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rennes - Page 3

  • Orléans, Rennes, Dieppe, Rouen, Mâcon : un vaste réseau d’hôteliers proxénètes démantelé par la police, 2.8 millions d’euros saisis, tous les employés de ces établissements étaient des clandestins

    Publié par Guy Jovelin le 07 juillet 2022

    C’est le Groupement d’intervention régional qui a coordonné cette affaire et mis au jour ce réseau de prostitution : près de 2,8 millions d’euros ont été saisis grâce à l’intervention d’un peu plus d’une centaine de policiers dans des hôtels à Olivet et Orléans ainsi qu’à Rennes, Rouen, Dieppe et Mâcon. 

    (…) “Les investigations permettaient d’établir que le propriétaire de l’hôtel avait mis en place un double système occulte de comptabilité et de location des chambres au profit des prostituées”, continue le communiqué.

    “Ce dernier, systématiquement associé à un second individu, détenait des hôtels dans plusieurs villes – notamment à Orléans (où plusieurs établissements ont été visés, selon nos informations), Rennes, Rouen, Dieppe et Mâcon – lesquels fonctionnaient de manière identique à celui d’Olivet.

    Des rapprochements permettaient de mettre à jour que les établissements hôteliers étaient entretenus et exploités avec de la main-d’œuvre démunie de titre de travail.” 

    Dans cette affaire, il n’est pas seulement question de la prostitution, mais c’est une vraie organisation qui est mise à jour, avec une réelle logistique d’économie souterraine.

    “Les investigations se poursuivaient à compter du mardi 15 février 2022 dans le cadre d’une information judiciaire ouverte des chefs d’escroquerie en bande organisée, recel en bande organisée, d’exécution en bande organisée d’un travail dissimulé, d’abus de biens sociaux, de vol en bande organisée, de proxénétisme aggravé commis en bande organisée, de blanchiment aggravé, d’emploi en bande organisée d’étranger non muni d’une autorisation de travail et d’aide à l’entrée ou au séjour d’un étranger en situation irrégulière.”

    (…) La Rep

    (…) Le même système a été retrouvé dans les autres hôtels que cet homme possède avec un associé, une dizaine d’établissements à Orléans, mais aussi à Rennes, Rouen, Dieppe et Mâcon. Les deux jeunes propriétaires récupéraient chaque mois l’argent en liquide placé dans un coffre-fort par les réceptionnistes, tous en situation irrégulière – de même que les femmes de ménage qui étaient employées dans les hôtels. Les prostituées elles-mêmes étaient le plus souvent de nationalité moldave ou roumaine. 

    France Bleu

  • Rennes (35) : une conductrice de bus témoigne face à l’insécurité grandissante : “je vais travailler la peur au ventre”, “par peur de l’altercation, (on) évite de faire des remarques aux auteurs d’incivilités”

    Publié, par Guy Jovelin le 17 juin 2022

    Après plusieurs graves incidents sur le réseau de bus à Rennes, une conductrice se confie sur la difficulté d’exercer son métier au quotidien. « Travailler dans de telles conditions, dans la peur, ça n’est plus possible ». Pour Laurence (*), conductrice de bus sur le réseau STAR à Rennes depuis quatre ans, le quotidien au travail est devenu trop difficile à supporter.

    Après l’agression à l’arme à feu d’un adolescent dans un bus de la ligne 9 la semaine dernière, elle se confie sur cette « insécurité grandissante » qui l’empêche d’exercer correctement son métier. (…)

    « Avant quand je rentrais chez moi, je me disais vivement demain pour retourner travailler », confie Laurence (*). « C’est terminé tout ça. J’ai toujours supporté facilement les humeurs des passagers, quelques altercations, mais là on a des incidents qui impliquent des couteaux, des armes à feu… Chaque matin, je vais travailler la peur au ventre ». (…)

    Aujourd’hui, une fatigue généralisée semble gagner la profession. Par peur de déclencher une altercation, certains conducteurs évitent de faire des remarques aux passagers auteurs d’incivilités.

    * Le prénom a été modifié.

    Le télégramme via fdesouche

  • Rennes : pour lutter contre l’insécurité, l’arrêt à la demande généralisé dans les bus en soirée

    Publié par Guy Jovelin le 10 mars 2022

    La métropole rennaise (Ille-et-Vilaine) qui compte plus de 450.000 habitants, a annoncé l’extension en septembre du dispositif de l’arrêt à la demande dans son réseau de bus en soirée, une mesure destinée à lutter contre l’insécurité, notamment pour les femmes voyageant seules.

