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rennes - Page 3

  • Rennes (35) : une conductrice de bus témoigne face à l’insécurité grandissante : “je vais travailler la peur au ventre”, “par peur de l’altercation, (on) évite de faire des remarques aux auteurs d’incivilités”

    Publié, par Guy Jovelin le 17 juin 2022

    Après plusieurs graves incidents sur le réseau de bus à Rennes, une conductrice se confie sur la difficulté d’exercer son métier au quotidien. « Travailler dans de telles conditions, dans la peur, ça n’est plus possible ». Pour Laurence (*), conductrice de bus sur le réseau STAR à Rennes depuis quatre ans, le quotidien au travail est devenu trop difficile à supporter.

    Après l’agression à l’arme à feu d’un adolescent dans un bus de la ligne 9 la semaine dernière, elle se confie sur cette « insécurité grandissante » qui l’empêche d’exercer correctement son métier. (…)

    « Avant quand je rentrais chez moi, je me disais vivement demain pour retourner travailler », confie Laurence (*). « C’est terminé tout ça. J’ai toujours supporté facilement les humeurs des passagers, quelques altercations, mais là on a des incidents qui impliquent des couteaux, des armes à feu… Chaque matin, je vais travailler la peur au ventre ». (…)

    Aujourd’hui, une fatigue généralisée semble gagner la profession. Par peur de déclencher une altercation, certains conducteurs évitent de faire des remarques aux passagers auteurs d’incivilités.

    * Le prénom a été modifié.

    Le télégramme via fdesouche

  • Rennes : pour lutter contre l’insécurité, l’arrêt à la demande généralisé dans les bus en soirée

    Publié par Guy Jovelin le 10 mars 2022

    La métropole rennaise (Ille-et-Vilaine) qui compte plus de 450.000 habitants, a annoncé l’extension en septembre du dispositif de l’arrêt à la demande dans son réseau de bus en soirée, une mesure destinée à lutter contre l’insécurité, notamment pour les femmes voyageant seules.

    «Encouragée par la Loi d’orientations des mobilités (LOM), la descente à la demande vise à assurer un service de proximité et de sécurité en soirée en permettant aux usagers voyageant seuls de descendre entre deux arrêts pour se rapprocher de leur destination», a indiqué mercredi 9 mars Rennes Métropole à l’AFP. Le dispositif avait été expérimenté sur quelques lignes en 2021.

    L’annonce a été faite mardi à l’occasion de la signature de la charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale. «Dans ce cadre, Nathalie Appéré, présidente de Rennes Métropole et maire de Rennes, a annoncé l’extension de l’arrêt à la demande à l’ensemble du réseau Star sur les plages horaires nocturnes à partir de septembre 2022, pour que chacun et chacune, notamment les femmes, puisse prendre les transports en toute sérénité, y compris aux heures les plus tardives», précise Rennes Métropole.

    La Loi d’orientation des mobilités (LOM), promulguée en décembre 2019, doit «transformer en profondeur la politique des mobilités», en rendant notamment les transports du quotidien «plus faciles». En mai 2020, la secrétaire d’État à l’Égalité femmes-hommes Marlène Schiappa avait indiqué travailler à «la généralisation de l’arrêt de bus à la demande en soirée et la nuit», dans le cadre d’un plan de lutte contre le harcèlement de rue.

    Le Figaro via fdesouche

  • Rennes : une centaine de migrants occupent un gymnase de la ville

    Publié par Guy Jovelin le 16 janvier 2022

    fdesouche

    Une centaine de migrants, dont la majorité était hébergés depuis trois mois dans un centre scout de la métropole rennaise, ont occupé samedi un gymnase de Rennes, a-t-on appris auprès d’une association et de la mairie qui demande que cette occupation prenne fin «rapidement».

     «Cet après-midi, en marge d’une manifestation en soutien aux personnes exilées, des militants ont occupé le gymnase de la Poterie pour y héberger des personnes migrantes», a indiqué la mairie à l’AFP, précisant qu’une partie d’entre elles était jusqu’alors hébergée sur un site à Thorigné-Fouillard, près de Rennes, propriété des Éclaireurs de France.

    «L’occupation du gymnase de la Poterie questionne, s’agissant de la mise à l’abri de personnes qui avaient jusqu’ici des solutions d’hébergement plus adaptées, même si elles étaient précaires», selon la même source. La municipalité rennaise, qui demande que cette occupation prenne fin «rapidement», a annoncé avoir saisi la préfecture «pour que des solutions soient trouvées au plus vite pour ces personnes».

