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Deux policiers ont été blessés vendredi soir 21 août dans le quartier du Mirail à Toulouse après avoir tenté de contrôler un homme sur son scooter qui leur a foncé dessus, a dénoncé le syndicat policier Alliance. Le conducteur, âgé de 20 ans, a été interpellé et placé en garde à vue, a précisé samedi à l’AFP Fabien Velleret, secrétaire d’Alliance police nationale pour la Haute-Garonne.
Le jeune homme qui «faisait du rodéo sur son scooter, sans casque, s’est engagé dans une impasse» pour tenter d’échapper aux forces de l’ordre, a indiqué Fabien Velleret. En faisant demi-tour, il a vu que la voiture de police bloquait la rue «et a foncé sur les collègues qui s’étaient postés sur le trottoir, les percutant», a-t-il ajouté. Une policière a des ecchymoses sur l’avant-bras, et un autre policier, transporté à l’hôpital, souffre d’une luxation et d’un étirement des tendons au niveau du bras. […]
Dans un communiqué, le syndicat Alliance demande «une réponse pénale lourde et exemplaire», dénonçant les «violences récurrentes dont sont victimes les policiers».
A Toulouse, l’été s’annonçait chaud sur les thermomètres. Il l’est également dans les rues de la ville. Plusieurs fusillades ont éclaté dans la ville rose, visant tour à tour des dealers, le frère d’un joueur de football et des bandes.
Quatre morts des une dizaine de blessés. C’est le terrible bilan de l’été à Toulouse où les coups de feu ont retenti dans différents quartiers de la ville. Des Izards à Saint-Simon, en passant par le Stadium ou les Minimes, les règlements de compte ou les agression par arme à feu se sont multipliés depuis le mois de mai.
Déconfinement : prémisse d’un été de plomb
Alors que la France vivait sa dernière semaine de confinement, à Bagatelle, les armes étaient déjà sorties de chez elles. Le jeudi 7 mai au soir, un homme d’une trentaine d’années a été la cible de « deux détonations », selon des témoins. Une agression qui pourrait être mise sur le compte « de faits de vols ou de rackets auprès des commerçants du quartier », indique La Dépêche. La victime s’est présentée d’elle-même aux urgence, sa cuisse traversée par un projectile. Le suspect court toujours. Quelques heures plus tard, c’est un rodéo dans le secteur du Mirail qui a occasionné des coups de feu entre participants. Aucun blessé n’a été signalé.
Le week-end du 25-26 avril avait déjà occasionné une série de quatre fusillades, à Bagatelle, La Reynerie, Croix-Daurade et Empalot. Cette fois sur fond de trafic de drogue d’après les enquêteurs. Plusieurs blessés avaient été pris en charge.
Le 23 mai au soir dans le quartier des Arènes, un rodéo sauvage a failli mal tourné. Appelé par des riverains après avoir entendu « des coups de feu », les policiers se sont retrouvés face à des chauffards, n’hésitant pas à leur foncer dessus. L’une des voitures est passée à « quelques centimètres » d’un fonctionnaire de police. Une personne a été arrêtée et jugée en comparution immédiate.
Le 23 juin, c’est dans le quartier d’Empalot que les armes refont parler d’elles. Un individu a tiré à la chevrotine sur un homme. Blessé au dos et à l’abdomen, il a été transféré à l’hôpital de Rangueil dans un état grave. Les policiers d’élite du Raid ont été appelé pour appréhender le tireur, aperçu dans un immeuble du quartier quelques minutes après les faits. En vain, la personne interpellée n’était pas le forcené qui court toujours.
Juillet sanglant
Le 13 juillet, le frère du footballeur de Tottenham (Angleterre) Serge Aurier, Christopher, a été tué dans un établissement de nuit du secteur Saint-Simon. Touché à l’abdomen, il est décédé des suites de ses blessures à l’hôpital. Un homme s’est rendu aux policiers, quelques jours plus tard, expliquant avoir agit sur fond de jalousie.
Trois jours plus tard, le corps d’un homme a été retrouvé sans vie à proximité du Stadium, sur l’île du Ramier. Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime était âgée de 16 ans et aurait reçu une balle dans le flanc, avant d’être achevé d’une balle dans la tête.
Pas de trêve en août
Le mois d’août a été chaud. Un soir de canicule, le 8 août sur la place des Pradettes, un homme de 25 ans a été grièvement blessé par un tir aux alentours de 2 heures du matin. Un autre homme qui l’accompagnait a lui aussi été visé par les tirs. Il a réussi à échapper à ses agresseurs, au nombre de deux et équipé au moins d’un fusil, en montant dans une voiture qui l’a conduit à l’hôpital. Quelques jours avant, les policiers avaient déjà été appelés pour des coups de feu, sans qu’aucune trace ne soit retrouvée par les enquêteurs. Le quartier des Pradettes a connu des affrontement entre bandes rivales au début du mois.
