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france - Page 36

  • Surpopulation carcérale : la contrôleure des prisons exhorte le gouvernement à « affronter la réalité »

    Publié par Guy de Laferrière le 12 novembre 2022

    Cellules qui débordent, cafards qui pullulent… Alors que la France est en passe d’établir un nouveau record du nombre de détenus, la contrôleure des prisons, Dominique Simonnot, exhorte le gouvernement à “affronter la réalité” carcérale et “agir” contre la surpopulation, dans un entretien accordé à l’AFP. “J’ai vu des gens à trois par cellule avec 0,8 m2 d’espace vital par être humain“, raconte Dominique Simonnot, qui demande au gouvernement d'”agir” contre la surpopulation.

    Nommée contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) il y a deux ans, l’ancienne journaliste du Canard enchaîné a, au gré de visites de contrôle, pu constater le “cauchemar” de la situation actuelle.

    À son arrivée à la tête de l’autorité indépendante, vigie des droits fondamentaux, les prisons étaient occupées à 100,7%, avec quelque 61.100 détenus pour 60.650 places. Elles comptent désormais, selon les derniers chiffres officiels, 72.350 détenus, 2053 matelas posés à même le sol, et le taux d’occupation atteint 119,2% en moyenne.

    À la maison d’arrêt de Bordeaux-Gradignan, occupée à plus de 200%, “j’ai vu des gens à trois par cellule avec 0,8 m2 d’espace vital par être humain“, décrit Dominique Simonnot à l’AFP. La nuit, le troisième détenu dort par terre et se sert d’une porte pour y poser son matelas afin de ne “pas respirer des petits cafards au milieu de la poussière“, explique-t-elle.

    Gradignan, c’est quand même une prison où les surveillants nous ont dit ‘moi (si j’étais) détenu, je ne rentrerais pas dans les cellules’, nous ont parlé de leur détresse. Et où les détenus répondent ‘il faut les comprendre, ils sont à bout, on est trop’“, souligne encore la contrôleure générale.

    Après cette visite, le CGLPL a adressé en juillet des recommandations en urgence dénonçant des conditions “inhumaines” de détention, mais son avis n’est pas contraignant.  […]

    msn via fdesouche

  • Immigration clandestine : le Royaume-Uni serait prêt à verser à la France 80 millions de livres supplémentaires pour un renforcement policier sur les plages françaises

    Publié par Guy de Laferrière le 12 novembre 2022

    La France et le Royaume-Uni ont annoncé ce vendredi dans un communiqué commun « des progrès » pour trouver un nouvel accord concernant les migrations clandestines. Les ministres des Affaires étrangères, Catherine Colonna et James Cleverly, qui se sont entretenus à Paris à l’occasion des commémorations de l’Armistice, « se sont félicités des progrès accomplis sur la voie d’un nouvel accord important entre la France et le Royaume-Uni et, dans ce contexte, de la conclusion d’une série de mesures ambitieuses dès que possible

    Après des années de querelles, surtout alors que Boris Johnson, puis Liz Truss, plus brièvement, étaient Premiers ministres, le Royaume-Uni et la France espèrent rétablir leurs relations sous l’égide de Rishi Sunak, le nouveau chef du gouvernement britannique, qui a remplacé Mme Truss. « L’accord important » mentionné dans le communiqué commun est un révélateur de cette meilleure relation franco-britannique.

    Le Royaume-Uni serait prêt à verser 80 millions de livres (91 millions d’euros) supplémentaires à la France pour un renforcement policier sur les plages françaises, tandis que des agents britanniques auraient accès aux centres de contrôle français. « Nous voulons tous que la situation se résolve le plus vite possible », a affirmé lundi Rishi Sunak depuis Charm el-Cheikh, où après une rencontre avec le président français Emmanuel Macron en marge de la COP27, il avait dit vouloir « coopérer étroitement » avec la France sur l’immigration.

    20 minutes via fdesouche

  • Le nombre d’étudiants africains en France atteint un record pour l’année universitaire 2021-2022

    Publié par Guy de Laferrière le 12 novembre 2022

    Les pays africains sont bien représentés au niveau des étudiants étrangers en France. Selon les données de campus France pour l’année scolaire 2021-2022, plus de 400 000 étudiants dans les universités françaises venaient de l’étranger, Union européenne incluse. Parmi eux, ils étaient plus de 100 000, soit plus d’un quart, à venir du continent africain.

    On retrouve six pays africains dans le top 10 des nations les plus représentées sur les bancs des universités en France. Le Maghreb monopolise les premières places, avec en tête le Maroc : les étudiants marocains étaient plus de 40 000 dans l’enseignement supérieur l’année dernière, représentant à eux-seuls plus de 10 % de la totalité des étudiants étrangers en France.

    L’Algérie suit derrière, avec 31 000 représentants. Le Sénégal lui se classe cinquième, suivi de la Tunisie. Viennent ensuite la Côte d’Ivoire, en huitième place, et le Cameroun qui ferme ce top 10.

    Pour tous ces pays, ces chiffres sont en forte augmentation depuis 2016. Si l’augmentation avait ralenti lors de la crise du Covid-19 en 2020, elle a depuis repris sa progression.

    L’année en cours ne devrait pas faire changer la tendance. La rentrée universitaire 2022-2023 a enregistré un record de candidatures de la part des étudiants étrangers.

