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Bachir (1) vient de vivre des semaines mouvementées. Interpellé pour des soupçons de recel, ce jeune majeur de 18 ans a été jugé une première fois le 25 mai au tribunal correctionnel de Toulouse, mais son avocat Brice Zanin a obtenu la relaxe pour l’emploi d’un mot trop approximatif dans la procédure. Le lendemain, alors qu’il passait le portail de la prison, Bachir a de nouveau été arrêté par les gendarmes de la brigade de recherches de Toulouse Saint-Michel et ceux du Groupe d’enquêtes cambriolages (GEC), qui l’attendaient patiemment sur le parking. Les militaires le recherchaient depuis plusieurs semaines après que son ADN ait été retrouvé sur des nombreux lieux cambriolés.
Airbus a dévoilé, jeudi 2 juillet, les détails de son plan de restructuration pour affronter la crise de l’aéronautique. Le site toulousain devrait perdre 3.378 postes. Sans compter les filiales…
Inquiétude grandissante à Toulouse après l’annonce du plan de restructuration entrepris par Airbus. En quelques mois, le géant de l’aéronautique est passé d’une situation idéale à une crise sans précédente. Un revirement inédit dans l’histoire de l’avionneur.
Après avoir prévenu la suppression de 15.000 emplois dans le monde, dont 5.000 postes en France, le groupe a détaillé aux syndicats ses futurs projets. Et sans surprise, Toulouse est la ville la plus touchée, avec la suppression programmée de 3.378 postes, 980 au siège et 2.398 dans les usines, a rapporté le syndicat Force Ouvrière. À Saint-Nazaire, 386 postes sont menacés et 484 à Nantes.
Des postes supprimés dans les filiales
Du côté des filiales, l’ATR, basée à Toulouse a annoncé dans un communiqué, jeudi 2 juillet la suppression de 204 emplois, dont 186 en France. Un plan « cohérent avec la réduction des activités », due à la crise du coronavirus et ses conséquences dans le secteur de l’aéronautique. L’entreprise toulousaine a expliqué vouloir garantir « autant que possible » ce redimensionnement des effectifs sur la base du volontariat, d’ici l’automne 2020.
À Rochefort, Mérignac, Méaulte et Saint-Nazaire, la situation est similaire dans la filiale Stelia, où plusieurs centaines de postes pourraient également être supprimés. Le porte-parole de Force ouvrière, Jean-François Knepper craint « un cataclysme social à l’automne » et attend de l’État une réaction. Les négociations devraient se dérouler sur plusieurs mois, les syndicats se donnant pour objectif : « zéro licenciements secs ».
Actuellement, le groupe Airbus et ses filiales emploient près de 30.000 salariés à Toulouse. Pas étonnant que ce soit sur ces sites que les répercussions sont les plus importantes en cas de crise.
Il s’agit du dernier sondage de la campagne des municipales 2020. Contrairement à la dernière étude sortie il y a dix jours, la victoire d’Antoine Maurice n’est pas encore actée.
Un sondage réalisé par Ifop/Fiducial pour La Dépêche et la Sud Radio, donne Antoine Maurice en tête du second tour des élections municipales, dimanche 28 juin, avec 50,5% des voix, contre 49,5% pour Jean-Luc Moudenc, le maire sortant.
C’est donc un sprint décisif qui se profile pour les deux listes dans ces trois derniers jours de campagne. Le dernier sondage, réalisé la semaine dernière donnait déjà Archipel Citoyen vainqueur à 51% devant la liste Aimer Toulouse (49%). Mais entre temps, le maire sortant semble avoir regagner un peu de dynamique dans cette dernière ligne droite. Sera-t-elle suffisante ?
Un scénario comme en 2008 ?
Cette troisième étude a été réalisée du 20 au 23 juin sur un panel représentatif de 807 personnes. Le premier sondage, commandé par Archipel Citoyen à l’Ifop, donnait la liste d’extrême gauche gagnante à 52%, avant qu’une enquête BVA pour La Tribune-Europe 1ne place la liste d’Antoine Maurice à 51%. Seulement quelques centaines de voix sépareraient les deux finalistes. Le dépouillement risque d’être long.
