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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 1704

  • Mali : allons-nous continuer encore longtemps à faire tuer nos soldats parce que les décideurs français ignorent ou refusent de prendre en compte les réalités ethno-politiques locales ?

    Publié par Guy Jovelin le 04 janvier 2021

    C’est très probablement en représailles de la mort de Bag Ag Moussa, un des principaux adjoints du chef touareg Iyad ag Ghali tué par Barkhane le 10 novembre 2020, que deux Hussards de Chamborant (2° de Hussards), ont perdu la vie le samedi 2 janvier, à quelques kilomètres de la base de Ménaka, quand leur VBL (véhicule blindé léger) a sauté sur une mine.

    décideurs,mali,tuer nos soldatsA la différence de la mort de nos trois hommes du 1° Régiment de Chasseurs de Thierville survenue le lundi 28 décembre, au sud de Gao, l’explosion qui a provoqué celle des deux Hussards s’est produite plus au nord, dans une région qui était devenue « calme », les décideurs français semblant avoir enfin compris qu’ici, nous ne sommes pas face au même jihadisme que plus au sud. Comme je ne cesse de le dire depuis des années, et comme je le montre dans mon livre Les Guerres du Sahel des origines à nos jours, ici, le conflit n’est en effet pas à racine islamiste puisqu'il s’agit d’une fracture inscrite dans la nuit des temps, d’une résurgence ethno-historico-économico-politique touareg conjoncturellement abritée derrière le paravent islamiste.


    Pour bien comprendre la situation, il nous faut revenir en arrière, au mois de juin 2020 avec la mort de l’Algérien Abdelmalek Droukdal, le chef d’Al-Quaïda pour toute l’Afrique du Nord et pour la bande sahélienne, abattu par l’armée française sur renseignement algérien. Cette liquidation qui libérait le Touareg Iyad ag Ghali de toute sujétion à l’Arabe Abdelmalek Droukdal, s’inscrivait dans le cadre d’un conflit ouvert qui avait éclaté entre les deux branches du jihadisme régional. L’EIGS (Etat islamique dans le Grand Sahara), rattaché à Daech prône en effet la disparition des ethnies et des Etats et leur fusion dans le califat universel. Tout au contraire, le groupe d’Al-Qaïda, dirigé par Iyad ag Ghali « associé » aux services algériens privilégie l’ethnie touareg et ne demande pas la disparition du Mali.


    Le coup d’Etat qui s’est produit au Mali au mois d’août 2020, a ensuite permis de donner toute liberté à la négociation entre Bamako et la branche locale d’Aqmi, avec pour but de régler le conflit du nord Mali. Pour la France, l’opération était entièrement profitable car cela permettait de fermer le front du nord.


    Même si nous avons perdu ce « doigté » qui était une de nos spécialités à l’époque des « Affaires indigènes » et ensuite des emprises militaires permanentes, dans la durée, avec des unités dont c’était la culture, il allait donc être possible, avec un minimum d’intelligence tactique, et en jouant sur cette opposition entre jihadistes, de laisser se régler toute seule la question du nord Mali. Et cela, afin de commencer à nous désengager après avoir concentré tous nos moyens sur la région des « 3 frontières », donc sur l’EIGS, et également sur certains groupes peul jouant sur plusieurs tableaux à la fois[1].


    Or, le 10 novembre 2020, une insolite opération française menée près de Ménaka, donc en zone touareg, s’est soldée par la mort de Ba Ag Moussa, un des principaux adjoints de Iyad ag Ghali. Les Touareg ayant pris cette action comme une provocation, il était donc clair qu’ils allaient mener des représailles.


    Par devoir de réserve, je n’ai alors pas commenté cette opération sur mon blog, mais j’ai prévenu « qui de droit » que les Touareg allaient, d’une manière ou d’une autre, venger la mort de Ba Ag Moussa et qu’il allait falloir être vigilants dans la région de Ménaka. D’autant plus que, alors que, depuis plusieurs mois, les opérations françaises avaient évité la zone touareg, les derniers temps, elles y avaient repris. Comme si un changement de stratégie avait été décidé à Paris, un peu « à l’américaine », c’est-à-dire en « tapant » indistinctement tous les GAT (Groupes armées terroristes) péremptoirement qualifiés de « jihadistes », et peut-être pour pouvoir « aligner du bilan ». Une stratégie sans issue reposant sur une totale méconnaissance des réalités ethno-politiques locales, et dont nos soldats viennent de payer le prix sur le terrain.


    Le signal donné par les Touareg étant donc clair, aux autorités françaises d’en tirer maintenant les leçons. Veulent-elles oui ou non ré-ouvrir à Barkhane un deuxième front au nord ?


    En ce jour de tristesse, j’ai une pensée particulière pour le sergent Yvonne Huynh, avec lequel, à la veille de son deuxième séjour au Mali, j’avais longuement échangé sur les causes profondes du conflit, et je tiens, à travers ce communiqué, à faire part de mes sincères condoléances aux « Frères bruns », ses camarades de Chamborant hussards.

    Bernard Lugan

    [1] L’on pourra à ce sujet se reporter à mon communiqué en date du 24 octobre 2020 intitulé « Mali : le changement de paradigme s’impose ».

    Source : http://bernardlugan.blogspot.com/

  • Vannes : la route barrée et la police caillassée pendant que des jeunes découpent un poteau de vidéosurveillance

    Publié par Guy Jovelin le 03 janvier 2021

    Encore une nuit agitée à Vannes dans le quartier de Kercado […] dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 janvier vers 21 h 30 dans le secteur de la résidence Armorique, où une vingtaine de jeunes étaient regroupés malgré le couvre-feu pour sectionner un poteau de vidéosurveillance.

    L’arrivée des forces de l’ordre, une dizaine de policiers du commissariat de Vannes, a été accueillie par des jets d’objets divers et leur intervention a été volontairement ralentie par le groupe qui avait barré la route avec des conteneurs poubelles en feu et du mobilier. Le poteau n’a pas résisté bien longtemps et est tombé sur la chaussée. La police a fini par mettre en fuite le groupe de jeunes vers 22 h 15 et a interpellé un homme qui a été placé en garde à vue. […]

    Le Télégramme via fdesouche

  • L’association participant à la rave party en Bretagne perçoit d’importantes subventions de la Ville de Paris

    Publié par Guy Jovelin le 03 janvier 2021

    L’association participant à la rave party en Bretagne perçoit d’importantes subventions de la Ville de Paris

    En 2019, l’association Techno Plus a reçu, sur proposition de Mme Anne Souyris, adjointe au maire de Paris, chargée de la santé publique, des relations avec l’AP-HP, de la santé environnementale et de la réduction des risques, 80 000 euros pour financer un « drug truck » :

    Chaque année cette association touche des milliers d’euros de subventions de Paris, soit près de 200 000 € en 6 ans :

    Dans un communiqué du 1er janvier, l’association Techno Plus s’honore d’accompagner la Rave party à Lieuron en Bretagne, où elle mène des actions de santé pour réduire les risques liés au Covid-19.  Mais Techno Plus n’est pas seulement une association d’aide et de prévention. C’est aussi un organisme militant, soutenant des actions illégalesElle avait ainsi ouvert un espace de consommation de drogues, héroïne comprise, au Teknival de 2013. En 2017, Techno Plus a ouvert à Paris, avec Aides et Asud, un éphémère magasin de vente de drogues.

    Tout ceci explique-t-il l’inertie du régime à clore cette rave party ?

     

    Source : lesalonbeige