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toulouse - Page 33

  • Crise à Airbus : 3.378 emplois menacés à Toulouse, les filiales emboîtent le pas

    Publié par Guy Jovelin le 03 juillet 2020

    crise
    Dans les usines de Toulouse-Blagnac, 2.398 emplois devraient être supprimés. © Pixabay

    Airbus a dévoilé, jeudi 2 juillet, les détails de son plan de restructuration pour affronter la crise de l’aéronautique. Le site toulousain devrait perdre 3.378 postes. Sans compter les filiales… 

    Inquiétude grandissante à Toulouse après l’annonce du plan de restructuration entrepris par Airbus. En quelques mois, le géant de l’aéronautique est passé d’une situation idéale à une crise sans précédente. Un revirement inédit dans l’histoire de l’avionneur. 

    Lire aussi : Airbus : 5.000 emplois menacés en France

    Après avoir prévenu la suppression de 15.000 emplois dans le monde, dont 5.000 postes en France, le groupe a détaillé aux syndicats ses futurs projets. Et sans surprise, Toulouse est la ville la plus touchée, avec la suppression programmée de 3.378 postes, 980 au siège et 2.398 dans les usines, a rapporté le syndicat Force Ouvrière. À Saint-Nazaire, 386 postes sont menacés et 484 à Nantes. 

    Des postes supprimés dans les filiales

    Du côté des filiales, l’ATR, basée à Toulouse a annoncé dans un communiqué, jeudi 2 juillet la suppression de 204 emplois, dont 186 en France. Un plan « cohérent avec la réduction des activités », due à la crise du coronavirus et ses conséquences dans le secteur de l’aéronautique. L’entreprise toulousaine a expliqué vouloir garantir « autant que possible » ce redimensionnement des effectifs sur la base du volontariat, d’ici l’automne 2020. 

    Lire aussi : Charles Gave : « L’exploitation de l’homme par le technocrate ne fait que commencer »

    À Rochefort, Mérignac, Méaulte et Saint-Nazaire, la situation est similaire dans la filiale Stelia, où plusieurs centaines de postes pourraient également être supprimés. Le porte-parole de Force ouvrière, Jean-François Knepper craint « un cataclysme social à l’automne » et attend de l’État une réaction. Les négociations devraient se dérouler sur plusieurs mois, les syndicats se donnant pour objectif : « zéro licenciements secs ». 

    Actuellement, le groupe Airbus et ses filiales emploient près de 30.000 salariés à Toulouse. Pas étonnant que ce soit sur ces sites que les répercussions sont les plus importantes en cas de crise. 

     

    Source : infos-toulouse

  • Sondage : à Toulouse, l’étau se ressert entre Maurice et Moudenc

    Publié par Guy Jovelin le 25 juin 2020

     
    sondage
    © bjb514, CC0

    Il s’agit du dernier sondage de la campagne des municipales 2020. Contrairement à la dernière étude sortie il y a dix jours, la victoire d’Antoine Maurice n’est pas encore actée. 

    Un sondage réalisé par Ifop/Fiducial pour La Dépêche et la Sud Radio, donne Antoine Maurice en tête du second tour des élections municipales, dimanche 28 juin, avec 50,5% des voix, contre 49,5% pour Jean-Luc Moudenc, le maire sortant. 

    C’est donc un sprint décisif qui se profile pour les deux listes dans ces trois derniers jours de campagne. Le dernier sondage, réalisé la semaine dernière donnait déjà Archipel Citoyen vainqueur à 51% devant la liste Aimer Toulouse (49%). Mais entre temps, le maire sortant semble avoir regagner un peu de dynamique dans cette dernière ligne droite. Sera-t-elle suffisante ? 

    Un scénario comme en 2008 ?

    Cette troisième étude a été réalisée du 20 au 23 juin sur un panel représentatif de 807 personnes. Le premier sondage, commandé par Archipel Citoyen à l’Ifop, donnait la liste d’extrême gauche gagnante à 52%, avant qu’une enquête BVA pour La Tribune-Europe 1 ne place la liste d’Antoine Maurice à 51%. Seulement quelques centaines de voix sépareraient les deux finalistes. Le dépouillement risque d’être long. 

    Lire aussi : Municipales à Toulouse : aura-t-on vraiment un conseil municipal citoyen ?