En 2008 déjà, Pierre Cohen s’était imposé avec seulement 1.200 suffrages d’avance sur Jean-Luc Moudenc. En 2014, c’était Jean-Luc Moudenc qui était donné perdant mais qui avait réussi à s’imposer sur le fil. Le maire sortant profiterait particulièrement de l’épidémie, puisque 78% des sondés estiment que la tête de liste d’Aimer Toulouse aurait « bien géré la crise du coronavirus ».
Les ouvriers en majorité pour Moudenc
Contrairement aux idées reçues, le vote des ouvriers iraient en grande majorité au candidat de la droite et du centre (62% d’entre eux compte voter pour Jean-Luc Moudenc). Du côté d’Antoine Maurice, il peut compter sur la jeunesse toulousaine, puisque 64% d’entre eux compte se tourner vers le candidat écologiste. C’est sur ce clivage que devrait se jouer l’élection, puisque les autres catégories (actifs, cadres, professions supérieures), sont partagés à 50-50% entre les deux candidats.
L’autre point clé de ce scrutin se trouve parmi les électeurs de Nadia Pellefigue, retirée de la course. Si quatorze de ses colistiers ont rejoint la liste d’Archipel Citoyen, l’un des cadres de la liste arrivée en troisième position a fait savoir qu’il voterait pour Jean-Luc Moudenc. Mais du côté des électeurs, ils devraient être 82% à se reporter sur la liste d’extrême gauche. Pour combler ce handicap, Jean-Luc Moudenc devra particulièrement compter sur une mobilisation des abstentionnistes, notamment parmi les personnes âgées qui ne se sont pas déplacés lors du premier tour.
Toulouse. Deux voleurs arrêtés après 29 cambriolages : leur caverne d’objets volés était digne d’Ali Baba
Lundi 15 juin 2020, les gendarmes ont arrêté deux individus coupables de 29 cambriolages en Haute-Garonne. Ils détenaient un stock d’objets volés digne de la caverne d’Ali Baba.
[…]
« Des dizaines et des dizaines » d’objets volés
Les gendarmes sont alors tombés sur ce qui s’apparente à une véritable caverne d’Ali Baba. Et ils ont même vu double puisque le duo avait réparti son recel en deux endroits, l’un à Montréjeau donc et le second, route de Seysses, à Toulouse.
Pour la deuxième semaine consécutive, le collectif Vérité et Justice pour Adama 31 a appelé à braver l’interdiction de manifester à Toulouse.
Derrière la place du Capitole, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés, mercredi 10 juin, pour dénoncer les « violences policières et le racisme ». À la tribune, des personnalités anonymes qui « débattent », puis des représentants d’associations de gauche.
Après deux heures de prises de parole, c’est une foule moins nombreuse que l’année dernière qui s’est élancée sur la rue Alsace-Lorraine jusqu’au Palais de Justice, où les forces de l’ordre, absents jusque là, protégeaient les entrées. Après plusieurs dizaines de minutes de face à face électrique mais sans violences, interrompant la circulation des deux lignes de tramway, la manifestation sauvage a ensuite empruntée la grande rue Saint-Michel.
Infos Toulouse@InfosTolosa
Les slogans de l'extrême gauche tagués sur les commerces du centre-ville de #Toulouse
Plusieurs centaines de personnes aujourd'hui pour la #manif pro #AdamaTraore. Quelques incidents lors de la dispersion.
C’est au niveau de l’avenue de Crampel que les premières tensions se sont manifestées. Quelques poubelles incendiées et du gaz lacrymogène utilisé par la police qui tentaient de dispersé l’attroupement d’une centaine de personnes. Pour l’heure, pas d’interpellation communiquée, ni de blessés d’un côté comme de l’autre.