiser, en botanique, les bégonias, les magnolias, les fuchsias et les poinsettias parce que Bégon, Magnol, Fuchs et Poinsett étaient des Blancs ?

    Au Québec, une quinzaine d’oiseaux ont des noms de personnes. Le Regroupement Québec Oiseaux forme en ce moment un comité de travail pour « réunir des représentants de diverses régions de la francophonie qui auraient pour mandat de se pencher sur ce dossier, ainsi que sur les autres changements de noms qui surviennent annuellement ».

    Gageons que Radio-Canada aura leur travail à l’œil. Aucune pression indue ne sera exercée.

     

     

     

     

    Extrait de: Source et auteur

  • Canada : un groupe d’écoles catholiques détruit 5000 livres racistes envers les autochtones, dont Tintin, Lucky Luke, Astérix…

    Publié par Guy Jovelin le 07 septembre 2021

    Une grande épuration littéraire a eu lieu dans les bibliothèques du Conseil scolaire catholique Providence qui regroupe 30 écoles francophones dans tout le sud-ouest de l’Ontario. Près de 5000 livres jeunesse parlant des Autochtones ont été détruits dans un but de réconciliation avec les Premières Nations, a appris Radio-Canada.

    Une cérémonie de purification par la flamme s’était tenue, en 2019, afin de brûler une trentaine de livres bannis, dans un but éducatif. Les cendres ont servi comme engrais pour planter un arbre et ainsi tourner du négatif en positif.

    Une vidéo destinée aux élèves explique la démarche : Nous enterrons les cendres de racisme, de discrimination et de stéréotypes dans l’espoir que nous grandirons dans un pays inclusif où tous puissent vivre en prospérité et en sécurité.

    Des cérémonies semblables devaient se tenir dans chacune des écoles, mais la pandémie les a reportées à plus tard. L’idée initiale de brûler tous les livres a aussi été écartée, par crainte de susciter un tollé chez les parents d’élèves et les enseignants.

    […]

    L’auteure de la vidéo destinée aux élèves est Suzy Kies, présentée comme une gardienne du savoir autochtone. Elle fait partie de ceux qui ont accompagné le conseil scolaire dans sa démarche, à partir de 2019 dans son cas.

    […]

    Selon elle, le simple titre du livre Les Cowboys et les Indiens, publié en 2011, a justifié son retrait des bibliothèques. C’est vraiment atroce, dit-elle.

    Suzy Kies se présente comme une chercheuse indépendanteElle offre des formations aux écoles à travers l’Ontario. Le Conseil scolaire Providence note qu’elle possède des connaissances approfondies sur plusieurs différentes nations autochtones.

    Elle est aussi coprésidente de la Commission des peuples autochtones du Parti libéral du Canada depuis 2016. Le site du parti de Justin Trudeau la présente comme une autochtone urbaine de descendance abénaquise et montagnaise.

    […]

     

    La Conquête de l’Ouest : Les Amérindiens, les pionniers et les colons a été retiré à cause du mot conquête dans le titre. On veut [r]abaisser une population, écrit le comité d’évaluation pour justifier le retrait.

    Des livres qui présentaient des bricolages qualifiés d’appropriation culturelle ont aussi été retirés. Un livre a été considéré comme manque de respect envers la culture, car on y proposait une activité baptisée mange, écris, habille-toi comme les Amérindiens.

    […]

     

    L’auteur de bande dessinée québécois Marcel Levasseur est abattu, lorsque nous lui apprenons que son personnage Laflèche a été retiré des bibliothèques scolaires. Il ressent beaucoup de tristesse, beaucoup d’incompréhension.

    […] Ce n’est pas un livre d’Histoire, se défend Marcel Levasseur. On se sert de l’Histoire comme toile de fond et on s’en amuse, un peu comme Astérix. En bande dessinée humoristique, on tourne les coins ronds.

    Marcel Levasseur est tellement abattu par la nouvelle du retrait de sa BD qu’il remet en question la production du 4e album, en préparation. De me rendre compte que ça peut-être aussi fragile, que ça peut devenir du jour au lendemain un objet de honte… Est-ce que j’ai le goût de continuer à me battre?

    L’auteur raconte qu’il a déjà dû faire face à des critiques, même parmi ses proches, parce qu’un de ses personnages autochtones est alcoolique. D’autres personnages de soldats sont des brutes épaisses, explique l’auteur.

