Publié par Guy Jovelin le 10 août 2020
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Le chaos libanais.
A Beyrouth, des dizaines de milliers de Libanais, pour la plupart chrétiens, manifestent leur colère contre le régime féodalo-mafieux, construit sur la corruption et la mise en coupe du pays au nom d'intérêts privés et d'enjeux fixés par des puissances étrangères. Les manifestants parlent de révolution. Mais une révolution suppose l'existence d'un peuple et nous savons qu'il n'y a ni nation ni peuple libanais.Tout à la fois empli d'arrogance, lourd de tartarinades et consternant de naïveté, le déplacement guignolesque de Macron à Beyrouth en milieu de semaine, n'aura eu pour effet que de brouiller encore un peu plus les cartes en suscitant de faux espoirs et en feignant d'ouvrir des portes condamnées.Dans ces conditions, ceux qui, en France, soutiennent la pétition poignante et déchirante qui a déjà, malgré son caractère hélas aujourd'hui irréaliste, réuni plus de 50 000 signatures à Beyrouth, réclamant le rétablissement du mandat français sur le Liban, ne sont pas de vrais amis de ce pays ni des chrétiens qui en sont l'âme.Aucun patriote français conscient de nos responsabilités nationales à l'égard de cette terre meurtrie qui nous est si chère, ne peut aujourd'hui souhaiter au Liban et encore moins à nos frères par la Croix le malheur supplémentaire que serait pour lui, dans l'état actuel de décrépitude dans lequel se meurt la France et de soumission au totalitarisme mondial dans laquelle elle se vautre, une intervention suivie d'une gestion directe sous la tutelle de Macron le petit, dans le cadre imposé du grand pandémonium onusien.Demain, en revanche, quand la France sera redevenue la France, c'est-à-dire quand la droite nationale assumera enfin la charge du pouvoir, nous devrons en urgence et par les moyens les plus forts, renouer avec ce qui est, depuis Saint Louis et la charte de Saint-Jean-d'Acre, une mission et une promesse:" Pour nous et nos successeurs sur le trône de France, nous promettons de vous donner, à vous et à tout votre peuple maronite, notre protection spéciale, comme nous la donnons aux Français eux-mêmes, et nous nous emploierons en toute circonstance à tout ce qui contribuera à votre prospérité ".En attendant, le Hezbollah qui, pour le moment fait profil bas mais ne doute pas que le chaos lui profitera, continuera d'étendre sa main mise politique et militaire sur le pays, les organisations internationales profiteront des programmes d'aide humanitaire pour conforter leurs plans, des dizaines de milliers de Libanais seront contraints à l'exil, tandis que loin des soupes populaires sur lesquelles devront compter ceux qui resteront, les milliardaires de la diaspora continueront leur vie de nababs. -
Beyrouth : solidarité d'Etat avec le Liban, mais solidarité nationaliste avec les seuls Chrétiens.
Publié par Guy Jovelin le 07 août 2020
La double explosion qui vient de tuer et de blesser gravement des centaines de libanais à Beyrouth et dont la cause n'est pas établie est un drame humain auquel aucun français ne peut rester insensible. Touché de plein fouet par la crise sanitaire et plus que jamais confronté aux antagonismes religieux et politiques, le Liban est, une nouvelle fois, cruellement meurtri. Notre solidarité d'Etat va à ce pays qui nous est cher et où l'intérêt de la France a toujours d'être présente.Pour autant, de notre point de vue national et civilisationnel, il nous faut rappeler que, dans les faits, dans l'histoire, et plus encore selon notre coeur, il n'existe pas de "peuple libanais".Il y a nos frères chrétiens maronites ou syriaques du Liban, théoriquement sous la protection de la France depuis Saint Louis et la charte signée à Saint-Jean-d'Acre le 24 mai 1250.Il y a nos camarades des Phalanges chrétiennes que Bachir Gemayel marqua à jamais et au sein desquelles combattirent de nombreux volontaires nationalistes français dans les années 70, ce parti Kataëb dont le secrétaire général vient de périr dans les flammes et le souffle de la déflagration.Et puis, il y a les autres... -
Nigéria : Boko Haram massacre de 81 personnes. Aucune manifestation de la part de la gauche contre ce massacre.
Publié par Guy Jovelin le 18 juin 2020
Au Nigéria, les insurgés de Boko Haram ont tiré à bouts portants sur les villageois rassemblés, sans épargner les femmes ni les enfants.
Mardi 9 juin, le village de Faduma Kolomdi au Nigéria a été attaqué par Boko Haram. 81 personnes ont péri dans ce massacre qui a duré 6 heures, 13 ont été blessées, 7 enlevées.
These are not Animals, they are human being kills by Boko Haram insurgents in the village of Gubio local gov't of Borno state.
