Publié par Guy Jovelin le 24 octobre 2021
• 1870 : un décret portant le nom d’Isaac-Moïse Adolphe Crémieux, député et ministre, et cosigné par Clemenceau, accorde, en profitant de la débâcle de 1870, la nationalité française aux Israélites indigènes des départements d’Algérie.
Le « décret Crémieux » restera en vigueur jusqu’à l’indépendance (hormis sous l’État français).
Dans une circulaire adressée aux maires le 3 mai suivant, son instigateur Crémieux tente de se justifier : « nous devons être disposés à accorder la nationalité française aux étrangers animés de l’esprit de nos institutions républicaines et qui, en outre, ont apporté en France, soit des capitaux, soit des industries […] ».
Son décret déclenche un tel tollé que, le 21 juillet 1871, Thiers propose son abrogation.
Mais Alphonse de Rothschild menace de retirer ses concours aux emprunts engagés par l’État : le décret est maintenu.
Pourquoi Crémieux, de papiers français, voulut-il « naturaliser » des non français ?
Cette disposition législative farfelue et injustifiée semble être le simple fruit d’un communautarisme qui fait fi des frontières et nationalités.
Les musulmans d’Algérie ont été indignés de ce traitement de faveur pour les seuls Juifs, et de là allait naître un malaise qui devait se payer cher.
Source : contre-info

1182 : excédé, le roi de France Philippe Auguste expulse de ses états tous les Juifs, sans exception. Il les avait tous arrêtés, un jour de sabbat, dans toutes les villes du Royaume. Etant ainsi détenus dans leurs synagogues, ils n’obtinrent leur liberté qu’« en rendant l’or et l’argent qu’ils avaient extorqués par les usures les plus diverses ». Le roi anéantit toutes les créances et confisqua tous leurs biens.