    Le livre Trafic chez les Hurons, du journaliste André Noël a aussi été éliminé des tablettes, entre autres, parce que le Conseil scolaire y a remarqué de l’alcoolisme.

    […]

    Selon Suzy Kies, un livre sur les Autochtones ne peut pas être écrit par un non-Autochtone, à moins qu’un Autochtone ait révisé ou collaboré à l’œuvre. […]

    L’intégralité disponible sur Radio-Canada

  • Le Canada prêt à accueillir 20.000 réfugiés afghans

    Publié par Guy Jovelin le 14 août 2021

    «La situation en Afghanistan est déchirante et le Canada ne restera pas les bras croisés», a déclaré le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marco Mendicino.

    Un vol des Forces armées canadiennes a déjà atterri à Toronto vendredi après-midi avec à son bord «un groupe de ressortissants afghans» qui ont aidé le pays par le passé.

    Avec cette décision, le Canada vise les «personnes particulièrement vulnérables», notamment les femmes dirigeantes, les défenseurs des droits humains, les minorités religieuses persécutées, les journalistes ainsi que les membres de la communauté LGBTQI.

    Le Figaro via fdesouche

  • 6 églises incendiées au Canada : Justin Trudeau dénonce des « incendies criminels » en lien avec les dépouilles découvertes dans les anciens pensionnats autochtones

    Publié par Guy Jovelin le 07 juillet 2021

    fdesouche

    Justin Trudeau a dénoncé les «incendies criminels» et le «vandalisme» qui ont ravagé encore mercredi deux autres églises catholiques, l’une située près de la ville albertaine d’Edmonton et la seconde près d’Halifax, en Nouvelle-Écosse. 

    Pour le premier ministre Justin Trudeau, il est clair que ces événements sont en lien avec la colère et la frustration qui ont accompagné les découvertes récentes des dépouilles sur les sites d’anciens pensionnats autochtones.

    Nous devons travailler ensemble pour réparer les erreurs du passé. Et c’est ce que nous allons continuer à faire», a-t-il ajouté.

    Une église catholique centenaire enflammée  

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1410273087690469377

    Mercredi matin, une église catholique centenaire, au nord d’Edmonton, a été prise dans un feu, et les raisons sont bonnes de croire que la canicule historique qui balaie l’Ouest canadien n’en serait pas la cause.

    Les services policiers de la ville de Morinville ont dit traiter l’incendie comme un événement «suspect». Les secours ont été appelés aux environs de 3 h 20, en pleine nuit. Il était trop tard pour sauver l’imposant bâtiment, qui a été complètement rasé.

    Le feu a aussi provoqué l’évacuation de plusieurs maisons et commerces avoisinants, a rapporté «Global News». Une maison de retraités et un bloc appartement ont aussi dû être évacués.

    À l’autre bout du pays, l’église catholique Sainte-Kateri-Tekakwitha, sur le territoire de la première nation mi’kmaq Sipekne’katik, a été incendiée. Les dommages ont toutefois été limités et l’église n’a pas été entièrement détruite.

    Précédemment, quatre églises catholiques situées sur des territoires autochtones ont été la proie des flammes en Colombie-Britannique.

    Mercredi encore, une communauté autochtone a déclaré avoir fait la découverte de 182 tombes non identifiées près d’un pensionnat en Colombie-Britannique.

     Les survivants des pensionnats indiens et les dirigeants autochtones demandent aux incendiaires inconnus de cesser de brûler les églises après que plus d’une douzaine de lieux de culte chrétiens ont été incendiés et vandalisés récemment.

    On pense que les incendies sont en réaction à la confirmation de plus d’un millier de tombes non marquées à ce jour sur plusieurs anciens sites de pensionnats.

    « Brûler des églises n’est pas solidaire de nous, peuples autochtones. Comme je l’ai dit, nous ne détruisons pas les lieux de culte des gens », a déclaré Jenn Allan-Riley, assistante pasteur pentecôtiste à Living Waters Church, lors d’une conférence de presse lundi.

    « Nous sommes préoccupés par l’incendie et la dégradation des églises qui causent plus de conflits, de dépression et d’anxiété à ceux qui souffrent déjà et sont en deuil. »

    Allan-Riley, qui est une survivante de Scoop des années 60 et la fille d’un survivant des pensionnats indiens, a déclaré que les incendies criminels dans l’église alimentaient une nouvelle division entre les peuples autochtones et les non-autochtones, et que brûler les églises « n’est pas notre façon de faire ».

    TVA Nouvelles / Les Actualités