Publié par Guy Jovelin le 20 juillet 2022
Un homme de 22 ans sera jugé en octobre devant la cour criminelle départementale pour trois viols commis sur une habitante du quartier Papus à Toulouse. Après l’avoir observée plusieurs jours, le suspect a grimpé jusqu’au premier étage pour se faufiler dans la chambre de la victime.
Qui n’a jamais ouvert une fenêtre pour lutter contre la canicule ? Ce qui est arrivé à cette mère de famille peut toucher tout le monde. Et ça fait froid dans le dos. Un homme s’est introduit chez elle en pleine nuit. Il s’est faufilé par une petite fenêtre laissée ouverte à un étage et a violé la propriétaire des lieux à trois reprises avant de prendre la fuite. Ce jeune né en 2000 est mis en examen. Son jugement devant la cour criminelle départementale est prévu en octobre.
Tout se déroule la nuit du 3 juillet 2020. Pour résister à la chaleur ambiante et dormir paisiblement, une habitante du quartier Papus laisse la fenêtre de sa chambre, située à l’étage, entrouverte. Peu de chance qu’un cambrioleur escalade jusque-là. Mais par précaution, elle baisse tout de même le rideau métallique jusqu’à 20 cm au-dessus du sol. Au petit matin, vers 6 heures cette femme de 53 ans entend un bruit étrange. Elle se réveille en sursaut et remarque une main sous son volet roulant. Un homme le soulève pour passer sa tête, puis son corps dans la chambre. La propriétaire qui vit seule est tétanisée. L’intrus, un jeune de 20 ans, lui fait signe de se taire et la déshabille de force. Un premier viol, puis un second sont commis. L’agresseur ne parle pas un mot français mais la victime tente de le calmer. Elle a peur pour sa vie. Cette femme très courageuse le convainc de fumer une cigarette et de boire un café au rez-de-chaussée. L’inconnu accepte mais finit par la violer une troisième fois avant de partir en métro.
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