Publié par Guy Jovelin le 30 septembre2020
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“Toulouse est une ville plus violente que Marseille, les trafiquants font la loi dans les quartiers” (Reportage VA)
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Mesures anti-Covid : ce que l’Etat impose aux toulousains
Considérée comme une zone en « alerte renforcée », la Haute-Garonne voit les restrictions anti-Covid se renforcer.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran a annoncé, mercredi 23 septembre de nouvelles mesures sur une partie du territoire. Un pays désormais classé en quatre catégories : les zones vertes, les zones rouges claires, les zones rouges foncées et les zones rouges écarlates. Trois niveaux d’alertes avant l’état d’urgence sanitaire qui correspondent aux « zones d’alertes », « zones d’alerte renforcée », « zone d’alerte maximale ». Si en Occitanie l’ensemble des départements sont dans « zone d’alerte », l’Hérault et la Haute-Garonne sont classés en zone « d’alerte renforcée ». De nouvelles dispositions vont entrer en vigueur entre le 26 et le 28 septembre.
Le port du masque imposé étendu sur 16 communes
A partir du samedi 26 septembre, l’obligation du port du masque dans l’espace publique sera étendue à 16 communes du départements, en plus de Toulouse qui a déjà adopté cette directive fin août. Sont concernées, les communes de Colomiers, Tournefeuille, Blagnac, Plaisance-du-Touch, Cugnaux, Balma, Castanet-Tolosan, Saint-Orens-de-Gameville, Labège, Aucamville, Launaguet, L’Union, Portet-sur-Garonne, Ramonville-Saint-Agne, Auzeville-Tolosane, Quint-Fonsegrives et Toulouse.
Toute personne âgée de 11 ans ou plus et se déplaçant à pied doit porter un masque sur la voie publique entre 7 heures et 3 heures du matin.
Les bars fermeront leurs portes à 22 heures
Comme indiqué par Olivier Véran, les zones d’alerte renforcée verront les bars fermer au plus tard à 22 heures sur les 17 communes mentionnées ci-dessus. Les restaurants et cabarets pourront ouvrir jusqu’à 1 heure du matin les vendredi et samedi et jusqu’à minuit les autres jours de la semaine. La vente d’alcool sera par ailleurs interdite dans ces établissements à compter de 22 heures.
La consommation debout est interdite dans la totalité des établissements recevant du public (restaurants, bars, cabarets). La vente d’alcool à emporter reste interdit entre 20 heures et 6 heures du matin sur Toulouse et les 16 autres communes précitées. Sur la voie publique, la consommation d’alcool est tout autant prohibée de 13 heures à 6 heures.
Les rassemblements de plus de 10 personnes interdits
Sur l’espace public, les rassemblements de plus de 10 personnes sont interdits dans les 17 communes autour de Toulouse. Exception faite des marchés de plein vent, les enterrements et les lieux situés à proximité des transports en commun. La mesure est valable sur tout le reste du département dans les parcs et jardins et aux abords des plans d’eau. Pour les gros événements, la jauge, jusque là fixée à 5.000 personnes est abaissée à 1.000 personnes, organisateurs et exposants compris.
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Les événements festifs et familiaux ne sont pas épargnés. La location de salles publiques comme privées est désormais interdite sur les 17 communes mentionnées par le Préfet. Dans le reste du département, les locations restent autorisées, dans la limite de 30 personnes accueillies. Les réunions d’associations ou de professionnels respectant les conditions sanitaires sont autorisées. Ils devront mettre en place un accueil assis, le port du masque et les gestes barrières. Des dispositions qui entreront en vigueur à partir du 28 septembre.
Le sport n’est pas épargné
La diminution de la jauge pour les grands événements contraints le Toulouse FC et le Stade Toulousain à disputer ses prochains matchs à huis-clos. Concernant les activités sportives en intérieur, elles sont interdites à partir du 26 septembre sur les 17 communes impliquées. Seule exception, les scolaires et élèves de formation continue et professionnelle pourront pratiquer des activités sportives. Les gymnases et les piscines resteront ouverts pour les mineurs pratiquant en clubs et associations.