Dans le quartier des Izards à l’embouchure de la station de métro Trois Cocus, un groupe de jeunes a été la cible d’un tireur. Un homme de 29 ans a été tué et deux autres personnes ont été blessées par des balles de 9mm tiré par un individu, semble-t-il, à pied. Si la victime n’est pas connue des services de police, les deux blessés seraient lié aux trafics de stupéfiants qui gangrènent le quartier. Une dizaine de coups de feu auraient été tiré, au milieu des passants.
Dimanche 16 août, c’est dans le quartier des Minimes, cher à Claude Nougaro, qu’un adolescent de 15 ans a été blessé par balles. Touché à la jambe droite, ses jours ne sont pas en danger mais la mauvaise série continue de se dérouler sous les yeux des policiers impuissants. La victime serait un guetteur du quartier, chargé de prévenir les dealers de l’arrivée des forces de l’ordre. Le tireur court toujours après avoir pris la fuite à bord d’une grosse berline noire.
Face à cette terrible série, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, compte rencontrer à la rentrée le Premier ministre Jean Castex, en déplacement ce mardi à Mondonville, pour lui demander des effectifs de police supplémentaire. L’élu estime que 200 nouveaux policiers seraient nécessaire pour calmer les ardeurs des trafiquants et des délinquants qui pullulent dans la ville rose.
Les chiffres sont têtus : 4 morts et 27 blessés par arme à feu, arme blanche ou objet contondant sont à déplorer depuis le 21 juin 2020, selon notre propre comptage. Des statistiques supérieure à l’année dernière, pour la même période de l’année.
Jusqu’à sept agressions graves en un week-end
L’été avait, du reste, fort mal débuté. Une série de sept agressions au couteau était recensée entre le vendredi 19 et le lundi 22 juin 2020, laissant plusieurs victimes entre la vie et la mort.
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Couteau à foison et armes lourdes en circulation
Cette dernière fusillade a été commise à l’arme lourde, de guerre, avec un fusil de type AK-47 autrement appelé « Kalachnikov », ce qui est loin d’être une première mais dont l’utilisation de plus en plus fréquente inquiète au plus au point les forces de l’ordre.
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L’article dans son intégralité sur Metropolitain via actu.fr
Une Toulousaine de 40 ans, fichée S, vient d’être condamnée pour outrages et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique. Elle avait refusé de retirer son voile intégral alors qu’elle se rendait au commissariat de Bellefontaine pour émarger dans le cadre d’un contrôle judiciaire, soupçonnée d’apologie du terrorisme. En 2018, elle avait traité des membres de forces de l’ordre qui lui demandait de retirer son niqab de « chiens de mécréants » ».
[…] Encore en cours d’instruction, ce dossier évoque la détention d’images de propagande jihadiste faisant notamment référence à Daesch. Mais celle qui avait déjà tenté par le passé un départ vers la Syrie avec ses quatre enfants respectait scrupuleusement son obligation de pointage. D’autant plus qu’elle est fichée S. Et selon elle, il y a deux problèmes dans les faits du 20 juillet.
D’une, son habit religieux n’était pas un niqab, où l’on ne voit apparaître que les yeux, mais bien un hidjab, le voile qui entoure le visage. Or, le masque chirurgical indispensable en cette période de pandémie aurait porté à confusion. Deuxième argument […] : « Pourquoi maintenant ? Jusque-là, on ne m’avait jamais demandé de l’enlever». […]
85 interventions pour tapages nocturnes en une nuit. La soirée du samedi 8 août au dimanche 9 août a été particulièrement agitée. Malgré la circulation du coronavirus, les soirées sont nombreuses.
La nuit du samedi 8 août au dimanche 9 août a été particulièrement agitée. La gendarmerie de Toulouse a dû intervenir 85 fois pour tapages nocturnes. Effectivement, cette année, les relations entre voisins sont parfois un peu tendues. En raison de la circulation toujours active du coronavirus, certains Toulousains n’osent pas vraiment sortir de chez eux. Mais d’un autre côté ils ont envie de passer du temps entre amis ou en famille. Les soirées dans les appartements se sont donc multipliées cette année. Et cela fait du bruit. Parfois trop pour certains voisins
Il faut dire qu’après des semaines de confinement les Toulousains souhaitent se changer les idées. Certains ne sont pas partis en vacances et avec la chaleur actuelle nombreux sont ceux qui veulent profiter des chaudes soirées d’été.
Pour info, il est possible de porter plainte pour tapage nocturne à partir de 22h. Pour que les forces de l’ordre interviennent, il faut que la nuisance sonore puisse s’entendre d’un logement à l’autre. L’auteur des faits risque une amende de 68€ avec une possibilité de payement immédiat ou sous 45 jours. Si ce délai est dépassé alors l’amende s’élève à 180€