President @MBuhari, you were voted to protect the lives and properties of the electorates, these people need your attention, they too are human.Le gouverneur de l’État de Borno, Babagana Zulum, s’est rendu sur place le lendemain. Il a dénoncé cette attaque « barbare », avant d’ajouter qu’il fallait « déloger les insurgés sur les rives du lac Tchad » grâce à des « efforts régionaux concertés ».
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En se rendant sur place, le gouverneur Zulum a écouté le témoignage poignant d’un survivant, dont les propos ont été repris par le Sahara Reporter.
« Les insurgés dans des camions armés et des chars blindés sont arrivés vers 10 heures hier (mardi). Ils ont opéré pendant environ six heures et sont partis vers 16 heures. Ils nous ont rassemblés et ont dit qu’ils voulaient nous dire un sermon religieux. Ils nous ont demandé de leur donner toutes les armes que nous avions. Certains villageois ont abandonné leurs pistolets, arc et flèches. Les insurgés ont prétendu qu’ils ne seraient pas violents. Soudain, ils ont commencé à tirer à volonté. Même les enfants et les femmes n’ont pas été épargnés, beaucoup ont été abattus à bout portant. Beaucoup ont commencé à courir. À la fin, de nombreuses personnes ont été tuées. Nous avons enterré des gens de 22 heures hier soir à 6 heures ce matin. Nous avons enterré 49 cadavres ici tandis que 32 autres cadavres ont été emmenés par des familles des villages qui nous entourent. Les insurgés ont enlevé sept personnes, dont notre chef de village. Ils sont partis avec 400 têtes de bétail. »
Un groupe du Parlement britannique vient de publier un rapport intitulé « Nigéria : Génocide en cours ? ». Ils y dénoncent la persécution des chrétiens commise par les militants de Boko Haram mais aussi par les éleveurs peuls.
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M.C.
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Un délégué du diocèse de Bordeaux appelle les chrétiens à faire un don pour la caisse commune des mosquées !
Publié par Guy Jovelin le 14 mai 2020
L’information est rapportée par Infos Bordeaux : Daniel Ambry, délégué diocésain pour les relations avec les musulmans, a écrit dans une déclaration parue sur le site du diocèse de Bordeaux :
« Pendant le ramadan, traditionnellement, les mosquées de Pessac, Mérignac, Talence et Grand-Parc invitent des étudiants isolés, des jeunes sans-papiers qui fréquentent la mosquée et des familles particulièrement démunies, à partager le repas du soir à la rupture du jeûne de ramadan (Ftour). Mais comme vous l’imaginez le confinement rend cela impossible cette année. C’est la raison pour laquelle les 4 mosquées ont proposé de distribuer à la place des colis alimentaires pour répondre à l’attente et aux besoins de ces jeunes. Cela va représenter pour elles une charge importante.
L’association Solidarité Nord Sud est déjà intervenue mais a besoin de votre aide pour répondre à cette demande vitale. Nous avons pensé qu’un appel à la solidarité, adressé spécialement aux frères chrétiens et repris par eux, serait un gage supplémentaire de notre commune recherche de fraternité dans un moment délicat pour beaucoup de jeunes étudiants, isolés et sans ressource.
Nous vous proposons de répondre ensemble à cette urgence, en versant votre contribution sur le compte de l’association Solidarité Nord Sud, qui la reversera à la caisse commune des mosquées en charge de ce service d’entraide. L’association, en votre nom, signifiera cette complémentarité fraternelle, facteur de compréhension réciproque et promesse de paix dans notre quotidien ».
Connu pour avoir invité en 2017 le sulfureux imam de Mérignac, Hassan Belmajdoub, à l’Église de la Trinité pour une conférence intitulée « La rencontre de l’autre en toute sincérité », Daniel Ambry ne semble pas s’apercevoir qu’il introduit l’impôt des dhimmis, la jizya, que les non musulmans doivent verser aux musulmans. Le tribut (jizya) est toujours vivant dans l’esprit des musulmans et constitue la marque de la primauté et de la domination de l’islam sur les non-musulmans. Les exégèses publiées après la moitié du XIXe siècle jusqu’à ce jour en parlent toujours, sans jamais évoquer son abolition; qui plus est, elles lui trouvent des justifications nouvelles plus ou moins adaptées à notre temps. D’autre part, plusieurs déclarations prônent sa réintroduction. En outre, elle figure dans des projets de constitution de mouvements islamistes, et elle a fait l’actualité avec sa réintroduction par Daesh.
Source : lesalonbeige
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Boris Johnson : “Noël est, d’abord et avant tout, la célébration de la naissance de Jésus Christ”
Publié par Guy Jovelin le 28 décembre 2019
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Comme nous aimerions un dirigeant français, président ou premier ministre, qui souhaiterait un joyeux Noël aux Français de cette manière en demandant à ses compatriotes de “se souvenir des chrétiens qui à travers le monde subissent des persécutions (car) pour eux, Noël se fera en privé, en secret, peut-être même dans la cellule d’une prison” :