    «Encouragée par la Loi d’orientations des mobilités (LOM), la descente à la demande vise à assurer un service de proximité et de sécurité en soirée en permettant aux usagers voyageant seuls de descendre entre deux arrêts pour se rapprocher de leur destination», a indiqué mercredi 9 mars Rennes Métropole à l’AFP. Le dispositif avait été expérimenté sur quelques lignes en 2021.

    L’annonce a été faite mardi à l’occasion de la signature de la charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale. «Dans ce cadre, Nathalie Appéré, présidente de Rennes Métropole et maire de Rennes, a annoncé l’extension de l’arrêt à la demande à l’ensemble du réseau Star sur les plages horaires nocturnes à partir de septembre 2022, pour que chacun et chacune, notamment les femmes, puisse prendre les transports en toute sérénité, y compris aux heures les plus tardives», précise Rennes Métropole.

    La Loi d’orientation des mobilités (LOM), promulguée en décembre 2019, doit «transformer en profondeur la politique des mobilités», en rendant notamment les transports du quotidien «plus faciles». En mai 2020, la secrétaire d’État à l’Égalité femmes-hommes Marlène Schiappa avait indiqué travailler à «la généralisation de l’arrêt de bus à la demande en soirée et la nuit», dans le cadre d’un plan de lutte contre le harcèlement de rue.

    Le Figaro via fdesouche

  • Rennes : une centaine de migrants occupent un gymnase de la ville

    Publié par Guy Jovelin le 16 janvier 2022

    fdesouche

    Une centaine de migrants, dont la majorité était hébergés depuis trois mois dans un centre scout de la métropole rennaise, ont occupé samedi un gymnase de Rennes, a-t-on appris auprès d’une association et de la mairie qui demande que cette occupation prenne fin «rapidement».

     «Cet après-midi, en marge d’une manifestation en soutien aux personnes exilées, des militants ont occupé le gymnase de la Poterie pour y héberger des personnes migrantes», a indiqué la mairie à l’AFP, précisant qu’une partie d’entre elles était jusqu’alors hébergée sur un site à Thorigné-Fouillard, près de Rennes, propriété des Éclaireurs de France.

    «L’occupation du gymnase de la Poterie questionne, s’agissant de la mise à l’abri de personnes qui avaient jusqu’ici des solutions d’hébergement plus adaptées, même si elles étaient précaires», selon la même source. La municipalité rennaise, qui demande que cette occupation prenne fin «rapidement», a annoncé avoir saisi la préfecture «pour que des solutions soient trouvées au plus vite pour ces personnes».

    Selon un communiqué de l’association d’aide aux migrants Utopia 56, «une centaine de personnes, dont 42 enfants, sans solution d’hébergement, réquisitionnent un gymnase de la ville de Rennes afin de ne pas passer la nuit et l’hiver à la rue».   […]

    Le Figaro ; Ouest-France

  • Rennes : la municipalité va mettre à disposition un manoir pour les migrants, au minimum jusqu’à la fin mars 2023

    Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2022

    Vendredi 7 janvier 2022, des membres du collectif « Logement 14 octobre » et des migrants qui occupent un manoir appartenant à la Ville avaient rendez-vous avec un élu pour élaborer une convention.

    Plusieurs nationalités, principalement Albanais, et Africains, cohabitent dans cette maison vide sur trois niveaux, qui abritait les anciens logements des cadres de santé du centre hospitalier Guillaume Régnier, aujourd’hui propriété de la Ville de Rennes qui a un projet d’opération immobilière.

    Une rencontre avait lieu ce vendredi 7 janvier 2022 avec David Travers, adjoint délégué à la Solidarité au conseil municipal de Rennes (Ille-et-Vilaine). « On discute autour d’une convention, un prêt à usage qui serait consenti par la Ville jusqu’à la fin mars 2023, explique Vincent, membre du collectif. Ça permettrait de stabiliser la situation, ça sécurise tout le monde et ça permet d’avoir un cadre réglementaire. »

    (…)

    Le collectif espère aussi obtenir une prolongation, au-delà de 2023, si les travaux devaient être retardés. Et une garantie que les personnes ne seront pas remises à la rue sans solution, quand la mairie récupérera les locaux.

    Cette réunion visait à finaliser une convention entre la Ville de Rennes et l’association Habitat Solidaire du Monde, pour la mise à disposition du Manoir du Bois-Perrin, confirme la mairie. « C’est en bonne voie, a confirmé Vincent. On espère une signature sous quinze jours. »

    Ouest-France via fdesouche