Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

grèce - Page 2

  • La Grèce annonce avoir empêché 1.500 migrants d’entrer en Europe en un seul jour

    Publié par Guy Jovelin le 21 août 2022

    Les services d’ordre grecs ont empêché un nombre inhabituellement élevé de migrants de pénétrer, en provenance de Turquie, sur leur territoire et donc dans l’Union européenne, a annoncé samedi le ministre de la Protection civile, Takis Theodorikakos. Quelque 1.500 personnes ont tenté jeudi de rentrer ainsi en Grèce, en franchissant le fleuve frontalier d’Evros, a-t-il indiqué sur la chaîne de télévision Skai.

    Soixante passeurs présumés ont également été arrêtés par la police, a précisé le ministre.

    La Grèce a été critiquée à plusieurs reprises pour des refoulements illégaux présumés (” push backs”) de migrants vers la Turquie sur sa frontière terrestre et maritime, en Egée, selon des témoignages des victimes publiés par des ONG, l’AFP et d’autres médias. Mais Athènes a toujours nié ces accusations.

    Le gouvernement grec envisage aussi de tripler la longueur de la clôture installée le long de la frontière avec la Turquie. Il s’agit, selon le ministre de l’Immigration et de l’Asile, Notis Mitarachi, d’ajouter 80 kilomètres supplémentaires de fil barbelé et d’acier à sa clôture de 40 kilomètres pour atteindre les 120 kilomètres.

    La Libre via fdesouche

  • La Grèce condamnée par la CEDH pour le refoulement illégal d’un bateau de migrants, une décision “historique”

    Publié par Guy Jovelin le 20 juillet 2022

    Un arrêt de la CEDH pointe la responsabilité de la Grèce dans le naufrage d’un bateau de migrants, refoulé par les gardes-côtes. Onze personnes avaient perdu la vie. Saluée par les ONG et les associations, cette décision crée un précédent pour d’autres affaires de refoulement de migrants.

    La Grèce vient d’être reconnue responsable par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) du refoulement illégal et mortel d’une embarcation de migrants. Les faits s’étaient déroulés le 20 janvier 2014. Ce jour-là, un bateau de pêche transportant 27 migrants chavire au large de l’île grecque de Farmakonisi, près des côtes turques. Le naufrage se produit lors d’une intervention

    (…) La Croix

    Le 20 janvier 2014, un bateau de pêche transportant 27 migrants avait chaviré au large de l’île grecque de Farmakonisi, près des côtes occidentales turques : 11 personnes dont huit enfants périrent. La CEDH, qui siège à Strasbourg, a condamné jeudi la Grèce pour ce naufrage expliquant que d’après les requérants, «le navire des garde-côtes grecs aurait navigué à une très grande vitesse pour refouler les réfugiés vers les côtes turques, ce qui aurait provoqué le chavirage du bateau».

    Selon le Conseil grec des réfugiés (GCR) ce jugement est «historique» qui pourrait créer «un précédent important» pour d’autres affaires de refoulements de migrants «contraires au droit international». «À l’époque, nous avions l’impression que l’intention (des autorités grecques) était de clore rapidement l’affaire», a souligné Me Maria Papamina, une des avocates des requérants du GCR lors d’une conférence de presse conjointe lundi à Athènes avec d’autres ONG de défense des droits humains. «À la suite de cette décision de la CEDH, la justice grecque va devoir rouvrir le cas et rechercher des responsabilités pénales», a-t-elle ajouté. «Le cas de Farmakonisi crée un précédent judiciaire pour de nombreux cas de refoulements illégaux de migrants en mer Égée et à l’Evros (le fleuve qui marque la frontière terrestre greco-turque ndrl)», a renchéri Konstantinos Tsitselikis, professeur de droit à l’Université de Macédoine et représentant de la Ligue grecque des droits de l’homme.