    En 2008 déjà, Pierre Cohen s’était imposé avec seulement 1.200 suffrages d’avance sur Jean-Luc Moudenc. En 2014, c’était Jean-Luc Moudenc qui était donné perdant mais qui avait réussi à s’imposer sur le fil. Le maire sortant profiterait particulièrement de l’épidémie, puisque 78% des sondés estiment que la tête de liste d’Aimer Toulouse aurait « bien géré la crise du coronavirus ». 

    Les ouvriers en majorité pour Moudenc

    Contrairement aux idées reçues, le vote des ouvriers iraient en grande majorité au candidat de la droite et du centre (62% d’entre eux compte voter pour Jean-Luc Moudenc). Du côté d’Antoine Maurice, il peut compter sur la jeunesse toulousaine, puisque 64% d’entre eux compte se tourner vers le candidat écologiste. C’est sur ce clivage que devrait se jouer l’élection, puisque les autres catégories (actifs, cadres, professions supérieures), sont partagés à 50-50% entre les deux candidats. 

    Lire aussi : L’Union des Musulmans de France (UDMF) appelle à voter contre Jean-Luc Moudenc

    L’autre point clé de ce scrutin se trouve parmi les électeurs de Nadia Pellefigue, retirée de la course. Si quatorze de ses colistiers ont rejoint la liste d’Archipel Citoyen, l’un des cadres de la liste arrivée en troisième position a fait savoir qu’il voterait pour Jean-Luc Moudenc. Mais du côté des électeurs, ils devraient être 82% à se reporter sur la liste d’extrême gauche. Pour combler ce handicap, Jean-Luc Moudenc devra particulièrement compter sur une mobilisation des abstentionnistes, notamment parmi les personnes âgées qui ne se sont pas déplacés lors du premier tour. 

     

    Source :infos-toulouse

     

  • Toulouse : deux migrants interpellés après 29 cambriolages « leur caverne d’objets volés était digne d’Ali Baba »

    Publié par Guy Jovelin le 21 juin 2020

    Par  le 21/06/2020

    Toulouse. Deux voleurs arrêtés après 29 cambriolages : leur caverne d’objets volés était digne d’Ali Baba

    Lundi 15 juin 2020, les gendarmes ont arrêté deux individus coupables de 29 cambriolages en Haute-Garonne. Ils détenaient un stock d’objets volés digne de la caverne d’Ali Baba.

    […]

    « Des dizaines et des dizaines » d’objets volés

    Les gendarmes sont alors tombés sur ce qui s’apparente à une véritable caverne d’Ali Baba. Et ils ont même vu double puisque le duo avait réparti son recel en deux endroits, l’un à Montréjeau donc et le second, route de Seysses, à Toulouse.

    […]

    L’article dans son intégralité sur Actu Toulouse via fdesouche

  • Rassemblement pour Traoré : quelques centaines de personnes défilent, des incidents lors de la dispersion

    Publié par Guy Jovelin le 12 juin 2020

    Dans le quartier des Carmes, les vitrines de commerce ont subi quelques dégradations. © Infos-Toulouse

    Pour la deuxième semaine consécutive, le collectif Vérité et Justice pour Adama 31 a appelé à braver l’interdiction de manifester à Toulouse.

    Derrière la place du Capitole, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés, mercredi 10 juin, pour dénoncer les « violences policières et le racisme ». À la tribune, des personnalités anonymes qui « débattent », puis des représentants d’associations de gauche. 

    Lire aussi : Toulouse : la manifestation « contre les violences policières » tourne à l’émeute

    Après deux heures de prises de parole, c’est une foule moins nombreuse que l’année dernière qui s’est élancée sur la rue Alsace-Lorraine jusqu’au Palais de Justice, où les forces de l’ordre, absents jusque là, protégeaient les entrées. Après plusieurs dizaines de minutes de face à face électrique mais sans violences, interrompant la circulation des deux lignes de tramway, la manifestation sauvage a ensuite empruntée la grande rue Saint-Michel. 

    Infos Toulouse@InfosTolosa

    Plusieurs centaines de personnes aujourd'hui pour la pro . Quelques incidents lors de la dispersion.

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    C’est au niveau de l’avenue de Crampel que les premières tensions se sont manifestées. Quelques poubelles incendiées et du gaz lacrymogène utilisé par la police qui tentaient de dispersé l’attroupement d’une centaine de personnes. Pour l’heure, pas d’interpellation communiquée, ni de blessés d’un côté comme de l’autre. 
     
