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rennes - Page 3

  • Rennes (35) : une conductrice de bus témoigne face à l’insécurité grandissante : “je vais travailler la peur au ventre”, “par peur de l’altercation, (on) évite de faire des remarques aux auteurs d’incivilités”

    Publié, par Guy Jovelin le 17 juin 2022

    Après plusieurs graves incidents sur le réseau de bus à Rennes, une conductrice se confie sur la difficulté d’exercer son métier au quotidien. « Travailler dans de telles conditions, dans la peur, ça n’est plus possible ». Pour Laurence (*), conductrice de bus sur le réseau STAR à Rennes depuis quatre ans, le quotidien au travail est devenu trop difficile à supporter.

    Après l’agression à l’arme à feu d’un adolescent dans un bus de la ligne 9 la semaine dernière, elle se confie sur cette « insécurité grandissante » qui l’empêche d’exercer correctement son métier. (…)

    « Avant quand je rentrais chez moi, je me disais vivement demain pour retourner travailler », confie Laurence (*). « C’est terminé tout ça. J’ai toujours supporté facilement les humeurs des passagers, quelques altercations, mais là on a des incidents qui impliquent des couteaux, des armes à feu… Chaque matin, je vais travailler la peur au ventre ». (…)

    Aujourd’hui, une fatigue généralisée semble gagner la profession. Par peur de déclencher une altercation, certains conducteurs évitent de faire des remarques aux passagers auteurs d’incivilités.

    * Le prénom a été modifié.

    Le télégramme via fdesouche

  • Dès la première patrouille de nuit, la Police municipale rennaise prise à partie

    Publié par Guy Jovelin le 17 novembre 2021

    Dès la première patrouille de nuit, la Police municipale rennaise prise à partie

    C’était une première et ils vont s’en souvenir. Dans la nuit de vendredi 12 à samedi 13 novembre, pour la première fois, des policiers municipaux travaillent jusqu’à 2 h 30 du matin, afin de diminuer les nuisances dans le centre-ville lors des fins de semaine plus festives. Cette nuit-là, vers 1 h du matin, la Police nationale intervient pour interpeller un homme qui en violente un autre, place Hoche. Intervention durant laquelle les fonctionnaires de la brigade anticriminalité (Bac) sont pris à partie par des témoins.

    Peu nombreux, les policiers nationaux demandent des renforts à la Police municipale. Devant l’hostilité des noctambules, les « nationaux » sont contraints de faire usage de gaz lacrymogènes pour les repousser. Et quittent les lieux rapidement afin de ramener l’agresseur présumé au commissariat. C’est à ce moment-là que six effectifs de la Police municipale qui patrouillaient dans le secteur Sainte-Anne, dont quatre habilités au port d’arme, ?arrivent à hauteur du passage des Carmélites. Ils tombent nez à nez avec « une quarantaine d’individus » hostiles à la police. Des faits que la Police nationale confirme au Télégramme.

    « Les collègues ont essuyé des jets de projectiles et notamment des bouteilles de bière. Le chien a dû esquiver plusieurs coups de pied », explique Jérôme Jourdan, secrétaire du syndicat FO Ville de Rennes. « Il a fallu l’arrivée supplémentaire de deux équipages véhiculés de la Police municipale pour que les collègues sur place puissent s’extraire et regagner leur véhicule. Au total, sur les 15 agents engagés cette nuit-là, cinq étaient non armés faute d’habilitation de port d’arme. Nous réclamons que tous les policiers municipaux soient habilités au port d’armes du pistolet à impulsion numérique (PIE) et aux gaz lacrymogènes. On sait très bien qu’après minuit, le rapport police-population peut être beaucoup plus rude. » N’ayant pas été blessés, les policiers municipaux n’ont pas déposé plainte.

    www.letelegramme.fr via fdesouche

  • Rennes : une mère de famille interpellée après avoir menacé de mort l’institutrice de son fils

    Publié par Guy Jovelin le 17 octobre 2021

    Une parente d’élève de l’école Jean-Rostand a été interpellée par la police, ce vendredi 15 octobre, vers 16 h 30 à Rennes. Le matin, elle était entrée dans l’école primaire et avait menacé de mort l’institutrice de son enfant, lui reprochant notamment de ne pas avoir fait les lacets de son enfant la semaine dernière. L’institutrice se dit «choquée» et a désormais peur de représailles

    Tout part pourtant d’un sujet anodin : la mère de famille reproche à l’institutrice de ne pas avoir fait les lacets de son enfant, la semaine précédente. Pour protester, elle s’introduit vendredi matin vers 8h45 dans la classe de CE2 de l’enseignante. Le ton monte, l’institutrice souligne qu’elle perturbe le fonctionnement de la classe. C’est alors que l’autre réplique, en la menaçant de mort. L’incident a lieu le jour de la commémoration de l’assassinat de Samuel Paty. […]

    Ouest France via fdesouche

  • Rennes : un rapport de la mairie (PS-EELV) sur l’insécurité met en cause les vagues de « Jeunes Étrangers en Errance »

    Publié par Guy Jovelin le 30 juillet 2021

    Au premier semestre 2021, une consultation citoyenne a été mise en œuvre par la mairie de Rennes (PS-EELV) sur les questions d’insécurité.

    Suite à cette consultation, un rapport de restitution a été communiqué courant  Juin afin de présenter un état des lieux de la situation et des solutions proposées.

    Dans ce rapport page 5 et 12, la mairie précise  :

    On peut également noter que la part des mineurs parmi les personnes mises en cause a connu une hausse constante d puis 2010 (en 2010, 12.6% des personnes mises en cause étaient mineures), avec une augmentation notable en 2016 et 2017 (27%), qui correspondent aux premières vagues d’arrivée à Rennes de Jeunes Étrangers en Errance (JEE), auxquels une partie conséquente des faits de délinquance de voie publique constatés dans le centre-ville a pu être attribuée.

    Il est également précisé une tendance haussière de l’insécurité de l’ordre de 22.3% entre 2015 et 2019, causée notamment par une forte augmentation de la délinquance en centre ville.


    Le rapport :

    téléchargement.png

     

     

     

    Source : fdesouche

  • Rennes : les demandes d’interprètes à l’hôpital ont triplé en dix ans, un phénomène que l’on retrouve partout en France qui correspond aux évolutions de la démographie

    Publié par Guy Jovelin le 30 mai 2021

    Se rendre aux urgences ou à l’hôpital peut être angoissant. À la peur de la blouse blanche s’ajoute parfois une difficulté supplémentaire : la langue. À Rennes, on travaille à faire sauter cette barrière.

    Au CHU de Rennes (Ille-et-Vilaine), les demandes d’intervention d’interprètes ont presque triplé en à peine dix ans. D’après Hugo Martin-Giroux, responsable des relations avec les usagers, le centre hospitalier comptait 1 421 demandes d’intervention d’interprète en 2020 contre 514 en 2012. Ce qui, évidemment, a un prix : l’an dernier, le CHU a dépensé plus de 50 000 €, au lieu de 20 000 € en 2017.

    Hôpital, reflet de ville

    Pour Hugo Martin-Giroux, le CHU de Rennes, « n’est pas un cas isolé. C’est un phénomène que l’on retrouve partout en France. Cela correspond aux évolutions de la démographie. […]

    ouest-france.fr via fdesouche