Source : infos-toulouse
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Toulouse : énième fusillade dans le quartier des Izards
Publié par Guy Jovelin le 17 septembre 2020
Nouvelle fusillade dans le quartier des Izards à Toulouse : un blessé par balles
Un homme de 24 ans a été blessé par balles mercredi soir, vers 23 heures, rue de Chamoix dans le quartier des Izards à Toulouse. D’après les témoignages recueillis sur place, deux individus armés a priori de plusieurs armes longues dont un fusil d’assaut…
[…]L’article dans son intégralité sur La Dépêche via fdesouche
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Les trafiquants de drogue de Toulouse recrutent des guetteurs “à peine majeurs” de Seine-Saint-Denis pour surveiller les points de deal
Publié par Guy Jovelin le 11 septembre 2020
Considérés comme plus expérimentés, ils devaient “sécuriser” le trafic, après une flambée des violences.
Dans le quartier des Izards, à Toulouse, les trafiquants de drogue ont choisi de chercher les meilleurs guetteurs possibles et n’ont pas hésité à les recruter à l’autre bout de la France. Ainsi, des guetteurs venus de Seine-Saint-Denis (93) sont venus épauler les trafiquants toulousains. Leur mission : surveiller les points de deal, trier la clientèle et repérer les éventuelles armes, relate La Dépêche du Midi.
Ces nouveaux venus sont à peine majeurs et ont été repérés par la police lors d’une opération menée par les policiers de la sûreté départementale, le 26 juin dernier. 16 personnes ont été interpellées, dans un contexte de plus en plus tendu. En deux mois, le quartier a connu cinq fusillades, qui ont fait trois morts et un blessé.
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Toulouse : un jeune qui faisait du rodéo blesse deux policiers en fonçant sur eux (Màj : du sursis pour Souleymane)
Publié par Guy Jovelin le 25 août 2020
Par perubu le 25/08/202025/08/2020
Sous son tee-shirt aux couleurs « fluo », et qui affichent des marques de moto, Souleymane cherche ses mots. Vendredi dans la soirée, lors d’un contrôle routier dans le quartier de La Reynerie, à Toulouse, il n’a pas voulu s’arrêter. « J’ai paniqué », lâche ce grand garçon de 20 ans, inconnu des services de police. Au guidon d’un moto-cross non immatriculé, et dont les numéros de série avaient été limés, il a foncé tout droit. « Une sorte de nouvelle mode : on ne se contente même plus de s’échapper, on fonce tout droit et on blesse les policiers« , dénonce, excédée Me Stéphanie Pujol, avocate des deux policiers.
Vendredi soir, deux fonctionnaires ont été blessés. L’un d’eux, qui a voulu bloquer le motard « récupère chez lui. Il ne peut plus bouger le bras. Il ne peut pas conduire. On ignore quand il pourra reprendre son service« , prévient son avocate. Sa collègue, présente à l’audience, ne mâche pas ses mots : « Bien sûr il aurait pu nous éviter. La rue est suffisamment large… » Le jeune motard, sans casque, est passé par un trottoir avant de percuter une poubelle. Il a chuté au sol et a été interpellé (notre édition de dimanche). À l’heure des explications, regard perdu, le pilote peine à justifier son comportement. « Je voulais juste faire un tour dans le quartier. Quand j’ai vu le contrôle, j’ai pris peur… J’ai paniqué ».
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22/08/2020
Deux policiers ont été blessés vendredi soir 21 août dans le quartier du Mirail à Toulouse après avoir tenté de contrôler un homme sur son scooter qui leur a foncé dessus, a dénoncé le syndicat policier Alliance. Le conducteur, âgé de 20 ans, a été interpellé et placé en garde à vue, a précisé samedi à l’AFP Fabien Velleret, secrétaire d’Alliance police nationale pour la Haute-Garonne.
Le jeune homme qui «faisait du rodéo sur son scooter, sans casque, s’est engagé dans une impasse» pour tenter d’échapper aux forces de l’ordre, a indiqué Fabien Velleret. En faisant demi-tour, il a vu que la voiture de police bloquait la rue «et a foncé sur les collègues qui s’étaient postés sur le trottoir, les percutant», a-t-il ajouté. Une policière a des ecchymoses sur l’avant-bras, et un autre policier, transporté à l’hôpital, souffre d’une luxation et d’un étirement des tendons au niveau du bras. […]
Dans un communiqué, le syndicat Alliance demande «une réponse pénale lourde et exemplaire», dénonçant les «violences récurrentes dont sont victimes les policiers».