  • 9 juin 721 : Quand Eudes d’Aquitaine arrêtait la conquête musulmane à Toulouse

    Publié par Guy Jovelin le 09 juin 2020

    Représentation de la Bataille de Toulouse, le 9 juin 721.

    Le 9 juin est une date méconnue bien que victorieuse pour la ville de Toulouse. En effet, c’est à cette date qu’en 721, les troupes d’Eudes d’Aquitaine stoppèrent l’invasion arabo-musulmane dans le sud-ouest de la France.

    Suite à la conquête de l’Espagne et du Portugal, formant le califat d’Al-Andalus, les Sarrasins prennent le parti de remonter dans le Sud de la France. Ainsi, Narbonne est conquise en 718, de même qu’Agde, Béziers et Nîmes, mais Eudes d’Aquitaine se mettra en travers de leur chemin à Toulouse…

    Lire aussi : L’occupation musulmane en Languedoc au VIIIe siècle

    Le cas de Toulouse est très particulier dans cette période : une fois ces villes tombées, Toulouse demeurait le dernier rempart contre l’invasion de l’Aquitaine et, au delà, du royaume franc. L’année 721 sera décisive : le siège de Toulouse et la défaite de l’Émir Al-Samh ibn Malik devant ses remparts vont entraîner la chute de l’occupation sarrasine sur notre sol.

    Lire aussi : Eudes d’Aquitaine, celui qui sauva Toulouse de la conquête musulmane

    Le rôle décisif d’Eudes d’Aquitaine

    La bataille de Toulouse n’aurait jamais été remportée sans Eudes d’Aquitaine : fils du duc de Gascogne Bodogisel et de Sainte Ode de Francie, son autorité s’étend de la Loire aux Pyrénées, jusqu’au Rhône à l’est. Alors que l’armée de l’Al-Andalus entame sa conquête, les royaumes francs d’Austrasie, dirigé par Charles Martel, et de Neustrie, dont le maire du palais est Rainfroi, se livrent une guerre sans merci dans laquelle intervient Eudes en 717. Cette lutte de pouvoir facilite grandement l’avancée musulmane sur les terres franques.

    Eudes d'Aquitaine

    Lorsque débute le siège de Toulouse par 5 000 musulmans en novembre 720, la cité s’épuise rapidement. Eudes planifie une sortie héroïque le 9 juin 721 : en sous-nombre mais profitant d’un effet de surprise absolu, il met en fuite l’armée de l’émir Al-Samh ibn Malik par une charge de 2 000 hommes sur ces paroles légendaire : « Sur mon honneur, je vous le dis, jamais on ne parlera l’arabe ici ! ». L’émir, bien qu’il ait rapidement fui devant le courage des Francs, est rattrapé et tué. Inspirés par cette victoire, les Wisigoths d’Espagne se soulèvent à leur tour, appuyés par Eudes qui poursuit le général maure Ambiza. En 726, il parvient à massacrer entièrement cette armée entre Toulouse et Narbonne.

    Lire aussi : Boisson Divine : ils ont chanté la bataille de Toulouse
    « Longue est la plainte des arabes car leur cœur est bien lourd. Les Francs chantent leur petite victoire à Poitiers, mais nous, nous pleurons notre immense défaite devant Toulouse. Et nous implorons Allah d’accueillir au paradis, nos morts restés sur la chaussée des martyrs. »

    Ibn Hayyan ben Abou Djebbala (fakys du khalife Omar au VIIIe siècle), cité par l’historien El Maqqari El Tlemcani (1591-1632)

    Malgré leurs rivalités politiques, Charles Martel et Eudes s’allient en 731, pour consolider leur pouvoir et bâtir une armée afin de vaincre et déjouer les prochaines invasions. Devant l’avancée des armées de Charles Martel et d’Eudes de Gascogne réunies, Abd el-Rahmann, émir de Cordoue arrête sa progression entre Poitiers et Tours le 17 octobre 732. C’est à Moussais, sur la commune de Vouneuil-sur-Vienne, que se font face les ennemis. Le 25 octobre 732, qui est aussi le premier jour du mois de Ramadan, les musulmans se décident à engager la bataille. Abd-er-Rahman meurt au combat et la nuit suivante, ses hommes se retirent. L’armée musulmane est ainsi définitivement stoppée.

    Eudes d'Aquitaine

     

    Source : infos-toulouse