    Selon la CEDH, les autorités grecques n’ont pas «fait tout ce que l’on pourrait raisonnablement attendre d’elles» pour protéger la vie des exilés. La cour a alloué un total de 330.000 euros aux 16 requérants en soulignant que les autorités grecques «n’ont pas mené une enquête approfondie et effective permettant de faire la lumière sur les circonstances du naufrage». Athènes avait soutenu à l’époque que «l’embarcation était remorquée vers l’île de Farmakonisi pour secourir les réfugiés et le chavirement du bateau a eu lieu en raison de la panique de ses passagers», selon la CEDH. Les autorités grecques ont toujours nié avoir recours aux refoulements illégaux de migrants, qui se sont intensifiés ces trois dernières années, selon médias et ONG. En décembre 2021, la CEDH a demandé à la Grèce de répondre à au moins 32 requêtes concernant quarante-sept demandeurs d’asile qui disent avoir été victimes de «pushback» depuis 2019.

    Le Figaro

  • La Grèce signe le contrat de vente de frégates françaises après une offre américaine, l’Australie annonce remplacer ses hélicoptères Airbus par du matériel américain

    Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2021

    L’accord pour la vente de trois frégates françaises à la Grèce «vient d’être signé», a annoncé samedi le ministère français des Armées, jugeant caduque l’offre concurrente présentée par les États-Unis. Moins de trois mois après avoir torpillé un méga-contrat de sous-marins entre la France et l’Australie, les États-Unis ont proposé de vendre à la Grèce des frégates alors qu’un accord préalable avait déjà été signé entre Paris et Athènes.

    Les Etats-Unis ont donné leur feu vert vendredi à une possible vente de quatre frégates à la Grèce, laissant craindre de nouvelles tensions avec Paris après la crise franco-américaine autour d’un mégacontrat de sous-marins à l’Australie. Le département d’Etat a annoncé dans un communiqué avoir préapprouvé un projet de vente à Athènes de quatre frégates de combat et leur équipement, d’une valeur de 6,9 milliards de dollars.

    Paris a assuré avoir été informé cette fois de l’annonce américaine et en a relativisé la portée. «Les Américains nous avaient prévenu que cette annonce allait sortir», a précisé le ministère des Armées. «Ils nous ont écrit, nous ont dit ‘au titre de nos bonnes relations, suite au problème AUKUS, on vous prévient’». «Il n’y a pas de velléité (de leur part) d’aller plus loin», souligne-t-on de même source à Paris. […]

    Le Figaro

    (Merci à Thulsa doom)

    Airbus a indiqué jeudi avoir été informé par le gouvernement australien de sa volonté de remplacer des hélicoptères d’origine européenne, et en être « déçu », trois mois après la retentissante dénonciation d’un contrat de sous-marins par Canberra. L’Australie « a informé Airbus de sa décision de lancer une demande de ventes militaires à l’étranger pour éventuellement remplacer le MRH90 dans les forces armées », a indiqué un porte-parole à l’Agence France-Presse, confirmant partiellement une information du journal The Australian.

    « Nous sommes déçus par cette annonce, mais restons engagés à soutenir pleinement la flotte de MRH90 en service en Australie, et notre importante présence, plus largement, dans le pays », a ajouté ce porte-parole.

    Le MRH90, alias Taipan, est la version australienne du NH90, un hélicoptère multirôles qui est en service dans l’armée française sous le nom Caïman. L’appareil est produit par le consortium NH Industries réunissant Airbus Helicopters, l’italien Leonardo et le néerlandais Fokker. Plus de 440 NH90 de tous types ont été livrés à 14 pays, selon un décompte arrêté à la mi-2021.  […]

    Le Point via fdesouche

  • Armement : les Rafale pour la Grèce n’effacent pas la rafale de notre allié américain.