    Souleymane Sangaré est président de l’association des étudiants africains de Toulouse (sud-ouest de France). Passé par Sciences politiques, il est actuellement en master de droit et depuis son arrivée en France, il aiguille les étudiants du continent qui souhaitent venir dans l’Hexagone ou qui sont déjà dans les facultés françaises. Si leurs difficultés sont nombreuses, Souleymane Sangaré salue l’augmentation du nombre d’étudiants qui viennent poursuivre leur cursus en France.

    msn via fdesouche

  • Fusion nucléaire: malgré les sanctions, la Russie envoie vers la France un aimant géant essentiel pour le programme Iter

    Publié par Guy de Laferrière le 03 novembre 2022

    lesobservateurs

    L'imposant aimant de 9 mètres de diamètre pour 200 tonnes a été empaquetée pour le trajet qui doit durer une quinzaine de jours et atteindre Marseille, dans le sud de la France.

    La Russie a envoyé mardi vers la France un des six aimants géants prévus pour mettre en œuvre le programme Iter sur la fusion nucléaire, l'un des grands projets scientifiques internationaux auquel Moscou participe toujours malgré les sanctions.

    Sous un ciel gris d'automne, le bateau transportant la «bobine de champ poloïdal» fabriquée en Russie sous la direction de l'agence atomique Rosatom, a pris le large à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), ont constaté des journalistes de l'AFP. L'imposant aimant de 9 mètres de diamètre pour 200 tonnes a été empaquetée pour le trajet qui doit durer une quinzaine de jours et passer par Amsterdam pour atteindre Marseille, dans le sud de la France.

    Cette bobine, en forme d'anneau, doit former la partie haute de la structure du «tokamak», cette machine expérimentale en construction dans le sud de la France qui vise à maîtriser la production d'énergie à partir de la fusion de l'hydrogène, comme au cœur du Soleil.

    «Sans la bobine PF1, le tokamak ne peut pas fonctionner», a résumé auprès de l'AFP Léonid Khimtchenko, directeur adjoint pour les questions techniques au Centre-Iter en Russie, qui se félicite de cette réalisation «unique» après plus de huit ans de travail.

    Sur les six bobines prévues avant la première production de plasma espérée en 2026, quatre sont réalisées en Europe de l'Ouest et une autre a été construite en Chine, sous responsabilité européenne.

    «Tout le monde serait perdant»

    L'imposante pièce russe devait partir en mai, mais les interdictions pour les bateaux russes de s'amarrer dans un port européen, en raison des sanctions liées à son offensive en Ukraine, ont retardé son départ.

    Pas question pour autant pour la Russie de ne pas «remplir ses obligations» dans cet important projet international, a fait valoir Viatcheslav Perchoukov, représentant spécial de Rosatom pour les projets internationaux, selon qui «les événements actuels n'ont guère affecté l'avancée du projet».

    Dans la foulée de son intervention militaire en Ukraine, la Russie a pourtant annoncé se retirer «après 2024» de la Station spatiale internationale (ISS), autre projet phare de coopération scientifique entre les Occidentaux et les Russes.

    Mais à ce stade, aucune décision semblable n'a été prise pour Iter. «Tout le monde serait perdant» en cas de retrait ou d'exclusion de la Russie, a affirmé à l'AFP Andreï Mednikov, en charge de la maîtrise d'oeuvre de la bobine. «Nous sommes tous une seule famille. (...) Il n'y a pas de concurrence, rien», a encore appuyé auprès de l'AFP Léonid Khimtchenko, alors que Moscou et les Occidentaux, alliés de Kiev, s'affrontent autour de l'Ukraine depuis fin février.

    Aux côtés de l'UE, du Royaume-Uni, de la Suisse, des Etats-Unis, de l'Inde, du Japon, de la Corée du Sud et de la Chine, la Russie participe à hauteur de 9,1% du coût de production de l'installation. Fruit d'une coopération scientifique entre 35 pays, l'idée du projet Iter est née à l'issue d'un sommet entre le président américain Ronald Reagan et le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev en 1985.

    source: https://www.lefigaro.fr/sciences/fusion-nucleaire-la-russie-envoie-vers-la-france-un-aimant-geant-essentiel-pour-le-programme-iter-20221101

    voir aussi: https://lesobservateurs.ch/2022/09/26/la-fusion-nucleaire-est-deja-en-chantier-elle-vise-a-remplacer-les-energies-fossiles/

  • C’est nous les champions de la zone euro ! De quoi ? Des prélèvements obligatoires !

    Publié par Guy de Laferrière le 02 novembre 2022

    medias-presse.info

    Auteur : 

    Prélèvements obligatoires maximum,

    services publics en ruine : cherchez l’erreur…

    Notre confrère du Figaro nous le redit, car nous le savions déjà depuis plusieurs années, « la France reste championne des prélèvements obligatoires« .

    Le constat est connu, et il se confirme d’année en année. En Europe, la France demeure l’un des pays dans lesquels les prélèvements obligatoires sont les plus importants. Elle se hisse même au sommet du classement en zone euro, et en deuxième place dans l’UE – derrière le Danemark -, selon une étude du site spécialisé Fipeco, publiée mardi.

    L’étude du site d’informations sur les finances publiques constate par ailleurs que la France reste assez largement au-dessus de ses voisins européens concernant les impôts sur la consommation : 12,3% du PIB en 2021 contre 11,1% en zone euro et 10,1% en Allemagne. «Cela tient assez peu à la TVA, dont le poids n’était que légèrement supérieur en France (de 0,2 point par rapport à la moyenne de la zone), et bien plus aux taxes spécifiques à des produits particuliers (écart de 1,0 point de PIB avec la moyenne de la zone euro) : énergie, tabacs, alcools, assurances etc.», explique l’étude.

    Quant aux impôts sur les revenus des ménages, leur poids a augmenté en France avec la hausse de la CSG en 2018. Il se situe désormais à un niveau comparable à celui de la moyenne européenne (9,4% en France contre 9,7% en zone euro).

    Merci à Emmanuel Macron, le Mozart de la Finance !

    Sources : Le figaro / AFP