    Selon un communiqué de l’association d’aide aux migrants Utopia 56, «une centaine de personnes, dont 42 enfants, sans solution d’hébergement, réquisitionnent un gymnase de la ville de Rennes afin de ne pas passer la nuit et l’hiver à la rue».   […]

    Le Figaro ; Ouest-France

  • Rennes : la municipalité va mettre à disposition un manoir pour les migrants, au minimum jusqu’à la fin mars 2023

    Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2022

    Vendredi 7 janvier 2022, des membres du collectif « Logement 14 octobre » et des migrants qui occupent un manoir appartenant à la Ville avaient rendez-vous avec un élu pour élaborer une convention.

    Plusieurs nationalités, principalement Albanais, et Africains, cohabitent dans cette maison vide sur trois niveaux, qui abritait les anciens logements des cadres de santé du centre hospitalier Guillaume Régnier, aujourd’hui propriété de la Ville de Rennes qui a un projet d’opération immobilière.

    Une rencontre avait lieu ce vendredi 7 janvier 2022 avec David Travers, adjoint délégué à la Solidarité au conseil municipal de Rennes (Ille-et-Vilaine). « On discute autour d’une convention, un prêt à usage qui serait consenti par la Ville jusqu’à la fin mars 2023, explique Vincent, membre du collectif. Ça permettrait de stabiliser la situation, ça sécurise tout le monde et ça permet d’avoir un cadre réglementaire. »

    (…)

    Le collectif espère aussi obtenir une prolongation, au-delà de 2023, si les travaux devaient être retardés. Et une garantie que les personnes ne seront pas remises à la rue sans solution, quand la mairie récupérera les locaux.

    Cette réunion visait à finaliser une convention entre la Ville de Rennes et l’association Habitat Solidaire du Monde, pour la mise à disposition du Manoir du Bois-Perrin, confirme la mairie. « C’est en bonne voie, a confirmé Vincent. On espère une signature sous quinze jours. »

    Ouest-France via fdesouche

  • Dès la première patrouille de nuit, la Police municipale rennaise prise à partie

    Publié par Guy Jovelin le 17 novembre 2021

    Dès la première patrouille de nuit, la Police municipale rennaise prise à partie

    C’était une première et ils vont s’en souvenir. Dans la nuit de vendredi 12 à samedi 13 novembre, pour la première fois, des policiers municipaux travaillent jusqu’à 2 h 30 du matin, afin de diminuer les nuisances dans le centre-ville lors des fins de semaine plus festives. Cette nuit-là, vers 1 h du matin, la Police nationale intervient pour interpeller un homme qui en violente un autre, place Hoche. Intervention durant laquelle les fonctionnaires de la brigade anticriminalité (Bac) sont pris à partie par des témoins.

    Peu nombreux, les policiers nationaux demandent des renforts à la Police municipale. Devant l’hostilité des noctambules, les « nationaux » sont contraints de faire usage de gaz lacrymogènes pour les repousser. Et quittent les lieux rapidement afin de ramener l’agresseur présumé au commissariat. C’est à ce moment-là que six effectifs de la Police municipale qui patrouillaient dans le secteur Sainte-Anne, dont quatre habilités au port d’arme, ?arrivent à hauteur du passage des Carmélites. Ils tombent nez à nez avec « une quarantaine d’individus » hostiles à la police. Des faits que la Police nationale confirme au Télégramme.

    « Les collègues ont essuyé des jets de projectiles et notamment des bouteilles de bière. Le chien a dû esquiver plusieurs coups de pied », explique Jérôme Jourdan, secrétaire du syndicat FO Ville de Rennes. « Il a fallu l’arrivée supplémentaire de deux équipages véhiculés de la Police municipale pour que les collègues sur place puissent s’extraire et regagner leur véhicule. Au total, sur les 15 agents engagés cette nuit-là, cinq étaient non armés faute d’habilitation de port d’arme. Nous réclamons que tous les policiers municipaux soient habilités au port d’armes du pistolet à impulsion numérique (PIE) et aux gaz lacrymogènes. On sait très bien qu’après minuit, le rapport police-population peut être beaucoup plus rude. » N’ayant pas été blessés, les policiers municipaux n’ont pas déposé plainte.

    www.letelegramme.fr via fdesouche