    Publié par Guy Jovelin le 19 octobre 2021

    Dans le  pernicieux créé par l’annonce de l’arrêt du projet d’achat de douze sous-marins par l’Australie, une bonne petite nouvelle, cependant, pour l’exportation d’armement « made in France » : la Grèce annonce son intention d‘acquérir six Rafale supplémentaires, ce qui portera à 24 le nombre de chasseurs français en ligne.

    allié américain,armement,grèce,rafaleCertes, les enjeux et montants de contrats ne sont pas comparables.

    Les 56 milliards d’euros du contrat australien font passer celui des avions helléniques pour de la petite monnaie. Rien de comparable entre ce petit courant d’air frais et la tornade engendrée par la défection surprise de Canberra !

    Au plan stratégique et des relations internationales, c’est aussi un coup rude porté par nos soi-disant alliés, qualifié à juste titre de « coup de couteau dans le dos » par notre ministre des Affaires étrangères.

    Selon les informations qui sont diffusées, ce sont les Américains, Biden en l’occurrence, qui auraient torpillé ce « contrat du siècle » pour Naval Group.

    La création d’une nouvelle alliance de sécurité baptisée « AUKUS » – Australie, United Kingdom, United States – rejette la France et ses intérêts dans la zone Indo-Pacifique. Une grosse baffe, alors qu’Antony Blinken, secrétaire d’État – francophile et francophone – proteste, à l’occasion, de l’amitié de son pays avec la France . Le 14 juillet dernier, lors de l’installation d’une copie de la statue de la Liberté dans les jardins de l’ambassade de France, il déclarait même : « Les États-Unis n’ont pas d’allié plus grand ou plus durable que la France. »

    Tout est dit !…

    Curieusement, le rôle technique de la Grande-Bretagne dans la fourniture de sous-marins à propulsion nucléaire n’est absolument pas expliqué dans les communiqués et révélations des médias. Motus total dans tous les commentaires.

    De même, notre voisin est épargné des sanctions symboliques immédiates de Paris avec le rappel des ambassadeurs à Washington et Canberra ? Aurions-nous quelque accord secret avec Albion ?

    En revanche, qualifier de « lourdes pénalités » les 400 millions d’euros qui devraient être versés pour cause de rupture de contrat, comme le font les  français qui relaient la presse australienne, paraît exagéré au regard de son montant ?

    D’ailleurs ce seront sans doute les nouveaux vendeurs qui prendront cette modeste sanction à leur compte, à titre de ristourne ?

     

    Henri Gizardin

    Ancien pilote de chasse
  • Immigration clandestine : la Bulgarie va déployer des militaires à ses frontières avec la Grèce et la Turquie

    Publié par Guy Jovelin le 26 août 2021

    La Bulgarie va dépêcher entre 400 et 700 militaires à ses frontières avec la Grèce et la Turquie, a annoncé le gouvernement jeudi 26 août, alors que l’Union européenne redoute un afflux migratoire en provenance d’Afghanistan.

    «La pression sur les frontières bulgares augmente», a déclaré le ministre de la Défense Gueorgui Panayotov, cité dans un communiqué. Les soldats «assureront une mission de protection (…) et assisteront si nécessaire la gendarmerie et la police frontalière, notamment pour la construction de barrières», a-t-il déclaré en marge d’un exercice conjoint des forces bulgaro-américaines dans le sud du pays. Cette décision intervient alors que le ministère de l’Intérieur a observé une augmentation du nombre de clandestins afghans arrêtés depuis une semaine.

    La Bulgarie, qui se trouve sur la route des migrants du Moyen-Orient vers l’Europe, a érigé entre 2013 et 2018 une clôture de barbelés de 259 km à sa frontière avec la Turquie (sud-est du pays). Cependant, du fait d’un manque d’entretien, certains ont pu pénétrer sur le territoire et transiter à travers le pays.

    Membre le plus pauvre de l’Union européenne, la Bulgarie n’a elle-même jamais accueilli de migrants en grand nombre, la plupart repartant avant même d’obtenir un statut de réfugié.

    Le Figaro via fdesouche